Ces 5 phrases peuvent détruire la santé mentale de vos enfants

Publié le 6 avril 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Donner de l’importance et de la valeur au langage employé avec son enfant c’est être pleinement conscient du pouvoir qu'il peut avoir sur lui. Cependant ce que l’onsoupçonne moins, ce sont ces phrases couramment utilisées, au semblant positif mais à l’issue destructive. En effet, malgré les bonnes intentions des parents, les mots utilisés envers leurs enfants peuvent avoir une répercussion sur leur estime de soi. En gardant en tête qu’aucun parent n’est parfait, il est important d’être conscient de l’impact des mots et de trouver une meilleure manière de communiquer avec eux.

Nous vous proposons à cet effet, 9 phrases qui devraient être évitées lors de la communication avec vos enfants et ce qu’il faudrait dire à la place.

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Évitez : « Je suis fier de toi » ou « Bon travail »

Essayez : « Tu dois être si fier de ton travail » ou « Tu as fait ce puzzle si vite !

Sous ses airs pourtant bienveillants, la première phrase n’est pas recommandée en raison de son utilisation récurrente. Résultat, les enfants sont souvent encensés pour des choses dans lesquelles ils n’ont pas vraiment fait d’efforts. Dans la deuxième phrase, la concentration s’effectue sur les efforts intrinsèques de l’enfant ce qui le rendra fier de ce qu’il a accompli. Ce dernier apprend alors que l’effort fourni est plus important que les résultats.

Evitez : « Attends que ton père (ta mère) revienne à la maison ! »

Essayez : « S’il te plait, ne refais pas ça. Cela me bouleverse parce-que… »

Dans le premier cas, la phrase est négative au point de donner l’impression que le père est la figure autoritaire à craindre. Or, cela ne fait qu’altérer l’image du père en diminuant l’autorité de la mère. Comme le montre le deuxième cas de figure, l’attention est portée vers un échange visant à expliquer à l’enfant la raison de votre mécontentement.

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Évitez : « Comment s’est passée ta journée ? »

Essayez : « Quel a été le meilleur moment de ta journée ? »

Poser la première question implique une réponse approximative de l’enfant car il est exposé à une formulation vague. Il faudrait donc plutôt favoriser la deuxième question qui confère plus d’options de réponses grâce à sa nature spécifique.

Évitez : « Pas de dessert avant le repas »

Essayez : « D’abord, on manque la soupe, puis on prend un dessert. »

Dans le premier cas, l’enfant peut opérer une classification des aliments selon leur valeur gustative et un développement néfaste de ses préférences alimentaires. A la place du premier cas, il faudrait donc montrer l’importance d’une alimentation consommée dans un certain ordre.

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Évitez : « Laisse-moi tranquille ! »

Essayez : « Que s’est-il passé ? » ou « S’il te plaît, donne-moi une minute pour finir et nous parlerons, d’accord ? »

Si le besoin en attention de l’enfant n’est pas rempli, il sera moins enclin à partager ses émotions quand il sera plus âgé. Si vous êtes pris par une tâche importante, dites-lui quand cela se finira tout en vous tenant à votre engagement.

Évitez : « Honte à toi ! »

Essayez : « Ce que tu as fait me bouleverse, parce-que… »

Sur le moment, vous pourriez vouloir reprocher à votre enfant un certain comportement et exprimer votre contrariété avec ardeur. Cela dit, le concept de « honte » est encore assez étranger à leurs yeux. Tentez dans ce cas de créer un climat d’échanges en lui expliquant ce qui ne va pas dans son comportement

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Évitez : « Ne pleure pas ! »

Essayez : « Que s’est-il passé ? » ou « Qu’est-ce qui t’a tant contrarié ? »

Dire à un enfant de ne pas pleurer équivaut à sous-estimer les sentiments qu’il ressent. Bien que son souci puisse vous paraître anodin, il ne l’est pas à ses yeux. Adoptez plutôt des gestes qui montreront que vous vous souciez de lui.

Évitez : « Parce que je l’ai dit ! »

Essayez : « Il est temps d’éteindre la télévision et de commencer à faire tes devoirs. »

Vous ne voudrez surement pas que votre enfant agisse souvent par peur. A la place, montrez lui l’importance d’un engagement vis-à-vis de lui-même en lui en expliquant brièvement les raisons de celui-ci.

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Évitez : « Je pouvais faire ça quand j’avais ton âge ! »

Essayez : « Laisses moi t’apprendre à le faire ! »

Tous les enfants sont singuliers et vivent au final une expérience différente de celle vécue par leurs parents. Il faudrait donc plutôt les soutenir en les guidant dans leurs activités et apprentissages