Cette petite fillette de 9 mois est condamnée à mort mais sa nounou va lui sauver la vie
Par amour, nous sommes prêts à tous les sacrifices. Cette histoire redonne foi en l’humanité. Pour sauver le bébé malade dont elle s’occupe, une nounou donne son foie pour une transplantation salvatrice. Kiersten Miles, une jeune femme de 22 ans, ne pouvait supporter l’idée de pouvoir un jour perdre la petite Talia, atteinte d’une maladie rare. Elle se fait alors opérer et porte sa cicatrice comme un heureux hommage au bébé de 16 mois qui lui doit désormais la vie. Cette histoire émouvante à souhait nous est relayée par nos confrères du site The Independent.
« Il n’y a pas d’héroïsme sans cicatrices » Cette citation du romancier Moses Isegawa illustre cette histoire émouvante à la perfection. Et pour cause rien n’est plus sûr que Kiersten Miles se souviendra de la petite incision en dessous de sa poitrine comme d’un acte de bravoure animé par l’amour qu’elle porte à la petite Talia. Les parents de cet enfant sauvé lui vouent une reconnaissance éternelle.
Un don d’organe
Quand Kiersten Miles rencontre la famille Rosko, la petite Talia n’a encore que neuf mois. Elle s’éprend de cet adorable bébé en seulement trois semaines, à tel point qu’elle envisage sérieusement de lui donner une partie de son foie pour le sauver. Le bébé souffrait d’une atrésie biliaire, une maladie rare liée à une obstruction des voies biliaires qui peut survenir dès les premiers mois après la naissance. Sans intervention, l’atrésie peut provoquer une cirrhose et entrainer un décès prématuré.
Compatibilité
Après avoir pris connaissance de la grave maladie dont souffrait Talia, la jeune Kiersten n’a pas hésité à se renseigner sur leur compatibilité. Chose faite, elle entame les démarches pour concrétiser la transplantation d’une partie de son foie. « C’est un petit sacrifice quand on se rend compte que ce geste peut sauver une vie » sourit l’étudiante. Avant d’ajouter : « Tout ce que j’avais à faire était de me faire hospitaliser pendant une semaine. Cela ne m’a pas paru difficile ». L’opération a duré cinq heures et s’est déroulée sans accrocs.
Des parents circonspects
Face à la bravoure de la jeune femme, les parents ont d’abord fait montre de prudence. Et pour cause, une transplantation d’organe n’est pas un acte anodin : il nécessite une opération lourde et un long suivi médical. Les parents de la petite Talia ont exhorté la jeune fille au pair de longuement réfléchir à sa décision. « J’ai dit à Kiersten qu’il s’agissait d’une décision sérieuse et qu’elle devait en parler à ses parents. Il n’est pas question d’un don de sang mais d’une véritable transplantation » raconte Mr Rosko. Aussitôt dit, aussitôt fait, la mère de Kiersten consent à ce sacrifice filial émouvant. Après une batterie de tests, la jeune femme est opérée à l’hôpital de l’université de Pennsylvanie.
Après cette généreuse donation, Kiersten ne peut plus donner d’organe. Elle décide alors de sensibiliser sa communauté à la nécessité de cet acte héroïque. Son acte médiatisé n’a pas manqué d’interpeller les internautes qui la remerciaient en lui envoyant des messages chaleureux. « Je suis ravie de ce déferlement d’amour. Beaucoup de gens ont partagé mon histoire avec Talia et chacun d’entre eux soulève l’importance de continuer à donner » publie-t-elle sur Facebook.
L’atrésie biliaire, qu’est-ce que c’est ?
L’atrésie biliaire est une maladie néonatale rare. Elle est caractérisée par une obstruction des voies biliaires et cause une inflammation des canaux intra et extra hépatiques. Sans transplantation, cette maladie peut être mortelle et ce, avant la première année de l’enfant.