C’est prouvé ! Ecouter une personne se plaindre est mauvais pour votre cerveau

Publié le 22 octobre 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Nous entendons souvent que la négativité est néfaste et qu’il faut la chasser à tout prix de notre vie sans quoi nous risquons de rentrer dans une spirale infernale où la vie perd tout ce qui faisait son charme. Les relations jouent un rôle essentiel dans ce processus car nous sommes inévitablement affectés par ce que dégagent les personnes qui nous entourent et il s’avère que notre cerveau peut en payer le prix fort.

A propos de ces gens qui ne cessent de se plaindre

Vous aussi vous détestez côtoyer des gens qui n’arrêtent pas de se plaindre, n’est-ce pas ? Mais sachez que ce sentiment est tout à fait justifié puisqu’il s’avère que le fait d’entendre trop de plaintes fait du mal à votre cerveau, en tout cas, d’après Trevor Blake, entrepreneur et auteur de Trois étapes simples : une carte du succès en affaires et dans la vie. Dans son ouvrage, il raconte comment les neuroscientifiques ont su mesurer l’activité cérébrale face à divers stimuli.

Il explique aussi : « Le cerveau fonctionne comme un muscle bien plus que nous ne le croyons. Du coup, si vous passez beaucoup de temps à écouter quelqu’un de négatif, vous aurez bien plus de risques de vous comporter de la sorte. »

Le pire dans tout ceci, c’est qu’être exposé à des plaintes de façon soutenue est capable de vous abêtir. Les recherches en question ont démontré qu’une exposition supérieure à 30 minutes à de la négativité, ceci comprend les émissions télé, réduit le nombre de neurones dans l’hippocampe du cerveau. Sachant qu’il s’agit bien de la partie du cerveau que nous sollicitons pour résoudre les problèmes. 

Les stratégies à adopter pour éviter d’y être exposé

Comment Mr. Blake nous recommande-t-il du coup d’agir en vue de nous protéger ainsi que notre cerveau de toute cette négativité ? Il met en valeur ces trois étapes indispensables :

  1. Prenez vos distances

Là, Trevor raconte que son père était un « grand fumeur » et qu’il a tout essayé pour le pousser à changer ses habitudes sur ce plan mais ce n’était pas simple. Il le faisait parce qu’il savait que cette fumée pouvait aussi endommager ses poumons à lui, son dernier recours était par conséquent de prendre ses distances.

Vous devriez, du coup, voir la personne qui se plaint de la même façon. Il poursuit en disant qu’il a la même approche avec une personne négative que celle qu’il a eu lorsqu’il était un fumeur passif. 

Il ne fait donc aucun doute que votre cerveau vous remerciera pour une telle réaction.

  1. Demander à la personne de résoudre ses problèmes

Parfois, il peut ne pas être possible de prendre de la distance. Si c’est votre cas, cette deuxième option consiste à dire à la personne qu’elle devrait résoudre son problème.

Trevor Blake préconise qu’il faut faire en sorte que la personne prenne ses responsabilités. Il faut généralement répondre aux plaintes par cette question : « Que comptes-tu faire à ce sujet ? », votre interlocuteur sera déçu car il verra qu’au final, il n’aura pas eu ce qu’il voulait. A ce moment-là, il y a des gens qui voudront vraiment résoudre le problème, tandis que d’autres se contenteront de continuer à se morfondre et ne feront rien.

  1. N’oubliez jamais de vous protéger

Si vous vous retrouvez pris au piège avec quelqu’un qui n’arrête pas de se plaindre, la meilleure solution pour vous réside dans des techniques mentales servant à bloquer la saisie d’informations en vue de sauver vos neurones. 

Blake dit qu’il approuve tout à fait celle utilisée par le golfeur espagnol Seve Ballesteros lorsqu’il avait du mal à gérer l’hostilité de la foule. Il a, par conséquent, imaginé qu’une cloche géante que personne d’autre ne pouvait voir, descendait du ciel pour le protéger. 

C’est donc une stratégie qui consiste à vous retirer mentalement dans votre lieu imaginaire favori. Pour Blake, il était question d’une île privée en forme de fer à cheval faite de sable blanc. Il raconte qu’à chaque fois que les choses se corsaient, il se refugiait dans cet endroit qui lui est spécialement dédié. Il poursuit en disant : « J’arrivais alors à leur sourire, à hocher la tête tout en me promenant sur ma plage privée. »