3 choses qui arrivent à votre vagin lorsque vous ne faites plus l’amour
Nombreux sont les avantages d’une vie sexuelle saine et épanouie : faire l’amour régulièrement stimule votre système immunitaire, réduit votre stress, baisse votre pression sanguine et diminue les risques de crise cardiaque. Oh, et aussi, lorsque vous atteignez l’orgasme, une hormone appelée ocytocine – l’hormone de l’amour – est relâchée tout le long de votre corps. […]
Nombreux sont les avantages d’une vie sexuelle saine et épanouie : faire l’amour régulièrement stimule votre système immunitaire, réduit votre stress, baisse votre pression sanguine et diminue les risques de crise cardiaque. Oh, et aussi, lorsque vous atteignez l’orgasme, une hormone appelée ocytocine – l’hormone de l’amour – est relâchée tout le long de votre corps. Vous ressentez un bonheur intense et un sourire se dessine sur votre visage, renouant les liens avec votre partenaire.
Cependant, une vie sexuelle active et épanouie n’est malheureusement pas le lot de tout le monde, et pour les femmes, c’est le vagin qui trinque ! Même si certaines décident de rester célibataires pour des raisons spirituelles ou religieuses, parce qu’elles ne trouvent pas de partenaire adéquat ou à cause de mauvaises expériences, nous passons toutes par une période d’inactivité au moins une fois dans notre vie. Alors, qu’arrive-t-il à votre vagin lorsque vous n’avez pas de relations sexuelles pendant un long moment ?
1 – La prochaine pénétration pourrait vous faire mal
D’après le docteur Brett Worly, gynécologue au Centre Médical de Wexner à l’Université d’État de l’Ohio, que ce soit votre toute première fois ou votre première fois depuis longtemps, vous pouvez vous attendre à des sensations plutôt pénibles. En général, la pénétration douloureuse est la conséquence la plus indésirable d’un long célibat. Tout comme vous avez mal lorsque vous allez courir après une longue période passée devant votre télé, vous pourriez ressentir une certaine douleur après une période d’inactivité sexuelle « car vos muscles ne sont plus habitués à faire l’amour ».
Ce risque est d’autant plus élevé si votre célibat est dû à quelque chose de désagréable, comme une rupture difficile. « Les problèmes psychologiques qui pèsent sur une personne peuvent également être douloureux », explique Dr Worly. La solution ? Du lubrifiant, des préliminaires et une bonne communication avec votre partenaire sont indispensables. Worly conseille aux couples de commencer lentement, afin de « s’assurer que tout se passe bien, sans douleur. » Et si ça commence à faire mal, arrêtez. Essayez une autre fois, avec plus de préliminaires et de lubrifiant. Faire l’amour ne doit pas être un mal pour un bien.
2- Votre désir sexuel diminue
Même si un manque de désir sexuel peut s’avérer une vraie bénédiction en pleine période d’inactivité, vous perdez également tous les avantages qu’offre le sexe à votre santé.
Afin de remettre votre sex-appeal sur le marché, Richmond recommande une masturbation régulière. « Les orgasmes sont simplement bons », dit-elle, « qu’ils soient atteints grâce à vous ou à votre partenaire – votre corps vous remerciera pour toute cette production d’endorphines. » Point positif : la masturbation régulière vous rendra meilleure au lit : « Les personnes qui se masturbent ont tendance à être des amants plus attentionnés et à offrir plus à leur partenaire ».
3 – Vous pouvez subir une atrophie du vagin
Une fois dans la ménopause, faire l’amour semble devenir moins important… ERREUR ! Le taux d’œstrogènes produits baisse précipitamment pendant la ménopause, or le vagin ainsi que la vulve possèdent plus de récepteurs que n’importe quelle autre partie du corps, explique le docteur Barb DePree, gynécologue obstétricien. Une vie sexuelle inactive peut inciter le vagin à s’atrophier, c’est-à-dire que les parois du vagin se dessèchent, elles s’amincissent et sont même plus susceptibles de se déchirer.
Le docteur DePree recommande aux femmes qui n’ont pas de partenaire de se procurer elles-mêmes du plaisir régulièrement. Vous vous demandez à quel point le sexe est important ? « J’ai une patiente de 75 ans qui fait l’amour deux ou trois fois par semaine, » répond DePree.