5 méthodes qui peuvent réduire les risques de tomber enceinte sans utiliser de préservatif

Publié le 19 avril 2017
MAJ le 26 novembre 2024

  Votre partenaire a oublié de prendre des capotes, il s’obstine à refuser de mettre un préservatif ? Son  condom  a craqué ? Vous lui avez fait une fellation  sans protection ? Vous voilà exposée à un rapport à risque d’infections sexuellement transmissibles ou à une grossesse non désirée. Pour prendre du plaisir sans angoisser, pensez à vous […]

 

Votre partenaire a oublié de prendre des capotes, il s’obstine à refuser de mettre un préservatif ? Son  condom  a craqué ? Vous lui avez fait une fellation  sans protection ? Vous voilà exposée à un rapport à risque d’infections sexuellement transmissibles ou à une grossesse non désirée. Pour prendre du plaisir sans angoisser, pensez à vous protéger coûte que coûte. Pilule contraceptive, stérilet, anneau, implant … Il existe un vaste choix de moyens de contraception. Des réflexes peu contraignants  pour éviter de gros soucis !

Quelles sont les conséquences d’un rapport non protégé ?

Beaucoup de couples préfèrent tenter le diable en ayant des rapports sexuels sans protection. Ils risquent d’une part, une grossesse non désirée et d’autre part, la contraction d’une infection sexuellement transmissible provoquée par des virus et parasites : gonocoques, hépatite B,  herpès génital, chlamydia, condylomes, et bien sûr VIH.

Nous ne le dirons pas assez, mieux vaut une contraception qu’une grossesse non désirée, voire un avortement. Malgré la diffusion massive de la contraception, le nombre des IVG n’a pas diminué, 200 000 interruptions volontaires de grossesse sont effectuées alors que 95% des Françaises assurent utiliser des contraceptions. D’où la nécessité de bien connaître d’autres moyens contraceptifs que le préservatif.

Le préservatif masculin n’est efficace à 100% que s’il est correctement utilisé. En plus d’éviter les grossesses non souhaitées, il sert de protection contre les maladies sexuellement transmissibles (MST) et contre le Sida. Il est fortement conseillé d’associer le port du préservatif à d’autres méthodes contraceptives.

Voici 5  différentes méthodes de contraception

1 – La contraception hormonale

Elle bloque le cycle menstruel de la femme et empêche ainsi l’ovulation, en épaississant la glaire cervicale et modifiant la paroi de l’utérus pour la rendre peu accueillante, ce qui entrave le passage des spermatozoïdes. La pilule est la méthode de contraception la plus répandue, elle est prise par voie orale, sous forme de comprimés et quotidiennement. Très efficace, les œstrogènes et progestérone qu’elle concentre permettent de stopper l’ovulation. Elle n’est prescrite qu’après vérification préalable des antécédents médicaux et familiaux. Elle ne convient pas à toutes les femmes et peut engendrer des effets secondaires de légers à plus graves.

2 – Le stérilet hormonal

Le stérilet hormonal est un dispositif intra utérin qu’un gynécologue placera dans l’utérus sous anesthésie locale. Il s’agit d’une petite tige de plastique qui libère un progestatif à dose régulière dans l’utérus. Le stérilet hormonal protège efficacement contre une grossesse non désirée pendant 5 ans à 10 ans, selon le modèle.

3 – Coït interrompu ou technique du retrait

C’est une technique naturelle suivant laquelle l’homme retire son pénis du vagin de sa partenaire avant l’éjaculation. Cela réduit les risques de grossesse mais pas ceux d’infections sexuellement transmissibles si l’homme en est porteur. De plus, l’éjaculation peut parfois être incontrôlable. Les premières gouttes de sperme pré-éjaculatoires que l’homme peut éjecter sans s’en rendre compte, contiennent des spermatozoïdes suffisamment nombreux pour féconder l’ovocyte et entraîner une grossesse.

4 – La méthode du calendrier

Elle convient aux adeptes du calcul mais n’est cependant pas fiable, en raison de l’irrégularité d’un cycle menstruel. La période de fertilité est calculée à partir du premier jour des menstruations q uiest le premier jour du cycle, pour une période de six à douze mois, desquels on soustrait un certain nombre de jours.
Afin de déterminer le premier jour de fertilité, il faut soustraire 20 jours à la durée du cycle menstruel le plus court qui est de 26 jours– 20 = 6. La période de fertilité débute donc le 6e jour du cycle menstruel.

Pour identifier le dernier jour de fertilité, déduisez 10 jours de la durée du cycle menstruel le plus long qui est de 30 – 10 = 20. La période de fertilité prendra donc fin autour du 20e  jour du cycle menstruel.

La période de fertilité se trouve entre le 6ème et le 20ème jour du cycle menstruel, période durant laquelle il faut éviter d’avoir des rapports sexuels avec pénétration vaginale.

5 – La contraception par stérilisation

Le recours à ces méthodes est souvent irréversible et doit émaner d’une décision murement réfléchie. L’une consiste à faire une ligature des trompes de Fallope, qui sont sectionnées et suturées de manière à empêcher la rencontre de l’ovocyte et des spermatozoïdes.

Moins invasive que la ligature des trompes mais irréversible, la pose d’implants à l’entrée des trompes finit par les boucher. Chez les hommes, la vasectomie consiste à sectionner les canaux déférents, ces conduits qui mènent les spermatozoïdes des testicules vers le pénis. Comme précisé, c’est une solution définitive qui demande une mure réflexion.