Victime de viol, cette médecin mord la langue de son agresseur
Les chiffres des violences sexuelles dans le monde sont alarmants. De plus en plus de femmes deviennent les proies des prédateurs sexuels, et malheureusement peu d’entre elles réussissent à se défendre ou à échapper à leurs sévices. Ce ne fut heureusement pas le cas d’une jeune femme médecin de l’Afrique du Sud, qui ne s’est pas laissée faire, et a réagi bravement au viol de son agresseur en lui mordant la langue. Découvrez son histoire rapportée par le Daily Mail.
Une femme médecin âgée de 24 a été attaquée par un homme de 32 ans alors qu’elle dormait dans les locaux du personnel de l’hôpital Pelonomi, en Afrique du Sud, où elle travaille. Pour se défendre, la jeune femme a arraché une bonne partie de la langue de son agresseur en la lui mordant. Ce dernier, qui s’est fait passer pour un patient et s’est introduit dans l’hôpital, a ensuite pris fuite, laissant une trainée de sang derrière lui. Quelques heures plus tard, il est revenu sur les lieux de l’agression afin de se faire soigner.
Le prédateur a ensuite été emmené menotté à l’hôpital privé Universitas, situé à proximité, qui dispose d’une unité de chirurgie plastique spécialisée dans laquelle il a été opéré en urgence sous surveillance policière, avant d’être arrêté et placé en garde à vue.
Mondli Mvambi, porte-parole du département régional de la Santé, a déclaré que « c’est grâce à Dieu que le médecin a eu la force de se défendre et de mordre la langue du suspect. Elle subit actuellement des tests médicaux et des consultations », a-t-il déclaré.
En 2018, les chiffres de crimes en Afrique du Sud montrent que 40 000 femmes ont été violées, mais cette statistique reste inexacte car les experts estiment que seulement un viol sur quatre aurait été signalé.
En France, 93 000 femmes ont été violées en 2018, mais seulement 10% ont porté plainte.
Qu’est-ce qu’une agression sexuelle ?
Le terme agression sexuelle fait référence à un contact sexuel ou à un comportement qui se produit sans le consentement explicite de la victime. Certaines formes d’agression sexuelle incluent :
- Tentative de viol ;
- Caresses ou attouchements sexuels non désirés ;
- Forcer une victime à accomplir des actes sexuels, tels que des relations sexuelles orales ou une pénétration forcée.
Qu’est-ce qu’un viol ?
Le viol est une forme d’agression sexuelle, mais toutes les agressions sexuelles ne sont pas des viols. Le terme viol est souvent utilisé comme définition légale pour inclure spécifiquement la pénétration sexuelle sans consentement. Aux États Unis, le FBI définit le viol comme « une pénétration, aussi légère soit-elle, du vagin ou de l’anus avec une partie du corps ou d’un objet quelconque, ou la pénétration orale d’un organe sexuel d’une autre personne, sans le consentement de la victime ».
Comment vous protéger d’un agresseur sexuel ?
Identifier les situations à risque
La plupart des gens pensent que les viols se produisent le plus souvent le soir, en rentrant seul à la maison. Mais en réalité, environ 80% des viols sont commis par une personne connue de la victime et environ la moitié des viols se produisent à la maison ou à moins de 1,6 kilomètre du domicile de la victime, selon RAINN, une organisation de lutte contre les agressions sexuelles.
Pour cette raison, il faut prendre des mesures pour se protéger. Lors d’une soirée par exemple, assurez-vous que tout le monde sait où vous êtes, et faites appel à quelqu’un de confiance pour vous accompagner en rentrant chez vous.
Faites confiance à votre instinct
Lorsque vous avez l’impression que quelque chose ne va pas, c’est que c’est le cas. Si vous suspectez une personne, ou vous vous sentez mal à l’aise en sa présence, suivez votre instinct et éloignez-vous d’elle. Même si ce ne sont que des doutes, dites-vous que ça peut vous arriver et écoutez votre intuition. Mieux vaut prévenir que guérir.
L’agresseur peut être quelqu’un que vous connaissez
Si l’agresseur est une personne que vous connaissez, il peut être difficile d’accepter l’idée qu’elle puisse être une menace pour vous. C’est normal, mais cela peut retarder une action susceptible de prévenir efficacement un viol. Ça peut être votre voisin, le copain de votre meilleur ami, votre professeur, votre collègue… Lors d’une menace qui vient d’une personne de votre entourage, vous hésiterez certainement à riposter et votre réaction sera parfaitement normale à une réaction anormale. Mais elle retarde malheureusement l’action. Il faudrait donc apprendre à surmonter les obstacles émotionnels afin de pouvoir agir plus rapidement.
Le moyen le plus efficace de se défendre lors d’une agression sexuelle consiste à utiliser une résistance verbale énergique telle que crier fort, et une résistance physique, telle que des tactiques enseignées en légitime défense…