Ce qui arrive à votre corps lorsque vous ne faites plus l’amour

Publié le 30 novembre 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Certaines personnes passent par des périodes d’abstinence dans leur vie sexuelle, et ce pour différentes raisons. Elles peuvent être célibataires, fatiguées ou ont tout simplement décidé de prendre une pause avec leur partenaire. Si cette pause dure assez longtemps, elle peut avoir un effet sur le corps et l’esprit. Découvrez donc ce qui peut vous arriver si vous arrêtez d’avoir des relations sexuelles !

Au niveau mondial, la fréquence des rapports sexuels est de 8,7 par mois pour les hommes et les femmes ! Mais le Dr. Phil McGraw, conférencier populaire et conseiller en relations et mariage, a déclaré sur son site Web qu’il n’existait pas de nombre particulier de relations sexuelles considérées comme normales pour les couples, mariés ou non. Son conseil aux couples est de bâtir une relation sexuelle qui répond à leurs besoins respectifs !

Que se passe-t-il dans votre corps lorsque vous n’avez pas de relations sexuelles ?

Anxiété et stress

Si vous n’avez pas souvent de relations sexuelles avec votre partenaire, vous vous sentirez peut-être moins connectés, chose qui peut impacter la communication dans votre couple. Ce manque de communication peut altérer vos sentiments et créer un stress et une anxiété au quotidien.

Le sexe fait que votre corps libère des hormones, comme l’ocytocine et les endorphines, qui peuvent vous aider à gérer les effets du stress.

Sans oublier que les relations sexuelles régulières vous aident à vous sentir émotionnellement proche de votre partenaire, ce qui ouvre la porte à une meilleure communication.

Mémoire et cerveau

Une étude, du Centre de recherche en psychologie de l’Université de Coventry en Angleterre, a conclu que le sexe rend plus intelligent notamment les séniors. L’étude a prouvé que le fait d’avoir des relations sexuelles régulières avait le plus grand impact sur les tests de fluence verbale, par exemple, nommer autant de mots ou d’animaux commençant par la lettre F dans une minute.

Les auteurs de l’étude ne savent pas pourquoi le lien entre l’activité sexuelle et la puissance cérébrale existe, mais ils suggèrent que le sexe est lié à la sécrétion de neurohormones telles que la dopamine ou l’ocytocine, qui transmettent des signaux dans le cerveau.

Système immunitaire

Dr. Debby Herbenick explique au Women’s Health Magazine que le sexe augmente vos niveaux d’IgA, ou d’Immunoglobuline A. Il a été prouvé que l’IgA augmente la résistance aux maladies comme le rhume. En fait, selon une étude réalisée par l’Université Wilkes à Wilkes-Barre, en Pennsylvanie, auprès de 112 étudiants, avoir des relations sexuelles une ou deux fois par semaine entraîne une augmentation de 30% des taux d’IgA.

D’autres études suggèrent que de nombreux domaines de la qualité des relations ont des effets plus importants sur la santé des femmes, y compris le système immunitaire et la fonction cardiovasculaire, que sur ceux des hommes

Parois vaginales et lubrification

Si vous êtes une femme ménopausée, vous avez une autre raison de continuer à avoir des relations sexuelles. Sans un rapport sexuel régulier, les tissus de votre vagin peuvent devenir plus minces et avoir besoin de plus de temps de stimulation pour être excités. A défaut, ils risquent davantage de se blesser ou même de saigner pendant les rapports sexuels. Cela peut être si inconfortable que les femmes présentant ces symptômes évitent d’avoir des relations sexuelles, ce qui peut aggraver les choses.

Avoir des relations sexuelles peut également vous protéger d’autres changements liés à la ménopause, tels que la sécheresse et l’irritation vaginales.

Cancer de la prostate

Pour les hommes, la fréquence des rapports sexuels peut être liée aux risques de cancer de la prostate, mais les preuves sont mitigées. Certains experts pensent que le sexe peut réellement augmenter vos risques, en vous exposant éventuellement à des maladies sexuellement transmissibles conduisant à une inflammation. Mais dans une grande étude portant sur près de 30 000 hommes, ceux qui ont dit avoir éjaculé plus de 21 fois par mois en moyenne avaient moins de risques de développer un cancer de la prostate au cours de leur vie que ceux qui ont éjaculé quatre à sept fois par mois.

Méfiez-vous donc de l’abstinence sexuelle ! L’avantage des rapports ne se limite pas à la satisfaction d’une envie mais touche largement la santé du corps et de l’esprit…