Un tout-petit affirme se souvenir d’avoir été assassiné dans une vie antérieure et identifie l’endroit où il a été enterré

Publié le 15 avril 2025
Un tout-petit affirme se souvenir d’avoir été assassiné dans une vie antérieure et identifie l’endroit où il a été enterré

Peut-on vraiment se souvenir d’une vie passée ? À trois ans, un petit garçon vivant sur le plateau du Golan a profondément marqué sa famille, sa communauté et même des chercheurs, en racontant un épisode de ce qu’il affirme être sa vie antérieure. Son témoignage, d’une précision déconcertante, soulève de nombreuses questions.

C’est une histoire qui pourrait sembler tout droit sortie d’un roman de science-fiction, si elle n’avait été documentée par un médecin israélien reconnu, le Dr Eli Lasch, dans les années 1960. Relayée par le thérapeute allemand Trutz Hardo dans son livre Children Who Have Lived Before: Reincarnation Today, elle met en scène un enfant druze du plateau du Golan, âgé de seulement trois ans, qui bouleverse son entourage avec une révélation glaçante : il se souvient d’avoir été tué… dans une vie antérieure.

Une déclaration qui change tout

Un jour, cet enfant d’origine druze déclare calmement :

« J’ai été tué dans une autre vie. Je sais où mon corps est enterré. »

Sceptiques mais curieux, les adultes l’écoutent. L’enfant les guide alors vers un lieu isolé, dans cette région frontalière entre Israël et la Syrie. À leur grande surprise, ils y découvrent un squelette humain… et, non loin de là, une vieille hache rouillée, exactement comme l’enfant l’avait décrite.

Une tache de naissance… comme une signature du passé

Sur le crâne du garçon, une tache de naissance rougeâtre, située à l’endroit même où il affirme avoir été frappé. Pour la communauté druze, qui croit depuis longtemps en la réincarnation, ces marques corporelles peuvent être les traces de blessures mortelles survenues dans une vie précédente. Dans leur tradition, cette cicatrice est perçue comme un témoignage physique du traumatisme vécu.

Confrontation avec le « meurtrier »

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Le garçon désigne un homme qu’il accuse d’avoir été son assassin. L’homme nie tout d’abord. Pourtant, après la découverte du corps et de l’arme, il finit par avouer les faits en privé. Aucun élément n’avait été rendu public : alors, comment un enfant aussi jeune aurait-il pu connaître tous ces détails ?

Réincarnation ou coïncidence ?

Cette affaire a été suivie de près par le Dr Eli Lasch, un médecin reconnu, témoin direct des événements. Son récit a été rapporté dans l’ouvrage de Trutz Hardo, Les enfants qui ont vécu avant, qui ajoute du poids à cette affaire troublante.

Mais cette histoire n’est pas un cas isolé

D’autres histoires tout aussi intrigantes

  • Aux États-Unis, James Leininger, âgé de deux ans, affirme avoir été pilote pendant la Seconde Guerre mondiale. Il décrit des avions, des missions et des noms confirmés par des documents militaires.
  • En Inde, dans les années 1930, Shanti Devi reconnaît sa maison dans une ville qu’elle n’a jamais visitée. Une enquête est ordonnée par Mahatma Gandhi lui-même. Les faits sont corroborés.
  • Dans d’autres pays comme la Thaïlande, le Liban ou le Myanmar, des enfants racontent aussi leur mort ou leurs blessures, souvent accompagnés de taches de naissance correspondant à leurs récits.

Quand la science s’en mêle

Le Dr Ian Stevenson, puis le Dr Jim Tucker, chercheurs à l’Université de Virginie, ont étudié plus de 2 500 cas d’enfants ayant affirmé se souvenir d’une vie passée. Leurs recherches mettent en évidence des similitudes frappantes, notamment chez des enfants âgés de 2 à 5 ans. Ces souvenirs s’estompent en grandissant, souvent entre 6 et 7 ans.

Un mystère encore entier

La réincarnation est-elle réelle ? Peut-on hériter de souvenirs venus d’un autre temps ? Pour certains, ces récits ne sont que des coïncidences ou le fruit de l’imagination enfantine. Pour d’autres, ce sont des indices sérieux que la conscience pourrait survivre à la mort.

Et si notre vie actuelle n’était qu’un chapitre d’un parcours bien plus vaste ?