Manque de Sexe. 6 choses qui arrivent à la santé quand on ne fait plus l’amour
Il arrive parfois qu’une personne passe par une période d’abstinence, plus ou moins longue, pour plusieurs raisons. Fatigue, déception sentimentale, surcharge de travail, décision personnelle ou difficulté à trouver le bon partenaire peuvent faire qu’une personne décide de mettre sa vie sexuelle à l’arrêt, pendant un certain temps. Pourtant, plusieurs experts ont révélé que le plaisir sous la couette avait de nombreux avantages sur la santé.
1. Une baisse des défenses immunitaires
Le système immunitaire est composé d’un ensemble de cellules dont la fonction est de combattre les bactéries et les microbes qui peuvent s’attaquer au corps. Quand les défenses immunitaires fonctionnent de façon optimale, l’organisme lutte efficacement contre les infections et les maladies qui peuvent survenir. Selon une étude menée par la Wilkes University, les personnes qui s’adonnent à des relations sexuelles à raison d’une ou deux fois par semaine sont mieux protégées des agents pathogènes. De par la sécrétion des immunoglobulines A, des anticorps qui luttent contre les microbes, leur système immunitaire leur garantit une protection contre les maladies.
2. Un stress chronique
Le stress est qualifié du mal du 21ème siècle. Nous passons tous par des moments de stress, dus à nos obligations incessantes et aux aléas qui peuvent en découler. Toutefois, il semblerait qu’une vie sexuelle épanouissante puisse atténuer ces émotions néfastes pour le corps. D’après une étude, le manque de sexe est étroitement corrélé au stress ressenti par un individu. Une explication scientifique existe pour justifier ce lien : avoir un rapport sexuel favorise la libération des endorphines, aussi connus sous le nom d’hormones du bien-être, et réduit la sécrétion de cortisol, hormone associé au stress. Une raison de plus de faire l’amour plus souvent !
3. Un manque de motivation et une baisse de la productivité au travail
Certaines personnes se sentent pris au piège d’un travail stressant ou routinier, qui ne leur apporte aucune satisfaction. S’en suit alors un manque de motivation et une humeur morose. Et si la solution était de vous adonner plus souvent aux plaisirs de la chair ? D’après une étude menée par l’Oregan State University, être actif sexuellement booste les performances, la motivation et le bien-être au travail. “Le maintien d’une relation saine qui inclut une vie sexuelle épanouissante aide à rester heureux et engagés dans leur travail, ce qui profite aux employés et aux organisations pour lesquelles ils travaillent”, affirme Keith Leavitt, professeur au College of Business de l’Oregan State University.
4. Des risques de troubles cardiovasculaires
D’après une étude scientifique publiée par The American Journal of Cardiology, les hommes qui ont des rapports sexuels au moins deux fois par semaine ont moins de risques d’être atteints de troubles cardiovasculaires. Une activité sexuelle régulière pourrait alors être de mise pour prévenir les maladies cardiovasculaires.
5. Des troubles du sommeil
Généralement, les personnes qui présentent des troubles du sommeil sont sujettes à l’anxiété. Ressasser des événements passés, appréhender l’avenir et ruminer des pensées négatives sont autant de facteurs qui peuvent retarder l’endormissement ou provoquer des réveils intempestifs la nuit. Grâce à son effet anti-stress, le sexe peut s’avérer bénéfique pour lutter contre les troubles du sommeil. Comme le démontrent les scientifiques, l’orgasme qui résulte d’une relation sexuelle améliore considérablement la qualité du sommeil.
6. Des difficultés à reprendre une vie sexuelle plus tard
Pour la femme comme pour l’homme, une longue période d’abstinence peut se traduire par des difficultés à s’adonner au sexe plus tard. Selon une étude scientifique, une baisse de la fréquence des relations sexuelles chez une femme avant la ménopause peut engendrer une dyspareunie. Cette dernière est une douleur d’intensité variable qui se manifeste lors d’une relation sexuelle. Par ailleurs, une étude publiée par The American journal of Medicine a indiqué que pour les hommes, des relations sexuelles régulières peuvent prévenir le risque de souffrir de dysfonction érectile après 55 ans.