Brigitte Macron : son combat qu’elle mène discrètement pour la sensibilisation aux troubles alimentaires

Publié le 28 novembre 2019
MAJ le 19 novembre 2024

Souvent, la célébrité est l’occasion d’avoir plus d’impact pour militer pour les causes qui nous tiennent à cœur. La première dame Brigitte Macron n’hésite pas à mettre sa notoriété à profit pour des problématiques d’utilité publique. Lors de ces interventions, elle adopte un ton bienveillant et un sourire avenant à l’adresse des personnes qui la rencontrent. Lors des campagnes municipales, elle se rend volontiers dans les banlieues des quartiers Nord pour parler aux jeunes générations. Quand elle intervient, elle est soucieuse de connaître les questionnements de ses concitoyens. Cette année, l’ancienne professeur compte bien militer pour une cause qui lui tient à cœur tout particulièrement. Là encore, elle entretient des échanges poussés avec un médecin pour sensibiliser sur une maladie qui sévit chez les jeunes femmes, comme relayé par Gala.

Brigitte Macron est une dame de cœur. Malgré un emploi du temps chargé par les apparitions publiques, la first lady met son énergie à contribution pour mettre sa pierre à l’édifice dans l’accomplissement d’œuvres caritatives. Cette fois, l’épouse du Président rempile sur une nouvelle mission : celle d’aider les jeunes femmes atteintes d’une maladie sociétale en collaboration avec un médecin réputé.

Des entretiens discrets

En ce qui concerne ses initiatives, Brigitte Macron aime rester dans l’ombre. C’est en tout cas ce que témoigne les rencontres discrètes entre la femme du président et un psychiatre réputé. En huis clos, la nature de leurs échanges n’a jusqu’alors pas été révélée aux curieux des alcôves élyséennes. Et pour cause, la première dame tient à la discrétion de ce projet. A ce titre, les allers et venues fréquents du médecin ne sont pas relayés par les médias.

brigitte et emmanuel macron

Une enseignante militante

L’ancienne enseignante est particulièrement investie quand il s’agit d’aider les jeunes en proie à la détresse. C’est après avoir reçu une lettre de quatre adolescentes en 2017 qu’elle décide de passer à l’action. En lisant leurs mots, elle décide de panser leurs maux avec l’aide d’un psychiatre réputé. Cette missive poignante relate leur combat contre l’anorexie et la boulimie. Un trouble du comportement alimentaire qui touche 1% de la population hexagonale et qui peut causer la mort de ces victimes. Et pour cause, la femme de cœur dessine un réel plan d’action pour lutter contre le décrochage scolaire qui est une conséquence irréversible de cette maladie dévastatrice.

Un spécialiste des troubles du comportement alimentaire

A l’appel de cette lettre, Brigitte Macron répond présent. Elle leur répond pour leur demander de la rencontrer avec leur médecin traitant, Edouard Carrier. Avant de s’engager dans un plan d’action, la première femme entend tout d’abord écouter le parcours de vie de ces femmes en proie à la maladie, un psychiatre spécialiste des troubles du comportement alimentaire. A ce titre, le médecin intervient dans le cadre de l’association Solenn, un organisme dédié à la lutte contre l’anorexie, une maladie qui a causé la mort de la fille de Patrick de Poivre D’Arvor, son fondateur. Conjointement avec le spécialiste, la première dame organise une table ronde sur cette thématique enjoignant les victimes à ne pas perdre espoir face à cette maladie mentale.

L’anorexie et la boulimie : les pulsions mortelles

Qu’il s’agisse d’anorexie et de boulimie, ces deux troubles du comportement alimentaire touchent essentiellement les adolescentes qui expriment par leur façon de s’alimenter, un exutoire à la détresse, un malaise ou un traumatisme. Pour l’anorexie, les jeunes filles sont en proie à la dysmorphophobie, une altération de la perception qui déforme l’état réel du corps. Ce trouble du comportement peut également être accompagné de crises boulimiques répétés plusieurs fois par jour. Pour la boulimie, cette maladie se caractérise par une envie irrépressible de se remplir et souvent accompagnée d’un intense sentiment de culpabilité. Les personnes boulimiques peuvent avoir un poids normal et ne pas présenter de surcharge pondérale. Pour déconstruire ce rapport malsain au corps et à l’alimentation, des thérapeutes utilisent des méthodes cognitivo-comportementales et ainsi renforcer l’estime de soi qui fait défaut à ces jeunes femmes dans une ère où l’on prône intempestivement les diktats de la minceur. A ce titre, une mesure a été prise pour arrêter l’incitation à la maigreur. En France, les mannequins présentant un poids en dessous de l’indice 16 de masse corporelle sont interdites de défiler.