Alors qu’il tentait de la violer, cette femme mord le pénis d’un violeur

Publié le 10 janvier 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Le viol ou tout autre forme d’agression sexuelle est l’un des pires crimes qui puisse être commis envers une personne. Les conséquences sont d’abord physiques, toutefois le trauma psychologique est ce qui fait que ce crime est l’un des plus atroces à vivre pour la victime. Pour se défendre, une femme n’aurait pas hésité à mordre le pénis de son assaillant. Voici le récit de cette histoire sordide relayée par nos confrères du journal britannique The Mirror.

C’est aux États-Unis, plus précisément à Greenville en Californie, que s’est déroulé le drame. Nous sommes la nuit du 8 août lorsqu’une femme qui a souhaité gardé l’anonymat s’est faite kidnapper par David Glenn Slaton, un homme de 61 ans.

Un assaillant connu des forces de l’ordre

Inscrit au registre des agresseurs sexuels depuis 1989, David Glenn Slaton est un homme connu des forces de l’ordre. Son passé criminel inclut des douzaines d’inculpations. Parmi elles, des accusations de sodomie aggravée, tentatives de viol et voyeurisme qui remontent aux années 90.

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Pourtant, il semblerait que malgré ses diverses condamnations, l’homme ne s’est pas repenti. Tout au contraire, l’agresseur cherche encore à nuire et finit par kidnapper une jeune femme dans la ville de Greenville.

Selon The Mirror, il aurait interpellé sa victime dans une station service en pleine nuit. Peu de temps après, ce dernier aurait sorti un couteau et menacé la femme avec celui-ci avant de l’emmener chez lui. Une fois arrivés à son domicile, le kidnappeur aurait agressé sexuellement la jeune femme. Pour se défendre, celle-ci n’a pas hésité à lui mordre le pénis et à s’emparer du couteau de son agresseur pour le lui planter dans le postérieur.

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Des cris à l’aide ignorés

La victime serait sortie totalement dénudée et couverte de sang, cherchant désespérément une personne qui pourrait l’aider. Selon le New York Post, elle aurait sonné à de nombreuses portes voisines en criant à l’aide. Les voisins à l’intérieur, voyant une femme totalement nue et couverte de sang, décident de ne pas lui ouvrir la porte et appellent la police. Ils auraient plus tard révélé qu’ils « n’avaient pas ouvert la porte parce qu’on ne sait jamais ce qui se passe avec ce genre de choses ».

La femme continue alors à arpenter les rues en sonnant à toutes les portes mais en vain. Ce soir là, aucune porte ne s’ouvrira à elle, sauf celle d’un restaurant local dont le staff aidera la victime. Les policiers prévenus, ils arrivent dans le lieu du crime et arrêtent promptement David.

Après avoir payé une caution de 75 000 dollars (soit 67 553 euros), il se serait retrouvé assigné à résidence en attendant son procès. L’agresseur revient sur cette soirée en déclarant : « ce qui s’est passé a été  plutôt tragique pour moi » avant d’ajouter que « si les choses s’étaient mal passés, il aurait pu être retrouvé mort chez lui ».

Les agressions sexuelles: un traumatisme pour les victimes

Les agressions à caractère sexuel ou les viols sont des crimes absolument sordides. En France, il y aurait chaque année près de 86 000 femmes victimes de viol ou de tentative de viol selon les chiffres du Collectif féministe contre le viol, cité dans un article de nos confrères de l’Express. Par ailleurs, il est important de souligner que de nombreuses agressions passent sous silence, ce qui fait de ces statistiques des chiffres noirs, ne pouvant refléter de manière exacte l’ampleur du phénomène.

En effet, de nombreuses victimes ne parviennent pas à raconter leur calvaire, le traumatisme étant trop violent pour ces dernières qui associent le récit au fait de revivre la scène du drame, ou encore parce que l’agresseur fait partie de leur cercle proche. En 2017, l’Observatoire national de la délinquance estimait que seul 13% des victimes portaient plainte, un chiffre qui reflète une triste réalité face à ce type d’agressions.

A cet effet, le Dr Emmanuelle Piet du Collectif féministe contre le viol, confie au 20 Minutes la procédure à suivre en cas d’agression sexuelle. Celle-ci est non seulement nécessaire pour permettre à la justice d’agir, elle est aussi essentielle et indispensable à la reconstruction psychologique de la victime. Il s’agit tout d’abord d’avoir recours aux autorités pour porter plainte contre l’agresseur. Un examen médico-légal et des preuves seront recueillies pour mener à bien l’enquête.

Mais au-delà de l’aspect judiciaire, la victime doit impérativement prendre soin de sa santé et se faire aider pour surmonter cette épreuve difficile. Se confier à un proche et/ou à un professionnel pourra lui permettre d’en parler afin d’être à même de se libérer de ce traumatisme physique et moral.