Un couple qui a été surpris en plein ébats sexuels dans les toilettes d’un bar a été puni par la police

Publié le 22 mai 2021
MAJ le 26 novembre 2024

À moins qu’ils soient exercés en excès, les fantasmes sont loin d’être des manifestations perverses. Ces expressions de l’imaginaire chapeautent la vie de plusieurs individus, mais peu osent en parler. Certains même, s’y livrent en dépit des conséquences comme c’est le cas de ce couple qui s’est livré à des ébats sexuels dans les toilettes d’un pub. Le journal britannique Express en délivre les faits.

Le couple a été surpris en plein ébats sexuels dans les toilettes du pub Wetherspoon’s. Quelques instants après, ils ont dû mettre fin à leur moment d’intimité quand ils ont constaté une grande querelle qui les guettait.

Le personnel leur demanda de quitter la cabine, mais le couple a refusé de sortir. Suite à quoi, la police les en a fait extirper et asperger de poivre après une réaction menaçante du couple.

Haylet et Hopps ont été surpris en train d’avoir des relations sexuelles dans les toilettes publiques d’un pub – Source : Express

Transportés à moitié nus hors du pub

Ce soir-là, Lee Hopps, 30 ans et Hayley McClory, 23 ans, buvaient au Wetherspoon alors qu’ils étaient en train rompre. La soirée a commencé de cette manière pour à la fin terminer par leur départ des lieux, leurs corps à moitié dénudés.

Leur réaction menaçante à l’égard des agents de police leur a valu d’être aspergés de poivre et d’être condamnés à une amende par la suite, rapporte le journal Express.

L’agressivité de Hopps était telle que l’officier a été contraint de tirer son spray incapacitant en le dirigeant vers l’homme en furie. Suite à quoi l’officier le met au sol puis l’arrête. Alors que Hopps se débattait en essayant de se libérer, il continuait à maltraiter la police.

« Pendant ce temps, Mlle McClory sort des toilettes dans un état un peu affligé. Elle est à moitié nue et son pantalon est autour de ses jambes » a déclaré Michael Rose, un des officiers. Elle se dirige vers les officiers d’une manière également agressive et elle aussi, est aspergée d’incapacitant. »

Hopps et Hayley admettent leurs torts

Depuis l’incident, le couple s’est séparé en reconnaissant leur délit d’ordre public. L’homme travaille trois jours par semaine en tant que couvreur, tandis que McClory Hayley est sans emploi et a de nouveau un petit ami. Cette dernière a admis avoir déjà causé des dommages à une couverture de police d’une valeur de 12 euros, en la déchirant.

Haylet McClory, 23 ans – Source : Express

Aux magistrats, la défense, en le nom de Andrew Clinton, a décrit le cas comme étant inhabituel. Il a déclaré : « Au moment de cette infraction, ces deux accusés étaient au milieu d’une rupture de leur relation. C’était du long terme, cela a duré huit ans. Il est juste de dire qu’aucun de ces deux accusés ne peut se souvenir d’une grande partie de ce qui s’est passé dans ce pub. »

Selon ce dernier, Hopps et Hayley « ne se souvenaient pas de grand-chose de l’incident ». La femme aurait prétendu que ‘la première fois qu’elle était au courant de quoi que ce soit, c’était dans les cellules de la police » a confié Andrew Clinton qui pense que ce doit être la même chose du côté de Hopps.

Quant aux amendes respectives des deux accusés, celle de Hopps s’élève à environ 632 euros, tandis que celle de Hayley, à 228 euros.

Faut-il systématiquement réaliser ses fantasmes ?

Selon la psychoclinicienne Yvonne Poncet-Bonissol, il est tout à fait normal d’avoir des fantasmes. D’ailleurs, bien que certains puissent paraître immoraux, il en existe bien des populaires. Yvonne Poncet-Bonissol déclare que les fantasmes « sont un indicateur de bonne santé de la libido ». Elle nuance toutefois.

En effet, cela ne veut pas dire qu’il faille systématiquement passer à l’acte, car aussitôt réalisés, ces « petits scénarios imaginaires perdent tout leur pouvoir ‘magique’ ».

Elle explique cela par le besoin de notre cerveau de fantasmer afin de nourrir ses appétits. Seulement, le passage à l’acte peut ne pas à être à la hauteur de l’idée qu’on s’en faisait. En d’autres termes, fantasmer c’est surtout stimuler davantage le désir sexuel.

« S’il n’est pas recommandé pour la santé du couple, et pour soi-même, de réaliser les fantasmes (dans ce domaine, les hommes passeraient plus volontiers à l’acte que les femmes. Plusieurs fantasmes restent d’ailleurs occultés par des femmes qui n’osent pas en parler, tandis que ceux des hommes restent globalement plus connus), il peut être à l’inverse très émoustillant et bénéfique de les évoquer dans le creux de l’alcôve lors des jeux amoureux. De souffler des mots audacieux, de murmurer des allusions imagées, bref, de se faire du cinéma », a précisé la psychoclinicienne.