9 habitudes à adopter pour prévenir la maladie d’Alzheimer et la démence

Publié le 26 octobre 2019
MAJ le 26 novembre 2024

Touchant près d’un million de personnes en France, la maladie d’Alzheimer se définit cliniquement par une dominance des troubles de la mémoire, ainsi que l’atteinte des capacités intellectuelles et linguistiques. Cet ensemble de symptômes reflétant le développement croissant de la démence. Suite à une installation progressive de ces signes avant-coureurs, les gestes du quotidien deviennent plus difficiles à réaliser, ponctués de troubles praxiques (gestes), gnosiques (identification) et phasiques (langage). Bien que les facteurs de risque ne soient pas toujours contrôlables, notamment lorsqu’ils sont génétiques et héréditaires, il existe tout de même des moyens de prévention qui, selon The Alzheimer Association, pourraient réduire les risques de déclin cognitif.

A ce jour, il n’existe pas encore de médicament capable de guérir la maladie d’Alzheimer, bien que certains traitements permettent d’en atténuer les symptômes. La vitesse du déclin cognitif est par ailleurs, variable selon l’individu atteint. Selon l’Association américaine de psychiatrie, celui-ci commence d’abord par des troubles cognitif mineurs, caractérisés par un déclin modeste, avant d’affecter l’autonomie de la personne, donnant lieu à des troubles cognitifs majeurs. Sur le plan médical, ce sont ces derniers que l’on associe à la démence. 

Selon l’OMS, la maladie d’Alzheimer serait à l’origine de près de 70% de cas de démence. Souvent associée au vieillissement, elle n’en est pas pour autant une conséquence immuable. En effet, de nombreux facteurs de risque sont associés au mode de vie, notamment l’hypertension, la sédentarité, l’obésité, le tabagisme, l’alcool ou encore une alimentation malsaine. Angela Geiger, directrice de la stratégie pour The Alzheimer Association, explique l’importance d’adopter des habitudes saines pour prévenir les risques, celles-ci devant être liées au bien-être du corps, mais aussi du cerveau. En voici 8 à suivre qui, selon l’association, seraient bénéfiques aux fonctions cognitives :

1.Faites de l’exercice

L’activité physique bénéfique à votre santé cardiovasculaire l’est également pour votre cerveau. En augmentant le flux sanguin dans le corps, celle-ci vous permet d’irriguer correctement la zone cérébrale pour prévenir son déclin. Selon un articlescientifique, l’exercice serait particulièrement recommandé pour préserver les fonctions cognitives à un âge avancé. 

2.Lisez plus

L’éducation est primordiale pour utiliser son cerveau, le stimuler et ainsi prévenir les risques de démence. Selon l’Inserm, il s’agirait d’une réserve cognitive dont la constitution dépendrait essentiellement, du niveau de l’éducation et de la stimulation intellectuelle, entre autres facteurs. 

3.Arrêtez la cigarette

Susceptible d’entraîner des effets cancérigènes, cardiovasculaires et respiratoires, la cigarette serait en plus de cela, un facteur aggravant de la maladie d’Alzheimer. Selon un rapport publié par l’OMS, le tabagisme ferait partie des paramètres susceptibles d’augmenter les risques de développement de maladies neurodégénératives. 

4.Protégez votre santé cardiovasculaire

Selon Seth Martins, cardiologue et directeur associé au Ciccarone Center for the Prevention of Heart Diseaseles facteurs de risque cardiovasculaires seraient étroitement liés à la santé cérébrale. Pour l’expert, il s’agit principalement de modifier l’hygiène de vie à travers des habitudes saines pour préserver le cœur et le cerveau. 

5.Mangez sainement

C’est sans surprise qu’une alimentation saine fait partie de la liste préventive liée au déclin cognitif. Celle-ci étant le pilier de notre santé et pouvant donc entraîner des risques plus ou moins graves selon ce qu’elle contient. D’après l’association américaine, il est essentiel de diminuer les mauvaises graisses et de privilégier la consommation de fruits et de légumes. Des scientifiques le confirment, une alimentation riche en vitamines, en antioxydants et en acides gras polyinsaturés (huile d’olive, saumon etc.) serait une première étape préventive essentielle pour diminuer les risques d’Alzheimer. 

6.Dormez suffisamment

Bien que le lien de causalité n’ait pas été établi, le Pr Damien Léger, président de l’Institut national du sommeil et de la vigilance rappelle au Figaro que le sommeil occupe un rôle prépondérant pour “favoriser ou dérégler les fonctions cognitives”, affectant de ce fait la mémoire et l’attention. 

7.Préservez votre vie sociale

Il est important de s’entourer et de développer ses relations sociales. Qu’il s’agisse d’activités au sein de la communauté, de bénévolat ou de moments passés en compagnie des proches, le contact régulier avec autrui est un moyen sain de stimuler son cerveau à travers l’échange.

Cerveau en bonne santé

8.Entraînez votre cerveau

Comme tout autre membre de votre corps qui pourrait devenir ankylosé par le manque de mouvement, le cerveau a également besoin d’entraînement pour maintenir un fonctionnement optimal. A travers des jeux d’attention, de mémoire ou de réflexion, une étude confirme que les fonctions cognitives pourraient être améliorées.