Cette mère sans cœur met sa fille de 3 ans par-dessus le balcon du 6ème étage avant qu’elle ne chute

Publié le 11 juillet 2021
MAJ le 26 novembre 2024

Voici le récit horrifiant d’une mère qui sous l’emprise de la colère, a été responsable de la mort de sa fille. La jeune mère avait puni sa fille âgée de 3 ans en la suspendant au balcon. Mais ce n’était qu’une question de secondes avant que la fillette tombe et succombe à sa chute. Le journal The Sun dévoile les faits de cette histoire bouleversante.

Ceux qui ont été témoins de cette chute ont sans le moindre doute vécu un choc sans précédent pour avoir assisté à la scène d’horreur. L’un des témoins de cet événement qui s’est produit à Saratov en Russie a exprimé avoir entendu les cris de l’enfant nommée Anastasia. S’en est suivi quelques instants après, un bruit sourd de chute.

Anna Ruzankina et sa fille Anastasia –  Source : The Sun

Suspendue au balcon pour avoir pleuré

En proie à sa colère, la jeune mère de 23 ans portant le nom d’ Anna Ruzankina, voulait punir sa fille pour avoir pleuré. D’après le journal britannique The Sun, Anastasia a été attrapée par son t-shirt puis soulevée en étant suspendue dans le vide par-dessus le balcon.

« Maman, j’ai peur ». C’est ce qu’on pouvait entendre sur les images capturées par les caméras de surveillance. C’était les derniers mots de la petite fille avant que sa chemise ne se déchire et qu’elle ne tombe à 18 mètres du sol.

Anastasia a chuté depuis le balcon du sixième étage – Source : The Sun

Ce jour-là, Anna Ruzankina rentrait de la boîte de nuit

Selon les enquêteurs, Anna rentrait de boîte de nuit au moment des faits, ce qui laissait supposer que l’alcool était responsable de son agissement. Juste après la chute d’Anastasia, la femme est descendue pour retrouver sa fille gisant sur le sol avant de la remonter à l’appartement familial. On la voit secouer l’enfant sans vie avec l’espoir de la voir manifester des signes de vie.

Anna dans l’ascenseur tenant le corps de sa fille – Source : The Sun

L’alcool est à l’origine de plusieurs scénarios perturbants comme cela a été le cas de l’histoire d’une femme anglaise de 35 ans. Celle-ci était partie faire la fête en laissant son bébé seul à la maison et trempé dans son urine.

Anna est soupçonnée d’avoir assassiné sa propre fille

Un témoin anonyme a affirmé avoir entendu des cris provenant d’un des étages de l’immeuble puis un « bruit sourd de chute ». Interpellé par ce qu’il venait d’entendre, le passant s’est retourné pour découvrir avec stupeur la petite fille ensanglantée gisant sur le bitume. « J’ai couru pour appeler les secours. J’étais tellement choqué », a-t-il déclaré. Par ailleurs, d’après la déclaration des voisins, Anna avait assuré qu’Anastasia tentait elle-même de se suspendre au balcon. Mais en avertissant la petite du danger de chute, le drame a fini par arriver. Anna a d’ailleurs été arrêtée pour suspicion de meurtre.

Anna Ruzankina et sa fille Anastasia – Source : The Sun

Ce récit rappelle des faits assez similaires. Ceux d’une mère négligente qui a laissé son bébé de trois mois geler sur le balcon pour un simple prétexte de vengeance.

Anna Ruzankina – Source : The Sun

Les conséquences des punitions corporelles

Pour le magazine Magicmaman, Bruno Hourst, chercheur en pédagogies nouvelles et auteur de « J’aide mon enfant à bien vivre l’autorité », explique que les châtiments corporels sont toujours monnaies courantes malgré leur interdiction par la loi. Il déclare ainsi que ces punitions « continuent d’occuper une place silencieuse dans l’éducation des enfants ». Dans les cas radicaux comme celui du témoignage, il existe plusieurs cas de parents qui, dans leur élan de violence, ont causé la mort de leurs enfants. Nous pouvons constater cela avec l’histoire d’un père qui a battu sa fille de 5 ans à mort car elle a refusé de faire ses devoirs.

D’autre part, la peur qu’expérimente l’enfant menacé par la colère de ses parents ne sera pas sans conséquences. Interrogé par Europe 1, le docteur Jimmy Mohamed, explique les conséquences de la peur sur l’enfant. Il souligne ainsi que la réponse d’un enfant en bas âge à la peur peut être problématique et peut être toxique.

Raison pour laquelle, la peur qu’il ressentira sera nuisible pour sa santé psychique. Alors qu’une certaine dose de cortisol et d’adrénalines sont importantes pour un individu, l’enfant sous l’emprise de la peur va en sécréter en quantités conséquentes. Par conséquent, cela « altère des neurones et des structures cérébrales qui ont un rôle très important dans l’émotion. ».