Les psychologues vous conseillent d’être ami avec les personnes qui disent souvent des gros mots

Toute bonne amitié exige un respect et une confiance mutuels. Cependant, ces composants ne seront pas là sans l’effort et l’énergie des deux parties. Une communication efficace est nécessaire pour construire et maintenir une base saine et solide pour une amitié. Afin d’éviter les préjugés entre amis, il est important de comprendre certains types de langages utilisés par des personnes pour communiquer au quotidien.

La science au service du langage

Dans un questionnaire publié par la revue sciencedaily, il a été demandé à 276 participants de lister leurs mots les plus couramment utilisés et préférés. On leur a également demandé d’évaluer leurs raisons d’utiliser ces mots, puis de prendre part à un test demensonge pour déterminer s’ils étaient véridiques ou s’ils répondaient simplement d’une manière qu’ils jugeaient socialement acceptable. Ceux qui ont écrit un plus grand nombre de mots qui maudissent étaient moins susceptibles de mentir.
Les psychologues mentionnent également que les personnes qui ont tendance à jurer beaucoup sont plus à l’aise lorsqu’elles s’expriment. Par conséquent, suggérant également qu’elles sont plus fidèles à elles-mêmes que celles qui ont tendance à mâcher leurs mots ou à se retenir complètement.
Quant aux insultes, une étude publiée dans le Washingtonpost et menée par les psychologues Kristin Jay du Marist College et Timothy Jay du Massachusetts College of Liberal Arts, suggère que la fluidité dans les «mots tabous» est corrélée à l’existence d’un vocabulaire plus étendu en général. Les personnes qui sont à l’aise avec les mots grossiers sont encore plus à l’aise dans une discussion soutenue et sérieuse.
Une autre étude a précédemment montré que les personnes capables de dire le plus de gros mots en une minute  tendent à obtenir un score plus élevé aux tests de QI.
Un autre avantage d’insulter est que cela agit comme un soulagement naturel de la douleur. Des psychologues de l’Université de Keele ont réalisé des tests dans lesquels certains participants étaient priés d’insulter avant de faire une séance intense sur un vélo d’exercice ou de presser un appareil qui mesure la force de la poignée. Dans les deux cas, ils ont constaté que le fait d’insulter entraînait grossièrement une amélioration significative des performances par rapport à la formulation de mots «neutres».
La manière dont l’insulte réalise ses effets physiques n’est pas claire, mais les chercheurs spéculent que des circuits cérébraux liés à l’émotion sont impliqués. Selon les chercheurs, les résultats suggèrent que les insultes sont principalement un moyen d’exprimer une émotion forte, une colère, une frustration, une surprise et une exaltation. Les gros mots sont donc  un moyen d’expression intense, succinct et puissant, même si certaines personnes les trouvent désagréables.
Cette constatation va à l’encontre des recherches antérieures et de la pensée populaire qui considèrent les insultes comme un défaut. Les chercheurs et les auteurs ont fait valoir que les personnes qui insultent beaucoup sont paresseuses, ont un vocabulaire plus limité et manquent d’éducation et de maîtrise de soi.
Cette idée gagne peut-être en popularité parmi les psychologues et les linguistes, mais elle reste assez limitée dans notre culture car on a souvent tendance à avoir des opinions négatives de ceux qui insultent ou qui jurent.
Les chercheurs ont même cité l’exemple du président élu Donald Trump, qui a utilisé des insultes dans certains de ses discours lors de la campagne électorale aux États-Unis et était considéré par certains comme plus authentique que ses rivaux.
En tous cas, si votre ami jure beaucoup ou utilise des gros mots surtout préservez-le car c’est une personne intelligente et fidèle !
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