Un garçon de 4 ans dit à sa mère qu’il se souvient de sa fausse couche où il est “mort”, qu’il est « devenu un ange » qui est “revenu à la vie”

Publié le 5 novembre 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Habituée à documenter son quotidien avec ses enfants sur les réseaux sociaux, Laura Mazza a publié un message surprenant rapportant les propos de son fils Luca. A 4 ans à peine, le petit garçon aurait révélé à sa maman qu’il serait le bébé issu d’une précédente fausse couche qu’elle a subie. Ce récit troublant a été relayé par The Sun. 

Cette maman et blogueuse d’un site dédié aux parents livre un témoignage étrange. Son fils de 4 ans lui a fait une confession qui l’a émue et lui rappelle un souvenir de son passé qu’il ne connaissait pas. Ce petit garçon de 4 ans lui a dit qu’il était « mort » dans son ventre avant de renaître. Une réminiscence qui fait écho à sa précédente fausse couche.

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Laura accompagné de ses deux enfants – Source : Laura Mazza – Mum on the Run / Facebook

Un souvenir troublant

« J’étais un ange avant de revenir à toi » lui a expliqué l’enfant. Une phrase qui a bouleversé Laura, qui avait perdu son bébé peu avant sa naissance. En publiant un message pour ses milliers d’abonnés sur Instagram, la maman raconte que cette fausse couche lui a provoqué des saignements considérables. « Je me souviens avoir eu un test de grossesse positif et quelques jours plus tard, de mauvaises douleurs et des règles abondantes » confie-t-elle. Après avoir perdu son bébé, elle est tombée enceinte de son enfant immédiatement. « J’ai toujours pensé que l’esprit de mon bébé mort était sur cette terre avant mais je n’étais pas prête à voir mes soupçons confirmés » écrit la jeune maman.

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La maman a vécu une expérience étrange en donnant le bain à son fils – Source : Instagram

Son esprit cherchait sa mère

C’est au moment où elle lui faisait prendre son bain que son fils lui a fait ses confessions troublantes, indique The Sun. « J’ai vécu dans ton ventre, j’étais là mais ensuite je suis mort » raconte l’enfant de 4 ans.

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Le fils de Laura lui a confié que c’était un ange dans son ventre avant de renaître – Source : Instagram

La mère confie avoir été choquée de ces propos alors qu’il ignorait sa fausse couche. Il a continué en lui révélant qu’il était dans son ventre avant de mourir. Pour lui, son esprit continuait à chercher sa mère partout avant de revenir et qu’elle ne l’entendait pas. S’en est suivi ensuite des souvenirs qui ont bouleversé Laura. Le petit Luca lui a fait un récit précis sur sa naissance qui a tout de suite succédé à la fausse couche. Un événement dont la mère ne lui a fait aucun cas. Ce dernier peut changer la vision de la vie et être porteur d’un véritable traumatisme.

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Laura et Luca – Source : Instagram

« Nos bébés savent qui sera leur mère avant d’exister »

« Je suis devenu un ange. Tu m’as manqué alors j’ai voulu revenir vers toi, alors j’étais de nouveau un bébé dans ton ventre et puis je suis né de nouveau » se remémore-t-il. Ces mots ont fait fondre la maman en sanglots tant elle était ébranlée. Cette blogueuse raconte qu’elle n’avait jamais eu de dialogue concernant les anges avec Luca. « Nos bébés savent qui sera leur mère avant même d’exister . C’est la preuve qu’ils nous choisissent vraiment et que leur âme est toujours avec nous dans cette vie ou dans la suivante » conclut-elle, émue. La fausse couche est un bouleversement dans la vie d’une femme. Ce témoignage le prouve et sensibilise à cet évènement douloureux.

Surmonter une fausse couche, une épreuve difficile

Interrogée par nos confrères de Psychologies, la psychothérapeute Chantal Haussaire-Niquet parle de cet évènement comme un potentiel traumatisme de la vie d’une femme. « La perte de l’enfant à venir est d’autant plus douloureuse qu’elle est encore trop souvent banalisée par les médecins et l’entourage [..] Une femme qui fait une fausse couche doit faire le deuil de son bébé » soutient l’experte. Elle explique que même si l’enfant n’est pas né, la souffrance résulte de l’investissement lors d’une grossesse désirée.

La spécialiste de la question mentale condamne également les phrases utilisées par les proches pour consoler lors de cette souffrance. Rappeler à cette dernière qu’elle pourra « faire d’autres enfants » ou « que ce sont des choses qui arrivent » n’aident pas et isolent la personne qui a subi une fausse couche dans cette épreuve et l’ empêchent de s’exprimer et de se libérer. Au-delà du traumatisme, il s’agit d’un évènement qui provoque une douleur physique. Cette femme témoigne de cette souffrance dans une lettre émouvante.