Une fille de 13 ans, hospitalisée pour constipation, était en fait enceinte d’un homme de 70 ans
L’abus sexuel est une forme de violence sexuelle où une personne utilise son autorité pour faire de sa victime un objet de jouissance, négligeant ou pas les conséquences parfois irréversibles de ses actes. Malheureusement, les enfants ne sont pas épargnés par cette dérive, à travers la pédophilie. Marqués à vie, ils peuvent s’en sortir avec des maladies sexuellement transmissibles, des déséquilibres affectifs, des troubles psychiatriques ou des grossesses dites « précoces ». Découvrez l’histoire sordide d’une jeune fille âgée de 13 ans à peine, relayée par nos confrères du Dailymail.
Dans le cadre d’une relation incestueuse ou de l’abus sexuel d’un adulte sur une mineure qu’il connaît, il peut procéder par de simples attouchements (caresses, masturbation..) ou à travers un rapport sexuel avec pénétration, pouvant aboutir à une grossesse précoce. Selon l’OMS, en moyenne plus d’un million d’adolescentes de moins de 15 ans accouchent chaque année, même si leur enfants présentent des risques de mortalité élevés comparé aux enfants de mères plus âgées.
Une telle grossesse serait doublement difficile à supporter pour une fille de moins de 15 ans, abusée sexuellement. En effet, cette situation pourrait mener à plusieurs conséquences, notamment:
- L’exposer à agir de même à l’âge adulte
- Ne jamais pouvoir fonder une relationintime satisfaisante
- Subir de gravesproblèmes de santé
- Subir la perturbation de sa scolarité
- Subir une marginalisation de la société à travers le jugement des autres.
Enceinte de 14 semaines, après abus sexuel :
Se tordant de violentes douleurs à l’estomac qu’elle pensait liées à une constipation, une fillette de 13 ans est évacuée d’urgence au North Broward Medical Center en Floride pour y recevoir des soins.
Mais après examen, les médecins découvrent qu’il était plutôt question d’une grossesse précoce de 14 semaines. Interrogée par la police, la jeune fille n’hésitepas à révéler l’identité du père de son enfant: Renaud Jerome,un homme de 70 ans de Boca Raton.
Selon le rapport de la police du comté de Broward, la jeune fille aurait confirmé les attouchements du vieil homme et ses rapports sexuels avec lui à plusieurs reprises. Pour la police, la possibilité que les deux vivent ensemble à Boca Raton est une information à vérifier.
A l’aide d’un interprète créole, Renaud Jerome fut interrogé sur les faits et avoua avoir eu 3 relations sexuelles avec le consentement de la petite fille durant les deux derniers mois. L’homme a tenu à préciser qu’il ne l’avait jamais forcé, mais que c’était le fruit d’un amour réciproque.
Le vieil homme fut par la suite poursuivi pour 4 chefs d’accusation d’abus sexuel sur mineur dont un menant à une grossesse.
Abus sexuel : 65% des victimes connaissent leur agresseur
Dans une étude figurantdans un rapport du Sénat intitulé « Protéger les mineurs victimes d’infractions sexuelles », l’âge moyen des mineurs victimes d’abus sexuel est de 12 ans et 65% d’entre euxauraient entretenu un lien d’amitié ou de connaissance avec leur bourreau. Mais qu’est-ce qui explique des chiffres aussi alarmants?
Selon le psychiatre émérite Sandor Ferenczi, ces pédophiles n’arrivent pas à faire la différence entre l’affection innocente qu’éprouve un enfant et l’amour d’une personne parvenue à la maturité sexuelle. Pour lui, c’est souvent cette confusion qui pousse certaines personnes à abuser sexuellement des enfants alors qu’ils les connaissent. Ces enfants se retrouvent donc piégés par leur confiance et marqués par le spectre de la culpabilité.
D’autres, par contre, se justifient en disant vouloir éduquer sexuellement ces enfants et leur prodiguer du plaisir ou mettent le cap sur le consentement de leur victime. Jacques Dugué, 65 ans, arrêté en 2000 pour pédophilie avait déclaré dans une tribune de « Libération » que tous les garçons qu’il avait abusé l’aimaient et avaient désiré vouloir avoir des rapports avec lui. Des propos qui font froid dans le dos…
Comment aider un enfant victime d’abus sexuel?
Selon Leonor Bruny, psychologue clinicienne, il est impératif d’établir un lien de confiance avec l’enfant, de lui parler et de le rassurer. N’oubliez jamais qu’un abus sexuel incluant une connaissance de l’enfant représente une véritable cassure au niveau de sa confiance et que ce dernier aura peut-être du mal à se confier à vous. Ainsi, il est nécessaire de persévérer et d’agir de manière calme et réfléchie. Comme l’explique cette experte, la réaction de l’enfant dépend grandement de celle de l’adulte. Ainsi, toute réaction “hystérique” pourrait perturber l’enfant et la représentation qu’il se fait de l’abus. Pour maintenir un juste milieu, l’idéal est de faire preuve de retenue afin d’encourager ce dernier à s’ouvrir et à partager son traumatisme avec un adulte de confiance. Si malgré tous vos efforts, la victime est incapable de communiquer, il est préférable de s’orienter vers des associations de protection de l’enfance ou de se tourner vers un thérapeute.
Si vous êtes confronté à un cas de pédophilie ou d’atteinte à l’enfant, quelle que soit sa nature, contactez le 119, numéro d’urgence pour les enfants en danger.