Apprenez à dire « NON » à vos enfants pour qu’ils ne soient pas des « enfants gâtés » qui ne vous respectent plus

Publié le 10 octobre 2020
MAJ le 26 novembre 2024

La vie d’un parent est loin d’être un long fleuve tranquille. C’est encore plus le cas des parents qui disent oui à tout. Car bien qu’ils croient que cela rendra leur tâche facile, paradoxalement, c’est bien le contraire qui se passe. Résultat, ils gâtent les petits sans réaliser qu’en réalité, ils ne leur rendent pas service. Afin que vos enfants soient plus à même d’assimiler des valeurs de respect, nous vous apportons les méthodes à prendre en compte.

Si le parent ne se permet pas de dire « non » quand il le faut, il expose son enfant à une confusion. Celle de ne pas savoir comment gérer la frustration de ne pas obtenir ou faire les choses qu’il désire.

Les accès de colère et la nécessité de prise de conscience de l’enfant

Tous les parents craignent les crises de colère de leur enfant, encore plus si c’est en public. Cela constitue le lot des enfants gâtés et c’est une particularité souvent négligée car on veut la taire par n’importe quel moyen parfois.

Pour la précision, un enfant en proie à la crise de colère ne veut pas foncièrement dire qu’il est gâté. En effet, cela dépend aussi de l’âge et il appartient aux parents d’y faire face comme le souligne Etre Parents.

L’idée sera donc d’éviter que l’enfant ne connaisse pas ses limites et de comprendre la façon dont il doit se comporter. Pour ce faire, au lieu de lui interdire les choses, il faut plutôt l’aider à développer suffisamment de conscience. De cette façon, il tiendra compte de ses capacités et de son âge en tant que guides de ses actions. Le caprice sera donc revu à la baisse.

petitefille

Crise de colère de l’enfant. Source : Etre parents

Violeta Alcocer, spécialiste du courant de maternage formule : « Ce que nous voulons obtenir c’est que l’enfant développe le véritable désir de coopérer sans la menace d’une punition ou d’une récompense ; c’est-à-dire que notre fils ou notre fille parvienne à s’autoréguler, sans dépendre d’une surveillance constante”. Si l’enfant arrive à assimiler des valeurs qu’il a décidé de respecter, il devient alors le gardien de sa propre personne au gré du temps.

Définir les limites

« La liberté des uns, s’arrête là où commence celle des autres » cette maxime peut très bien être attribuable aux enfants. Car s’ils entretiennent une relation saine avec eux-mêmes, il est naturel qu’ils en fassent de même avec autrui.

Leur dresser des limites c’est surtout savoir allier ses propres besoins avec ceux des enfants. Avec harmonie. Il y a ainsi un travail mutuel entre enfants et parents en termes d’attentes. Ces dernières se posent comme références dans la définition des limites souligne la spécialiste Violeta Alcocer.

Le « non » est insuffisant

Dire « non » pour le dire, est loin de constituer une solution. Comme le précise l’experte en maternage, les théories qui recommandent le « non » systématique, « invitent à considérer que la frustration active, à savoir le fait de nier volontairement les désirs de l’enfant, est nécessaire et incite la croissance car c’est ce qu’il rencontrera dans la vie ». Un rappel de nuance qui précise la nécessité d’enseigner le respect plutôt que l’obéissance et la peur à vos enfants.

Le « non » ferme est à utiliser quand le comportement de l’enfant est en totale inadéquation avec ce que nous considérons comme des valeurs de respect à titre d’exemple. Quand ses actions sont susceptibles de rompre l’équilibre de cohabitation. Il convient de rappeler pour l’occasion certaines des erreurs que peuvent commettre des parents qui peuvent gâter un enfant.

Communiquer pour se comprendre

Le recours à la tendresse est un état d’esprit à privilégier selon la recommandation de l’écrivaine Rosa Jove. C’est une technique qui aide à faire face aux crises de colère de l’enfant.

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Signe d’affection des parents à l’égard de leur enfant. Source Etre parents

La condition à la réussite du processus est de travailler sa maîtrise de soi ainsi que sa patience. Première chose à faire, s’observer et identifier les situations qui vous mettent en colère et que vous gérez difficilement. D’autre part, il faut être en mesure de constater les points faibles de votre enfant afin de lui expliquer la raison pour laquelle il ne peut pas obtenir quelque chose. La précision sur laquelle s’appuiel’auteur est de lui rappeler votre amour à son égard malgré vos désaccords et refus.