Le docteur sans coeur laisse tomber le nouveau-né par terre et dit à la maman « C’est bon, tu en auras d’autres »
Cette mère a vécu un véritable cauchemar le jour de son accouchement. Et pour cause, un médecin sans cœur a jeté son bébé mort-né par terre à la minute où il est venu au monde. Pour la « rassurer », il lui a dit qu’elle était jeune et qu’elle pouvait toujours avoir d’autres enfants. Un propos monstrueux de la part d’un homme censé l’aider à vivre le plus beau jour de sa vie. Ce témoignage affligeant nous est relayé par nos confrères du site britannique The Mirror. Récit d’un acte obstétrique criminel.
« Vous pourrez toujours avoir d’autres enfants » Ce sont les propos abominables d’un gynécologue obstétricien qui a jeté un bébé mort-né par terre. Aujourd’hui elle raconte sa souffrance dans un blog parental où elle témoigne de ce véritable traumatisme.
Kristal Amezquita souhaitait ardemment un enfant et avait même organisé une baby shower pour se réjouir de cet heureux évènement. Elle comptait les jours pour accueillir son petit garçon dans sa vie.
Des complications de grossesse
Si Kristal attendait avec impatience la venue au monde de son fils qu’elle avait déjà appelé Ian, sa grossesse n’a pas été de tout repos. La raison ? Elle ressentait de fortes douleurs que les médecins ont justifiéespar la croissance du fœtus.
A 21 semaines, ces derniers prédisaient que l’accouchement allait se dérouler sans accrocs puisqu’ils n’observaient « aucune anomalie. » Le lendemain, la souffrance est devenue intenable et la femme a dû être immédiatement conduite aux urgences après qu’elle ait perdu les eaux.
Une fuite du liquide amniotique
Après son admission aux urgences, les médecins ont constaté que la fuite de ses eaux était affolante. Le bébé avait besoin de ce liquide amniotique pour survivre. Les docteurs lui ont alors donné le choix entre l’administration de médicaments ou celle d’un accouchement naturel.
Kristal a choisi la dernière option mais le nouveau-né n’a pu être sauvé. « J’étais tellement sous le choc, le médecin l’a laissé tomber quand il est sorti et ne cessait de me dire: » C’est bon, tu es jeune, tu en auras plus, TU vas bien. » Des mots odieux qui ont dévasté la jeune femme qui attendait tant cet enfant.
Des adieux dévastateurs
La maman de Kristal a également témoigné de l’inhumanité de ces médecins. « J’ai l’impression qu’il allait être jeté avec toutes les ordures. Comme il était si petit, il a glissé et ils n’ont pas réussi à l’attraper » se désole-t-elle. Les parents en deuil sont depuis, restés à l’hôpital pour dire adieu à celui qui aurait pu être leur enfant.
Ces derniers ont constitué une boite où ils avaient mis toutes les affaires du bébé à naître ainsi qu’une plaque de ses mains et de ses pieds. Des traces que leur a remise l’infirmière qui a aidé Kristal à accoucher. « « Il n’est jamais oublié et il est toujours dans nos pensées et nos prières. Je sais qu’il est dans mon cœur et cela me réconforte » s’émeut celle qui a perdu un être qu’elle allait aimer plus que tout au monde. Tragiquement, le petit Ian est mort mais reste éternellement dans le cœur de ses parents qui se réjouissaient de l’accueillir.
La perte d’un enfant à naître : un tabou familial
Véritable traumatisme dans la vie d’une mère, cette épreuve dévastatrice est d’autant plus dure qu’elle perdure comme un tabou avec un processus de deuil difficile. « Tu en auras d’autres » « C’est pas grave, il était petit » sont autant de remarques blessantes qui minimisent cette souffrance maternelle profonde. Il est donc important de reconnaître l’existence du bébé mort-né et en parler naturellement au même titre que la perte d’un enfant.
Pour surmonter le deuil périnatal, il est également important de le vivre entièrement avec des rituels comme celui d’organiser des funérailles et de pouvoir lui donner un prénom. Une façon de considérer cet enfant et de lui donner une vraie place dans la famille. La maman qui a perdu un enfant à la naissance doit également exprimer ses émotions et ne pas céder au tabou qui se produit lors de ce deuil particulier.