Cette fillette a été torturé à mort par sa famille – elle laisse un journal pour dénoncer ce qu’elle a subi
Nous entendons souvent parler de violence et de souffrance que subissent certains enfants de par le monde. Cette souffrance peut être causée par une personne étrangère, un ravisseur, un violeur ou même par un membre de la famille. Cette violence peut se manifester par une souffrance physique et psychologique. Quoi qu’il en soit, elle affecte l’enfant qui en est victime et peut dans certains cas, être fatale.
Aucun enfant ne mérite le châtiment de la violence, même si cette dernière est masquée par l’excuse de la punition éducative ; c’est ce qu’Alice Miller, psychothérapeute, nomme la « pédagogie noire » ; elle détruit le caractère de l’enfant pour en faire un être soumis. La souffrance que subit l’enfant à ce moment-là est indescriptible. Cependant, cette violence peut dans quelques cas devenir tragique et aboutir à un drame. C’est le cas de la violence subie par Gizzell, une petite fille de huit ans qui vivait avec sa grand-mère au Texas…
La vie pas très commune de Gizzell
Gizzell, surnommée par ses amies, Gizzy, était certes une petite fille mais avec un grand cœur et un désir inassouvi de vivre pleinement sa vie. Comme la plupart des enfants, elle débordait de joie et d’espoir et sa soif d’apprendre grandissait de jour en jour ; c’était une fille intelligente et curieuse et adorait l’école.
Elle avait déménagé avec son père et ses deux frères et sœurs chez sa grand-mère. Son père André souffrait d’une grave maladie qui nécessitait souvent des soins constants et ne pouvait donc pas s’occuper de l’éducation de ses enfants. Helen la grand-mère, a pris le relais pour s’occuper de toute la famille et de la maison, qui de l’extérieur, paraissait paisible et ressemblait à toutes les maisons aux alentours.
La vérité sur la vie de Gizzy
La vérité est qu’à l’intérieur de cette maison qui paraissait, à priori, calme et paisible, vivait une enfant tourmentée par la souffrance. Chaque jour Gizzy recevait une punition pour son mauvais comportement. Ses punitions revêtaient diverses formes, allant de la prise de positions accroupies ou debout pendant de longues heures jusqu’à se faire enfoncer dans la bouche des chaussettes sales. Elle se faisait souvent battre et était la plupart du temps privée de nourriture ou d’eau. A tel point qu’il lui arrivait de boire l’eau des toilettes et même pour cela elle se faisait battre de la tête aux pieds. Des fois, on l’attachait à son lit sans pouvoir bouger pendant plusieurs jours.
Malgré ses tourments et ses souffrances, Gizzy restait positive et avait foi en l’avenir. Elle espérait de tout cœur que son malheur allait prendre fin. Lorsque l’occasion se présentait à elle, elle décrivait dans son journal intime, tous les malheurs et les souffrances qu’elle endurait et les détails de la maltraitance qu’elle subissait.
Elle restait cependant positive avec toute l’innocence de son être et mettait également par écrit, tous ses rêves comme jouer avec ses frères et sœurs, regarder la télévision ou encore devenir grande, belle et intelligente. Contrairement au journal intime de la plupart des petites filles qui décrivaient leurs vies quotidiennes familiales heureuses et leur découverte du premier amour avec un garçon, celui de Gizzy décrivait la cruauté de sa vie.
Plus le temps passait, plus la maltraitance de sa grand-mère devenait plus cruelle ; à tel point que Gizzy n’avait plus la force d’écrire sur son journal et ses propos avaient l’air de gribouillis indéchiffrables.
Le 12 juillet 2013, Gizzy a été retrouvée par la police, morte, dans l’appartement sale de sa grand-mère à Austin, au Texas. Son corps était dégradé par les abus qu’elle subissait. Elle avait été battue et étranglée. Ses poignets montraient encore les traces de ligature lorsqu’elle était attachée et son dos était infecté par une blessure profonde et ancienne, devenue infestée par des asticots, selon le Chicago Tribune.
Son père a été accusé pour le rôle qu’il a joué dans le meurtre de sa fille et la grand-mère a été condamnée à la prison à vie pour le meurtre horrible de Gizzy.
Cependant, des mesures auraient pu être entreprises pour arrêter le supplice de Gizzy avant que cet horrible drame ne se produise.
La protection de l’enfant
Un enfant est un être innocent qui reste sous la dépendance d’un adulte ; pourtant ce dernier peut des fois s’avérer machiavélique.
- Il est prudent d’apprendre à l’enfant de reconnaître certains actes de violence ou de maltraitance inappropriés, qu’il peut juger de par son innocence, comme tout à fait normaux.
- Il est important d’apprendre à l’enfant de dénoncer les actes de violence qu’il subit et de chercher une aide extérieure.
- Il est primordial de lui apprendre à exprimer ses besoins sans violence afin de ne pas reproduire le même schéma avec ses enfants dans l’avenir.