Ce couple de personnes âgées a été surpris en train de faire l’amour dans un train

Publié le 26 août 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Faire l’amour dans un train. C’est le délit de ce couple de sexagénaires qui ont décidé de braver l’interdit dans un transport commun. Ils ont été surpris par la police en plein préliminaires à Londres. Ce témoignage nous est relayé par nos confrères du New York Daily News. Récit d’un exhibitionnisme qui a été sanctionné par les autorités.

Pour pimenter leur vie sexuelle, Raymond et Deborah, un couple respectivement âgé de 64 et 57 ans ont fait l’amour dans un train bondé de Londres. Des contrôleurs les ont surpris en plein ébats alors qu’il était accompagné de leur petit-fils. Un attentat à la pudeur manifeste perpétré devant d’autres enfants.

Des enfants spectateurs

Si faire l’amour en public est passible d’emprisonnement, cette histoire est d’autant plus grave qu’ils ont eu des relations sexuelles devant leur petit-fils qui leur demandait d’arrêter. Selon un témoin, il y’avait d’autres enfants âgés de un à six ans présents dans le transport public.

Des agents sont immédiatement intervenus mais Deborah Tobyn a donné une fausse identité. Patrick Duffy, le procureur de la ville a expliqué qu’il y’avait des mineurs dans le wagon. « C’est un comportement obscène » a-t-il dénoncé. Les deux délinquants seront punis de cet attentat à la pudeur aggravé par la présence de jeunes gens.

train anglais

nydailynews

Arrestation imminente

Après avoir été interpellés, le couple est descendu du train avant leur destination mais ont été intercepté par un membre de la sécurité. Convoqués à la cour, la quinquagénaire a d’abord clamé son innocence avant d’enfin plaider coupable. Samantha Leigh, juge en charge de l’affaire s’est montrée clémente vis-à-vis du compte. « C’est inadmissible mais je suis bien consciente de l’âge et de l’absence de condamnations antérieures » statue-t-elle. Puis d’ajouter :« Ils sont tous les deux adultes et ils sont capables de prendre leurs propres décisions. »

Un cas similaire en Espagne

Plus récemment, un couple a été surpris en plein métro en train d’avoir des relations sexuelles. Si ces individus sont également coupables d’attentat à la pudeur, ils ont en sus violé les mesures de confinement car le délit a eu lieu le 31 mars. La fréquentation du transport public avait alors baissé de 90% et ils ont été interpellés alors qu’ils étaient dans une cabine photo. Un double délit donc pour ces accusés pris en flagrant délit par les agents de sécurité qui ont pu intervenir grâce aux caméras de surveillance. « Nous avons pu voir l’homme pris sur le fait alors qu’il remontait son slip qui se trouvait au niveau des chevilles » précise l’employé public. Ce dernier a tourné une vidéo de son intervention.

L’exhibitionnisme : quand il dépasse le fantasme

Selon le DSM, l’exhibitionnisme est une paraphilie qui consiste à pratiquer une activité sexuelle dans un lieu public. Cette excitation provient du fait d’être vu ou de la possibilité d’être surpris. Si certains ressentent le désir d’être vus, d’autres sont stimulés par la prise de risque. Si cette tendance est pathologique, elle est considérée comme un trouble psychiatrique et peut être traitée par une thérapie. Selon les données de l’organisme des spécialistes des maladies mentales, environ 30% des délinquants sexuels sont des hommes et il existe un risque de 20 à 50% de récidive.

Selon le diagnostic de ce conglomérat de médecin, un trouble exhibitionniste n’est confirmé que si les passages à l’acte sont présents depuis environ six mois et si les patients ont agi avec une personne non consentante. Cette conclusion peut également être établie si ce fantasme leur cause une détresse ou altère leur fonctionnement. Dans ce cas, une psychothérapie et une médication avec des ISRS (inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine) ou des antis androgènes peut être envisagée. Si ce fantasme peut être communément admis dans les lieux dédiés comme les clubs libertins ou échangistes, cela est sévèrement puni par la loi en raison du préjudice moral de ceux qui assistent à un attentat à la pudeur.