Contaminé par le nouveau coronavirus, un journaliste raconte son traitement à l’hydroxychloroquine

Publié le 24 septembre 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Au coeur de la polémique depuis plusieurs mois, l’hydroxychloroquine divise. Préconisée par Didier Raoult pour combattre le coronavirus, elle a été critiquée à maintes reprises pour ses effets secondaires ou encore son inefficacité. Déclaré positif au Covid-19, Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a choisi de suivre le traitement controversé de l’infectiologue. Il témoigne de son état de santé dans un article relayé par France Bleu. 

Alors que les avis divergent à son sujet, le journaliste marseillais décide tout de même de tenter sa chance. Victime de violents symptômes, il raconte les effets de la maladie, le traitement à l’hydroxychloroquine et ses effets quasi-immédiats.

Paul Molga est déclaré positif au coronavirus

Tout commence lorsque les premiers symptômes de la maladie se manifestent pour le journaliste le 13 septembre. Mal de tête, fatigue exacerbée, frissons, courbatures violentes, “C’est quelque chose de nouveau dans l’organisme, ce n’est pas vraiment une grippe, c’est plus violent que ça”, témoigne le journaliste.

“On se sent habité, par des êtres, des virus qui sont inconnus du corps”, poursuit Paul Molga pour étayer ses propos. C’est alors qu’il prend la décision de se rendre à l’IHU Méditerranée Infection pour se faire tester au Covid-19. Rapidement, le diagnostic est établi. Après une série d’examens, on lui propose le traitement du Pr Raoult.

Le journaliste n’était “ni anti, ni pro Raoult”

Avant de faire son choix, le journaliste déclare qu’il n’avait pris aucune position à l’encontre du professeur marseillais mais déclare avoir été curieux d’essayer ce que certaines personnes qualifient de “potion du druide”. Après avoir entendu de nombreux témoignages de personnes ayant guéri en suivant le traitement préconisé par Didier Raoult, il a choisi de le tester pour soigner sa maladie. Pourtant, ses effets secondaires ont souvent été pointés du doigt.

Il avoue également être étonné par la violence à l’encontre d’un médicament dont les effets sont connus depuis 70 ans. “On a quand même parlé de poison”, souligne Paul Molga puis d’ajouter “il y a plusieurs continents qui en prennent régulièrement. On n’a pas parlé de taux de mortalité associé à la prise de médicament. »

Paul Molga donne des détails sur son traitement

Une fois qu’il a donné son accord pour suivre le protocole du directeur de l’IHU, le journaliste raconte avoir commencé le traitement le mercredi 16 septembre, soit trois jours après l’apparition de ses premiers symptômes. Sa prescription ? De l’azithromycine, 1 fois par jour pendant 5 jours, révèle l’article de France Bleu, puis de l’hydroxychloroquine, à raison de 3 fois par jour, associée à du zinc.

“Mercredi soir, je prends les premiers médicaments. Jeudi matin, je sens que la charge virale a déjà diminué et la plupart des symptômes se sont atténués. », témoigne-t-il.

Il raconte des effets quasiment immédiats

Si le journaliste est aussi satisfait, c’est parce qu’il aurait vu ses symptômes disparaître au bout de quelques jours seulement, malgré la nécessité de poursuivre son traitement pendant 10 jours. Un protocole préconisé par certains et décrié par d’autres dans le milieu médical et scientifique, notamment en raison de la méthodologie employée lors d’études menées par Didier Raoult.

“C’est ma vérité, ce n’est pas une vérité absolue”

Malgré les effets positifs du traitement à l’hydroxychloroquine, Paul Molga nuance la spécificité de son cas, en rappelant que cela reste “sa vérité” et non “une vérité absolue”. “Moi j’ai pu le tester, je vois les effets et je vois aussi les gens qui n’ont pas pris de traitement et dont les symptômes traînent des semaines, voire des mois », confie le journaliste.

Ce mardi 22 septembre, il évoque même la “guérison”, soulignant ne plus avoir “aucun symptôme”. Un cas porteur d’espoir mais qui s’oppose tout de même à de nombreuses études qui remettent en cause l’efficacité de la molécule antipaludique dans la lutte contre le coronavirus.