Cancer : elle porte un foulard après une chimiothérapie, le casino lui refuse l’entrée

Publié le 20 février 2019
MAJ le 26 novembre 2024

C’est un fait insolite qui s’est produit dans la nuit du 3 janvier, lorsqu’une jeune femme de 30 ans souffrant d’un cancer, s’est fait refuser l’entrée d’un casino à Toulouse car elle portait un foulard sur la tête. Et comme si sa maladie ne suffisait pas, il a fallu qu’elle subisse cette humiliation. Cet état de fait a été relayé par nos confrères de La dépêche du midi qui nous détaillent l’événement.

Anne, une jeune femme qui s’est battue pour combattre son cancer avait décidé avec ses deux copines de sortir pour fêter l’anniversaire de l’une d’entre elles. Bien habillées et portant des talons hauts pour l’occasion, elles étaient pimpantes et élégantes, sauf que Anne portait en plus, un foulard sur la tête sous forme d’un couvre-chef, pour cacher ses cheveux naissants qu’elle avait perdus durant son traitement anti-cancer.

Le foulard était interdit selon les règles d’accès aux salles de jeux. Et même si elle a déjà pu accéder à cet endroit auparavant, on lui a tout de même refusé d’y entrer à cause des directives qui préconisaient qu’aucune exception ne peut être faite, car l’ovale du visage devant être visualisé et en apparence complète.

Suite à cela, une de ses amies a diffusé cette information dans les réseaux sociaux et a raconté les faits de cette mésaventure qui a été humiliante pour la jeune femme malade. Mais l’action de son amie visait aussi à ce que cet évènement ne se produise plus à l’avenir.

Le Casino a avoué son erreur

Contrarié par cette affaire, le Casino s’est remis en question et a avoué son erreur. Il a bien précisé à son personnel que le couvre-chef était bien interdit au sein de l’établissement mais uniquement aux hommes, à qui on demande d’enlever même le chapeau. Le but de cette règle est de pouvoir identifier la physionomie du visage, notamment en cas de complications avec un client.

Des excuses ont été par ailleurs présentées à la jeune dame.

Les conséquences physiques et psychologiques lors d’un traitement du cancer

La portée d’un traitement anti-cancer peut toucher une personne, physiquement et émotionnellement. Elle ressent continuellement de lafatigue, de  la nausée, de la douleur  mais aussi une peine ou une déprime qui peut différer d’une personne à une autre.

Cancer Council, préconise certaines méthodes pour gérer ces désagréments :

Pour la fatigue

  • Organiser son planning en fonction de sa forme ;
  • Ne pas faire trop de sieste la journée afin de ne pas altérer le sommeil de nuit,
  • Passer beaucoup de temps à l’air libre ;
  • Ne pas s’obliger à faire trop de choses à la fois ;
  • Faire un exercice physique régulier pour renforcer la musculature.

Pour le manque d’appétit

  • Suivre un régime équilibré afin d’aider l’organisme à mieux assumer le traitement et avoir plus de force ;
  • Consommer de petites portions de  nourritures à répartir au courant de la journée et riches en bonnes graisses si possible ;
  • Prendre surtout l’avis d’un professionnel pour pallier à ce problème d’appétit.

Pour l’image de soi

Un traitement contre le cancer peut altérer l’image qu’on a de soi, notamment corporelle, on a alors tendance, selon Cancer Council, à perdre l’estime de soi. Il est pour cela conseillé de :

  • Essayer de se concentrer sur sa propre personne au lieu des zones qui ont changé ;
  • Participer à des programmes et ateliers de beauté liés aux personnes atteintes de cancer et qui visent à conseiller les femmes sur les astuces à suivre pour rester belles ;
  • Hydrater sa peau au maximum avec des produits sains et bio ;
  • Faire du sport ou participer à des activités artistiques.

La perte d’intérêt pour la relation sexuelle peut aussi survenir, entrainant une perte de la  libido, due à un déséquilibre hormonal mais aussi à la déprime. Et pour cela il est conseillé de sauvegarder les moments intimes avec son partenaire en maintenant les câlins et les caresses et ne pas oublier de demander conseil à un professionnel de la santé si nécessaire.