Une femme violée par son ex-mari et ses proches est forcée de boire de l’acide devant sa fille

Publié le 25 octobre 2019
MAJ le 26 novembre 2024

Selon l’ONU, 5000 femmes et fillettes subissent l’atrocité de ce qu’on appelle dans les pays orientaux les « crimes d’honneur ». Pour ces criminels, le meurtre a pour but de restaurer la justice pour une «offense » liée à un comportement jugé indécent pour une femme. Cette histoire est un fait divers parmi tant d’autres dans le pays de Gandhi. Pour la punir de s’être remariée, un homme viole sauvagement son ex-femme avec ses neveux. Comble de l’atrocité : Il la force à boire de l’acide devant sa fille. Cette histoire inhumaine nous est relayée par nos confrères du site The Daily Mail.

Au Pakistan, le « crime d’honneur » est un véritable phénomène. Dans ce pays dirigé par la charia, des comportements « perpétrés » par des femmes perçus comme indécents tel qu’un mariage par amour ou des relations hors mariage peuvent justifier un crime « pardonné » par les membres de la famille. Dans le pays frontalier, ces crimes sont également légion. En Inde, une femme de 28 ans est sauvagement tuée pour s’être remariée.

Complicité

Une femme mariée de l’état indien du Madhya Pradesh a été sauvagement violée par son ex-mari et ses neveux. Comble de l’atrocité : elle est forcée à boire de l’acide devant les yeux sidérés de sa petite fille. Selon le rapport de la police, la femme a été violée et tuée en raison de sa récente union. Furieux que sa femme convole en justes noces, le criminel décide de la violer avec la complicité de ses neveux.

Un rapt

Les médias locaux ont révélé que le criminel a été identifié par sa sœur, son mari et ses deux fils. La victime de ce crime abominable a tout de suite été hospitalisée. Selon la police, la jeune femme de 28 ans a été enlevée par son ex-mari et ses neveux alors qu’elle se rendait chez le couturier avec son bébé de 2 ans. Après l’enlèvement, elle a été emmenée dans une ferme où les hommes l’ont violée collectivement.

Violence conjugale

La victime, dont l’identité n’a pas été déclinée, subissait déjà les affres de la violence conjugale lors de sa précédente union. Sa prise d’otage était inhumaine : son ex-mari brûlait sa peau avec des cigarettes et l’a forcée à boire de l’acide devant son bébé. Après avoir avalé ce produit toxique, la victime s’est évanouie. Les assaillants l’ont alors emmenée dans une province voisine la laissant pour morte sur le sol.

Vengeance

Selon les rapports, la femme avait épousé son ex-mari il y a huit ans et avait eu deux enfants avec lui. Elle l’avait quitté il y a un an et est depuis mariée avec un autre homme. Les autorités ont alors pu identifier le mobile du « crime d’honneur ». Ces derniers ont retrouvé la victime dans un état critique et l’ont conduite immédiatement dans un hôpital voisin.

Un phénomène d’ampleur en Inde

Le viol est le quatrième crime le plus répandu en Inde. Selon le National Crime Records Bureau, 24923 cas de viol ont été recensés sur le territoire en 2012. Sur la totalité de ces crimes, 24 770 ont été perpétrés par un proche de la victime. Toujours selon l’organisme lié au Ministère de la Justice indien, l’état de Madhya Pradesh compte le plus grand nombre de viols. Le territoire est talonné par New Delhi.

Crime d’honneur en Inde : la chape de plomb des femmes

A l’heure où les jeunes indiens découvrent les relations amoureuses et tendent à fuir les mariages de raison, le conflit générationnel peut parfois justifier de nombreux crimes. Si le crime d’honneur n’est pas institutionnalisé comme au Pakistan, cette pratique criminelle coutumière constitue un réel fléau en Inde. Les Love Commandos, des membres ONG visant à lutter contre le phénomène, reçoivent jusqu’à 7000 appels par an. Et pour cause, les jeunes qui refusent de se plier à la logique du mariage entre castes, comme l’exige la tradition indienne, sont constamment menacés de meurtre par leur famille. La situation pour les femmes est plus grave encore : considérées comme « les biens » de leur famille, elles peuvent être des victimes d’un crime intra-familial si leur virginité n’est pas préservée avant le mariage.