Une femme de 84 ans refuse une offre d’un million de dollars, forçant un centre commercial à construire autour de sa maison

Publié le 14 avril 2023
MAJ le 25 novembre 2024

A un certain âge, l’argent ne vaut plus grand chose ! Un foyer heureux, c’est beaucoup plus important. C’est clair ! Edith Macefield, une femme de 84 ans, refuse une offre d’un million de dollars pour quitter sa maison. Elle force les promoteurs à construire un centre commercial autour de sa maison. Sacré personnage ! Découvrez un peu plus sur cette célèbre histoire. C’est parti !

Ça se passe à Seattle, Washington, aux États-Unis. Une retraitée qui vivait dans sa maison depuis plus de 70 ans a refusé une offre de plusieurs milliers de dollars pour déménager. Ainsi, elle oblige les promoteurs à construire un complexe commercial autour de sa demeure. “Je ne veux pas bouger, je n’ai pas besoin d’argent. L’argent ne signifie rien pour moi” a-t-elle déclaré ! comme relayé par le New York Times.

La maison d’Edith Macefield, la propriété qui a inspiré le film “là haut “

Dans le coin nord du quartier Ballard de Seattle, entre la 15ème et la 46ème rue, se trouve une petite maison, coincée entre un trader et un centre de fitness. Eh bien, c’est la propriété de la défunte Mme Edith Macefield. La propriétaire de 84 ans, qui avait acheté la maison en 1952 avec sa mère, était attachée à sa maison et a refusé de quitter la propriété pour éviter le stress du déménagement. Mais pas que ! Celle-ci a refusé une offre d’un million de dollars. Bien que la propriété ne valait pas grand-chose en soi, les promoteurs lui ont d’abord fait une offre de 750 000 $ avant de l’augmenter à un million de dollars. Mais en vain ! Cette attitude inébranlable a fait d’Edith Macefield une sorte de héros populaire. Encore heureux ! Au cours des longues négociations, la défunte s’est liée d’amitié avec les promoteurs du projet.

La maison d’Edith Macefield

La maison d’Edith Macefield.

Edith Macefield a continué donc d’habiter dans cette petite maison achetée dans les années 50, jusqu’à sa mort. Lorsque les grues dominaient son toit, elle augmentait le volume de sa télé ou de sa musique d’opéra préférée.

La propriété d’Edith Macefield dans les années 90

La propriété d’Edith Macefield dans les années 90.

Au cours de la construction, la propriétaire a noué une relation d’amitié assez spéciale, avec Barry Martin, le directeur principal de la construction du projet. Martin a accompagné Edith, dont l’état de santé était en déclin, pendant deux ans en soins intensifs pour personnes âgées. Il a passé de longues nuits à ses côtés : les histoires de la seconde guerre mondiale et les aventures d’évacuation des camps de concentration, Il les connait par coeur !

Après un long combat contre le cancer du pancréas, Edith décède en 2008. Elle a été enterrée au cimetière Evergreen Washelli, à Seattle. Elle avait perdu son unique enfant quand il avait 13 ans. Elle ne pouvait donc pas laisser sa maison a quelqu’un d’autre que Martin. Au chômage, ce dernier sera contraint de vendre la propriété. La défunte lui a donné l’autorisation de vendre avant de décéder. C’est déjà ça !

En 2009, les producteurs de Disney ont attaché des ballons sur le toit de la maison, et l’ont utilisé en guise de lien promotionnel avec leur film “Up”.

En 2013, le premier Macefield music festival s’est tenu à Ballard, un événement qui comprenait plusieurs genres musicaux dans plusieurs lieux différents. Un moyen abordable d’explorer le paysage actuel de la musique à travers la ville de Seattle !

Autre chose ! BBC radio 4 a diffusé une pièce, The macefield plot, écrite par Daniel Thurman et réalisée par David Hunter. De belles initiatives à la mémoire de la brave Edith Macefield !

Pourquoi s’attacher émotionnellement à une maison ?

Selon la psychologue Anne Busho, bien que la maison ne soit qu’un bâtiment, elle peut être remplie de souvenirs et d’espoirs. Et l’attachement est parfois très fort car à long terme, une relation se construit avec cette maison qui devient « notre maison ». Raison pour laquelle certaines personnes ont du chagrin à quitter une demeure dans laquelle ils ont construit plein de rêves…Et ce n’est pas toujours une question d’argent !