Cette fillette victime d’abus meurt après avoir donné naissance au bébé d’un homme de 43 ans

Publié le 11 mai 2021
MAJ le 26 novembre 2024

Les agressions sexuelles sur mineurs font partie des fléaux redoutés par tout parent. Alors que plusieurs actes de pédophilie obligent la victime au mutisme le plus total, l’histoire suivante s’ajoute à cette longue liste d’enfants menacés d’abus. Luana Costa, une petite fille de 9 ans, en a fait partie jusqu’à ce qu’elle mette au monde le bébé de son agresseur. Cette tragédie a été relayée par le journal britannique The Sun.

Alors que Luana Costa était encore âgée de 9 ans, sa vie a pris un tournant dramatique suite à un viol. Le suspect : un homme de 43 ans, nommé Francinildo Moraes, qui aurait abusé d’elle pendant trois ans. À 11 ans, elle a succombé à la mort après avoir donné naissance au bébé de son agresseur. 

Luana Costa et Francinildo Moraes – Source : The Sun

Luana a accouché prématurément

Relayé par The Sun, ce scénario sordide se serait déroulé au nord du Brésil. L’homme aurait fait croire à la fille qu’ils étaient en couple et a publié des images de lui et de la victime, posant comme le ferait couple ordinaire. Par la suite, Luana est tombée enceinte, mais alors qu’elle n’en était qu’à 5 mois de grossesse, elle s’est retrouvée à l’hôpital pour un accouchement prématuré. Malheureusement, la fillette n’a pas survécu et a rendu l’âme 4 jours plus tard. Une tragédie qui n’a pas manqué de secouer sa famille en proie au choc et à l’incompréhension. 

Enceinte à 11 ans – Source : The Sun

Agressée avant et pendant sa grossesse

La famille de Luana n’a découvert ces abus qu’après sa grossesse. En effet, lorsque son corps a commencé à changer, ses proches l’ont emmenée chez un médecin et ont découvert qu’elle était victime d’agressions sexuelles depuis ses 9 ans. La raison derrière son mutisme: les menaces dont elle faisait l’objet. L’homme l’aurait agressée loin du village et obligée à ne rien divulguer, d’après sa tante. La police locale recherche le principal suspect qui serait aujourd’hui en fuite. Cet acte abject peut parfois être commis par des personnes insoupçonnées. Aux Etats-Unis, un policier et sa femme se sont filmés en train de violer un enfant. 

Luana est morte 4 jours après l’accouchement – Source : The Sun

Protéger ses enfants de la pédophilie

Protéger un enfant d’abus sexuels ne repose pas uniquement sur des conseils. En effet, il aura besoin d’un outil essentiel, à savoir l’information. Et pour cause, il s’agit d’un élément déterminant qui va lui permettre de prendre conscience de ce qui l’entoure. Les parents se doivent de respecter le corps et l’intimité de l’enfant tout en lui enseignant avec des mots simples, ce dont il doit se protéger. Il doit pouvoir refuser des requêtes douteuses tout en ayant conscience du motif de son refus. Certaines questions peuvent également l’aider à reconnaître des situations dangereuses. 

Qui dit information, dit également connaissance du corps. Ainsi, Gérard Sévérin, psychanalyste explique : « En matière de prévention, les conseils généraux n’ont de valeur que si, dans sa famille, l’enfant se sent propriétaire de son corps. L’abus sur l’enfant commence en famille lorsqu’il est traité comme un objet. »

Dans les contextes familiaux par exemple, certains détails peuvent sembler anodins. Pourtant, ils contribuent à créer un impact dans le développement des plus jeunes. Si le parent force son enfant à embrasser un membre de sa famille ou à le câliner sans respecter son envie, c’est oublier que l’enfant est un sujet et non un objet. Sans aller jusqu’à abolir l’affection que peut éprouver un enfant pour autrui, il est important de savoir qu’il dispose d’un certain libre arbitre.

Jocelyne Robert, pédagogue et sexologue insiste également sur cette nécessité de la conscience de soi chez l’enfant. Dans son livre, «Te laisse pas faire ! », elle formule : « Pour que l’enfant soit capable de reconnaître une situation d’exploitation sexuelle et de s’en défendre, il doit avoir été aidé et encouragé à faire respecter son corps et son intimité. Le tout-petit doit être rapidement conscient de lui-même, de ses droits et de sa capacité à dire non » précise la spécialiste.