Un papa construit un parc à thème de 32 millions d’euros pour sa fille handicapée et le rend également gratuit pour les autres enfants handicapés

Publié le 23 janvier 2024
MAJ le 25 novembre 2024

On dit que la nécessité est la mère de l’invention, une vérité que Gordon Hartman a découvert de manière poignante en voyant sa fille éprouver des difficultés à se faire des amis dans une piscine pendant leurs vacances. Le cœur déchiré, le papa a décidé d'offrir un espace de jeu meilleur qui répondrait à tous les besoins de sa fille bien-aimée ainsi qu’à tous les enfants handicapés.

L’amour d’un parent pousse à faire l’impossible pour son enfant, peu importe le coût. Gordon Hartman est un père exemplaire qui a choisi le bonheur de sa petite fille autiste en construisant à son honneur un parc à thèmes adapté aux besoins de l’enfant handicapé. Une histoire inspirante qui nous plonge dans une réflexion profonde, relayée par le magazine People, dans un article publié en août 2017.

Il construit un parc à 35 millions de dollars (32 Millions d’euros) pour faire plaisir à sa fille

Gordon Hartman avec sa fille Morgan

Gordon Hartman avec sa fille Morgan.

Lorsque Gordon Hartman a vu que sa fille Morgan, âgée de 12 ans, a du mal à s’intégrer avec d’autres enfants dans une piscine pendant leurs vacances en famille, il a eu le cœur en miettes. Cet incident l’a conduit à chercher un endroit adapté aux besoins cognitifs et physiques des enfants autistes, où sa fille pourra jouer sereinement. N’ayant rien trouvé, Il a donc décidé de le construire lui-même en investissant 35 millions de dollars.

Ainsi est né Morgan’s Wonderland à San Antonio, au Texas, en 2010, conçu pour être un lieu où aucun enfant ne se sentirait discriminé ou désavantagé.

Morgan’s Wonderland : un parc inédit destinés aux enfants handicapés

Une fille à mobilité réduite joue jovialement au parc

Une fille à mobilité réduite joue jovialement au parc.

Morgan’s Wonderland se présente comme le premier parc à thèmes au monde entièrement pensé pour répondre aux besoins cognitifs et physiques des enfants handicapés. C’est un lieu où aucune barrière ne sépare les enfants, qu’ils aient des besoins spéciaux ou non. « C’est un parc pour 100 pour cent des gens, pas pour 90 ou 80 pour cent d’entre eux, c’est pour tout le monde, peu importe leurs besoins particuliers », souligne Gordon avec fierté. « C’est ce qu’était mon rêve », ajoute-t-il.

A 53 ans, Gordon, père et fondateur de “La Gordon Hartman Family Foundation”, a consacré sa vie à aider les enfants handicapés. Après la vente de sa société de construction en 2005, il a donné naissance à ce projet ambitieux.
Le fameux parc propose plus de 25 attractions entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite, dont un train, une aire de jeux et une grande roue. Enfin, Gordon n’a pas omis d’intégrer l’option des bracelets munis de GPS afin de localiser les enfants autistes qui risquent de se perdre.

Depuis son ouverture, Morgan’s Wonderland a accueilli plus d’un million de visiteurs, et plus d’un tiers de son personnel est composé de personnes ayant des besoins spéciaux. Bien que le parc soit majoritairement financé par les dons et fonctionne à perte, il propose une entrée gratuite pour les personnes handicapées. Une belle preuve d’altruisme et de noblesse humaine.

Comment intégrer l’enfant autiste dans la vie sociale ?

Selon un article publié par le site autisme infoservice, l’intégration d’un enfant autiste dans la société nécessite une approche extrêmement attentive. Créer des opportunités d’interaction dans des contextes adaptés, tels que des espaces dédiés à des activités spécifiques, joue un rôle crucial. D’ailleurs, les Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM) se profilent comme des espaces bienveillants pour favoriser ces interactions sociales. Ce sont des associations indépendantes qui permettent aux enfants autistes de se rencontrer, d’échanger et de participer à diverses activités afin de favoriser leur inclusion et d’éviter l’isolement.