Un père accusé d’avoir abusé sexuellement de sa fille de 3 ans déclare qu’il l’a confondu avec son épouse de 84 kilos
L’inceste est un phénomène dont on parle peu mais qui se produit chaque jour, dans les quatre coins du monde. Tabou dans la quasi-totalité des cultures, il est la cause de multiples maux et brise la vie de plusieurs personnes, qui préfèrent majoritairement passer sous silence leur souffrance et leur traumatisme. C’est ce qu’a subi cette jeune fille de 3 ans dont le père est accusé d’avoir sexuellement abusé d’elle à deux reprises. Ces faits ont été relayés par nos confrères du Dailymail.
Cette forme de maltraitance peut avoir des conséquences dévastatrices pour des familles entières. D’après l’association SOS Inceste & Violences Sexuelles, est considéré comme un viol ou comme une agression sexuelle incestueuse lorsqu’un tel acte est commis sur un mineur par un ascendant, par ses frères et sœurs ou demi-frère et sœur ou encore par un oncle, une tante, un neveu ou une nièce, un conjoint ou le concubin des personnes précitées. Découvrez l’histoire de ce père accusé d’avoir abusé de sa fille de 3 ans qu’il aurait, selon lui, confondu avec sa femme.
Que s’est-il passé ?
C’est l’histoire d’Henry Vincent Bennett âgé de 26 ans, jugé pour avoir commis un inceste sur sa fille de 3 ans à deux reprises. Celui-ci a tenté de se défendre en déclarant qu’il aurait confondu l’enfant avec son épouse de 24 ans, 84 kg. Il aurait été arrêté une première fois en février après que sa fille ait fait des remarques concernant la situation. Le jeune homme, après avoir en premier lieu nié les faits, a fini par admettre qu’il a abusé de l’enfant à deux reprises, une fois avec un “sex toy” et une seconde fois en lui demandant de lui faire une fellation. D’après ses dires, ce qui s’est passé à deux reprises n’étaient que des incidents. En effet, selon lui, l’enfant aurait rejoint le lit matrimonial pendant que la mère était sous la douche. Il aurait alors accidentellement utilisé le “jouet sexuel” sur l’enfant. Lui et sa femme ont alors été jugés coupables. Le jury aurait même mis moins de 30 minutes pour prendre cette décision. L’homme pourrait être sanctionné à une sentence allant de 80 à 270 ans de prison tandis que sa femme April Bennett est actuellement en liberté provisoire et pourrait se voir encourir une peine de 1 à 5 ans de prison.
L’inceste, un phénomène tabou mais fréquent
Encore tabou dans de nombreux pays où ce genre de pratique est interdit par la morale et par la loi, l’inceste est néanmoins bel et bien existant. Selon un sondage pour l’Association Internationale des Victimes de l’Inceste (AIVI) datant de 2015, 4 millions de français auraient été victimes d’inceste. Il peut s’agir de comportements ou de propos ambigus, de gestes ou de caresses mal placées ou inadaptées et bien plus encore, de la part d’un membre de la famille. En juillet dernier, c’est un père de 46 ans résidant en Corrèze, en France, qui a été condamné pour agression sexuelle incestueuse sur sa fille et sur la fillette d’un couple d’ami. La victime a alors témoigné » Il m’a touchée où il ne faut pas ». En effet, le père aurait eu des gestes déplacés sur la poitrine et les fesses de sa fille d’après le média France bleu.
Des conséquences désastreuses
La loi française reconnaît qu’il s’agit d’une forme de maltraitance, et pour cause, celle-ci peut avoir des conséquences désastreuses chez un individu sur le plan psychologique et sexuel. Cela peut même aller jusqu’à causer des dépressions, des suicides, des troubles de la personnalité, un stress post-traumatique et bien plus encore. Majoritairement subis par les femmes, ce genre d’actes pourrait même réduire l’espérance de vie chez les victimes selon l’OMS.
Des pratiques lourdement sanctionnées
Si vous êtes victime d’inceste ou si vous avez des doutes, sachez que certains États sanctionnent sévèrement ce crime. En France, les peines peuvent aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende pour les attouchements sexuels autres que le viol commis sur des victimes âgées de moins de quinze ans. Dans le cas d’un viol, cela peut aller jusqu’à 20 ans de prison.
Si vous êtes victime ou témoin d’une agression sexuelle ou d’inceste, contactez le 119 Allô enfance en danger ou le 0 808 807 700 pour Jeunes violence écoute.