Cette maman explique pourquoi elle refuse de vacciner ses enfants

Publié le 14 février 2019
MAJ le 26 novembre 2024

Un nombre croissant de personnes refusant de faire vacciner leurs enfants voit de plus en plus le jour. Ils font partie des anti-vaccins qui choisissent de retarder ou encore de rejeter la vaccination. Et même si cette attitude peut comporter des risques pour l’enfant d’attraper des maladies dangereuses, ce mouvement affirme que les vaccins peuvent être dangereux. Relayé par The SUN, une maman de 20 ans insiste pour ne pas vacciner ses deux enfants.

Le couple célèbre qui refuse de suivre la norme sanitaire

Cette maman explique pourquoi elle refuse de vacciner ses enfants

Shanelle est mariée au célèbre joueur australien de rugby, Bryce Cartwright. Et tous deux sont convaincus que leurs enfants ne devraient pas être vaccinés à cause des effets secondaires liés la vaccination, notamment des problèmes d’allergies ou des maladies auto-immunes.

Cette maman explique pourquoi elle refuse de vacciner ses enfants

Shanelle dit avoir été convaincue par les propos du Dr Suzanne Humphries, médecin spécialisé en néphrologie, et avoue avoir aujourd’hui avoir un regard totalement différent sur le vaccin. Selon les affirmations du Dr Humphries, la vaccination pourrait nuire au système immunitaire.

Par ailleurs, le couple a également choisi de ne pas mettre de couches à leur bébé car ils estiment que cela n’est pas dans l’ordre naturel des choses. Ils ont décidé d’apprendre à leur bébé à faire leurs besoins aussi naturellement que possible en leur apprenant les règles de l’hygiène, au même titre qu’un chat l’apprend à son chaton.

Le  couple est également prêt à ne pas scolariser leurs enfants et de les éduquer à la maison, si l’école refuse de les intégrer à cause de leur non vaccination.

De son côté, L’Organisation mondiale de la santé rappelle l’utilité des vaccins et déplore les rumeurs sur la présumée nocivité des vaccins. Pour l’OMS, le refus de se soumettre à la vaccination constitue un frein à la lutte contre les maladies. En effet 2 à 3 millions de décès par an sont évités grâce à cette prévention.

Vaccination et controverses

Le mouvement anti-vaccin existe depuis l’apparition de la vaccination et la première opposition est apparue en Angleterre et aux Etats-Unis au milieu des années 1800, lorsque le vaccin contre la variole a fait son apparition. Pour certains opposants de l’époque, ce vaccin n’était pas chrétien et ils étaient sceptiques quant à son efficacité tandis que pour d’autres, cela représentait un outrage à leur liberté personnelle après les mesures de vaccination obligatoires imposées par le gouvernement.

Au milieu des années 1970, une contestation sur la fiabilité de la vaccination a vu le jour en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique du Nord. A cet effet, au Royaume-Uni, 36 enfants hospitalisés au Great Ormond Street Hospital, souffraient de troubles neurologiques liés à la vaccination par le DTC (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche) ce qui a eu pour conséquence d’attirer l’attention du public sur les effets secondaires de ce vaccin. Et malgré la confirmation des experts sur la sécurité de la vaccination, une grande partie de la population en est restée ébranlée du fait de la confusion qui régnait au sein même du corps médical. 25 ans après la controverse sur le DTP, est survenue celle concernant le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (RRO). Par ailleurs, le thimérosal, un composé qui joue un rôle de conservateur dans les vaccins, a également été critiqué, prétendant qu’il était à l’origine de l’autisme, malgré le fait qu’il n’existe aucune preuve réfutant les accusations sur le lien entre le thimérosal et l’autisme.

Ce mouvement est contesté par le Centre for Disease Control and Prevention, CDC, qui affirme que la vaccination de l’enfant est primordiale et relève de la responsabilité de chaque parent. Et selon l’OMS, la vaccination est primordiale et permet de renforcer le système immunitaire contre les maladies infectieuses. Elle présente dans sa dernière mise à jour, en décembre 2018, la liste des vaccinations recommandées pour tous les groupes d’âge.

Par ailleurs, selon Kathryn Edwards, Directrice du programme de recherche sur les vaccins de l’Université Banderbilt, à Nashville, les réactions allergiques graves dues à la vaccination sont plus rares que les maladies protégées par les vaccins et selon le CDC, le risque d’allergie est de 1 sur 1 million.

De même, Mayo clinic répond à des questions relatives à la fiabilité des vaccins et explique que même si l’immunité naturelle peut combattre une infection, ceci peut comporter néanmoins un risque sérieux pour la santé et précise bien que les vaccins peuvent causer des effets secondaires sans gravité et que le risque de mortalité est très minime.