Cette professeur oblige ses élèves à avoir des rapports sexuels en échange de bonnes notes

Publié le 8 mai 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Si les dernières décennies nous ont appris quelque chose, c’est que l’abus sexuel est répandu dans le monde. Dans bien des cas, les agresseurs sont des personnes en position de pouvoir. Il y a même de célébrités qui ont été dénoncées comme étant auteurs de harcèlement et de comportements inappropriés, mais ces types d’actes ne se limitent pas du tout à ce genre de milieux privilégiés. L’histoire de cette enseignante en est la preuve.

L’abus sexuel sur les mineurs

En France, 81% des victimes des abus sexuels sont des mineurs. Un chiffre qui fait froid dans le dos d’autant plus que l’abus est perpétré dans la majorité des cas par une personne de l’entourage proche, un membre de la famille, un voisin, un ami de la famille, etc. C’est en fait une enquête soutenue par l’Unicef et réalisée par l’association Mémoire traumatique qui a conclu que parmi ces 81% de victimes, 51% ont subi des abus sexuels avant l’âge de 11 ans.

L’abus sexuel est une épreuve que les mineurs subissent souvent dans le silence et même une fois les langues déliées, les victimes sont malheureusement peu soutenues en raison du lien de parenté de l’agresseur (un père, un oncle ou un frère). L’abus peut également se produire dans l’enceinte de l’école ou par un enseignant comme ce qui est arrivé à ces élèves.

Les pratiques choquantes d’une enseignante

En Novembre 2017, des nouvelles ont éclaté au sujet d’une professeure d’école colombienne qui a forcé ses élèves mineurs à avoir des relations sexuelles avec elle en échange de bonnes notes.

L’enseignante, qui a été identifiée juste comme étant « Yokasta M », devrait être formellement incriminée pour avoir fait du chantage à ses élèves pour coucher avec elle et pour les avoir menacés de leur attribuer de mauvaises notes si jamais ils refusaient d’accéder à ses désirs.

 professeur oblige ses élèves à avoir des rapports sexuels en échange

La femme de 40 ans a demandé les numéros de ses élèves afin de « les aider dans leurs études », mais a ensuite essayé de pervertir les adolescents en leur envoyant des centaines d’images explicitement osées via Whatsapp. Après son arrestation, une de ses victimes a posté certaines de ces images en ligne.

En plus de ces images, dont certaines représentaient la femme presque entièrement nue, l’élève a fait une déclaration révélant avec exactitude ce qu’il pensait de l’enseignante : « C’est la professeure Yokasta, qui nous dit qu’elle entraverait le déroulement de nos études si nous refusions d’avoir des relations sexuelles avec elle. »

Des tentatives de chantage à répétition

On pense que Yokasta a contacté jusqu’à 40 jeunes garçons et en a invité une douzaine d’entre eux à son appartement, où elle a ordonné à certains d’entre eux d’effectuer des actes sexuels avec elle en leur précisant qu’en cas de refus de leur part, elle serait la cause de leur échec scolaire.

 professeur oblige ses élèves à avoir des rapports sexuels en échange

L’activité perverse de l’enseignante colombienne n’a été découverte que lorsque le beau-père de l’une des victimes a remarqué des clichés à caractère obscène sur le téléphone de son fils. Parmi les photos figuraient certaines de l’enseignante en sous-vêtements, en bikini, dans des positions sexuellement suggestives et même une où elle utilisait un ours en peluche pour couvrir ses parties génitales exposées. La femme avait bombardé ses élèves avec ces images, les manipulant pour faire des choses qu’ils ne voulaient pas faire, faisant preuve d’un mépris total de leur âge (des mineurs), volonté et bien-être.

En raison de son comportement répugnant, l’enseignante pourrait faire face à jusqu’à quatre décennies d’emprisonnement. En prime de cela, son mari l’a abandonnée et a demandé le divorce après avoir découvert ce qu’elle était en train de faire subir à ses élèves.

 professeur oblige ses élèves à avoir des rapports sexuels en échange

Certaines réactions étaient presque aussi choquantes que l’acte lui-même

Autre fait inquiétant, de nombreuses réactions à cette histoire n’ont pas été empreintes de condamnation ni de déception, mais plutôt d’approbation.

L’un des commentateurs a dit : « Si je devais choisir une façon d’être menacé, j’opterais plutôt pour le fait de recourir à ce moyen pour avoir de bonnes notes. »

« Pourquoi mes professeures ne sont pas comme elle lol », a écrit un autre.

L’un des problèmes que posent les abus des femmes envers les garçons et les jeunes hommes est que cela n’est pas pris au sérieux. Les élèves dans cette situation ont été contraints d’agir contre leur volonté et d’effectuer des actes sexuels sous la contrainte, et s’il était question de femmes, cette histoire aurait été perçue différemment. Un tel incident devrait nous servir de rappel pour voir une agression sexuelle pour ce qu’elle est et ne pas évaluer sa gravité selon le sexe de la victime et de l’agresseur.