Cette maman attache sa fille à un siège de voiture et la jette par la fenêtre

Publié le 4 mai 2021
MAJ le 26 novembre 2024

Cette maman a fait preuve d’un courage rare doublé d’une vivacité impressionnante. Et pour cause, pour sauver son bébé, elle l’a attaché à un siège de voiture pour le jeter par la fenêtre. Découvrez l’histoire de cette femme qui a fait preuve d’un instinct maternel phénoménal.

Relayé par nos confrères de CNN, le geste de cette maman est impressionnant. Et pour cause, elle a réussi à sauver son bébé en le jetant par la fenêtre. Une situation paradoxale mais qui montre que par amour, une mère peut sacrifier sa propre vie.

« Je suppose que c’est l’instinct maternel »

Une jeune maman a péri dans les flammes mais a réussi à sauver sa petite fille. Pour secourir son bébé et lui permettre de vivre, la jeune femme de 21 ans l’a attaché au siège auto avant de casser une fenêtre et de la jeter. Ed Foglesonger, chef des pompiers volontaires s’est émerveillé de cet héroïsme maternel. « Je suppose que c’est l’instinct maternel », a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’il ne comprenait pas pourquoi la maman n’avait pas réussi à sortir après le nouveau-né. Cette dernière est décédée car elle a inhalé de la fumée. Le shérif du comté a affirmé que la maison a été engloutie par les flammes. L’histoire de cette maman est similaire. Pour sauver ses enfants d’une tornade, elle sacrifie ses jambes.

La maman a pu sauver son bébé des flammes. Source : Facebook

Les pompiers ont trouvé le bébé en bas de la maison

Pour les pompiers, pas de doute, la jeune femme a montré de la bravoure en laissant sa fille vivre quitte à mourir. Elle aurait appelé les pompiers sans parler du nouveau-né qu’elle a réussi à sauver. Lorsque ces derniers sont arrivés, ils ont trouvé une pile de tapis sur le sol et sont montés jusqu’à la fenêtre du deuxième étage. Ensuite, le siège où était le bébé a roulé en dessous de la fenêtre. Ce dernier a immédiatement été conduit à l’hôpital avant de rejoindre ses proches. Le fiancé de la maman n’était pas là au moment de l’incendie. Les 1500 habitants ont été bouleversés par la mort de cette jeune maman héroïque. Alors que cette jeune femme a sauvé son bébé, il arrive pourtant que les rôles s’inversent.

La maman a pu sauver son bébé des flammes. Source : Facebook

« Elle a laissé sa pierre à l’édifice »

Les pompiers ont écrit sur Facebook que les mots ne pouvaient décrire ce qu’ils ressentaient vraiment. Avant ce tragique incident, la jeune maman fêtait son anniversaire. Alors qu’elle était esthéticienne, elle faisait des études pour devenir pharmacienne. Le Maire Pat Maher a parlé de cette mère qui a tout fait pour que sa fille reste en vie. « Elle a laissé sa pierre à l’édifice », déclare l’élu qui ajoute que cette femme était toujours souriante et optimiste. Son histoire a ému un bon nombre de personnes. Ses proches ont réussi à récolter l’équivalent de 18 082 euros donnés par des habitants solidaires.

La jeune femme faisait des études pour devenir pharmacienne. Source : newsner

Existe-t-il un instinct maternel ?

L’histoire qu’a vécu cette jeune maman renvoie souvent à l’idée de l’instinct maternel, une théorie qui n’est pas tout à fait palpable. Interrogée par nos confrères de PSYCHOLOGIES, Catherine Vanier, psychanalyste et auteure explique que cela n’est pas, contrairement à ce que l’on imagine, inné bien qu’il ne résulte pas d’un apprentissage. La spécialiste indique : « On le porte en soi ou non. Le plus souvent à notre insu, et en fonction de notre histoire personnelle. Il se construit dès l’enfance, jusqu’au moment de la grossesse et encore après ». L’experte raconte pour autant, qu’il n’existe pas de mauvaises mères mais plutôt certaines qui sont victimes de leur histoire ou qui n’y arrivent tout simplement pas. Pour la psychanalyste, on a souvent tendance à confondre instinct er amour maternel et déplore l’injonction qu’une mère soit forcément bonne. « Nous avons transgressé tous les autres bastions de notre société, mais celui-ci est le seul qui perdure encore », regrette-t-elle. La neurobiologiste Catherine Vidal pense que cette idée d’instinct maternel est souvent calquée sur les animaux et extrapolée à l’humain. A titre d’exemple, « C’est une vision réductionniste qui ignore la dimension psychique et sociale », souligne la scientifique.