Cette mère de famille explique pourquoi les hommes sont à 100% responsables des grossesses non désirées et de l’avortement
Les grossesses non désirées peuvent arriver à n’importe quelle femme, peu importe l’âge et la situation personnelle, professionnelle et sociale. Lorsque l’on est confrontée à une grossesse non désirée, nous devons choisir la « moins pire » des options entre garder son enfant ou avorter. Et ce choix de l’avortement porte à controverse, comme le montre l’avis tranché de cette mère de famille, relayé par The Independent.
Cette décision à prendre est particulièrement bouleversante et dans les deux cas, la femme devra assumer son choix, malgré l’avis de sa famille, de son partenaire et des gens qui l’entourent. Il s’agit d’une situation particulièrement difficile à vivre et traumatisante, d’autant plus qu’il existe une contrainte liée au temps.
Les avortements en France
En effet, pour pouvoir interrompre une grossesse, il existe un délai à ne pas dépasser. En France, l’avortement est autorisé jusqu’à douze semaines de grossesse soit environ quatorze semaines d’aménorrhée, c’est-à-dire quatorze semaines à partir du premier jour des dernières règles. Normalement, la femme est la seule à pouvoir demander d’avorter et ne doit pas subir de pressions extérieures. D’ailleurs, la pratique de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) se déroule en plusieurs étapes et est réglementée selon la loi Veil (en référence à Simone Veil, qui a permis de légaliser l’avortement).
Pour pouvoir avorter, plusieurs consultations médicales sont obligatoires. La première permet d’examiner la femme souhaitant interrompre sa grossesse et de l’informer sur cette pratique (types d’IVG, médicamenteuse ou instrumentale) et la seconde permet d’obtenir le consentement par écrit de la patiente. Entre ces deux consultations, un entretien psycho-social est proposé. À noter que pour les mineures, il est obligatoire.
L’Institut National français des Études Démographiques (INED) a recensé un total de 216 685 avortements et de 767 000 naissances en 2017. Bien qu’il précise que le recours à l’IVG est moindre, il serait plus souvent répété, ce qui fait débat dans le monde entier.
L’avis tranché de Gabrielle Blair, maman de 6 enfants
Et ce débat a été relancé par Gabrielle Blair, mère de 6 enfants et mormone, sur le réseau social Twitter. Elle affirme que les grossesses non désirées sont entièrement et uniquement causées par les hommes.
Pour appuyer ses dires, elle explique que contrairement aux femmes qui ne peuvent tomber enceinte que pendant 24 jours, les hommes peuvent engendrer une grossesse en ayant des rapports plusieurs fois par jour. Elle ajoute que l’éjaculation masculine est illimitée tandis que la période de fécondité d’une femme s’arrête au moment de la ménopause.
Ensuite, elle aborde le sujet de la contraception et rappelle que les femmes ressentent des effets secondaires. Elle revient sur la proposition de contraception orale pour les hommes, qui a été abandonnée… à cause des effets secondaires ressentis. Elle parle aussi de l’aspect financier (consultation médicale et ordonnance nécessaire, prix des contraceptifs) et met en avant le fait qu’il s’agit d’un traitement coûteux.
Par ailleurs, elle aborde le sujet du port du préservatif et des hommes qui refusent de le mettre car ils préfèrent les rapports sexuels sans, malgré les risques de maladies sexuellement transmissibles et de grossesses. Elle raconte même que certains hommes enlèvent le préservatif, sans le consentement de leur partenaire et pour leur propre plaisir, et revient sur la technique du retrait. Il s’agit pour l’homme de se retirer au moment de l’éjaculation, bien que cela puisse également amener à une grossesse.
Gabrielle Blair parle également du fait que l’homme ne peut mettre enceinte une femme que s’il a un orgasme alors qu’une femme peut tomber enceinte sans ressentir d’orgasme. Sa conclusion est donc simple : mettre une femme enceinte est un acte de plaisir pour un homme.
Elle affirme également qu’une grossesse non désirée n’impacte pas un homme de la même manière. Si une femme décide d’avorter, cela ne le perturbera pas et si elle décide de garder l’enfant, il pourra décider de le renier ou devra payer une pension alimentaire. Or, 61% des hommes ne la payent pas et il n’y a pas de poursuites judiciaires.
Elle parle alors des vasectomies et de leur intérêt pour réduire le nombre d’avortements puis conclut finalement ses nombreux tweets par :
« Arrêtez d’essayer de contrôler le corps et la sexualité des femmes. Les grossesses non désirées sont causées par les hommes. »
Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord avec les propos de Gabrielle Blair ? Partagez votre opinion en commentaire !
