Un couple pris en flagrant délit de relations sexuelles dans un parc
Aux Etats-Unis, avoir un rapport sexuel en public peut exposer à des peines pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement ou/et l’acquittement d’une amende. Dans l’état de l’Ohio, un couple est pris en flagrant délit de relations sexuelles dans un parc. Seulement, au lieu d’avoir une sentence classique conformément à la loi américaine, le couple impudique a eu droit à une sentence insolite et créative à souhait. Michael Cicconetti, le juge en charge de cette affaire, est réputé pour ses jugements hors du commun mais porteurs de sens. Ces verdicts originaux nous sont relayés par nos confrères du site The Daily Mail.
En matière de juridiction, ce juge désormais retraité a marqué la cour par ses sentences originales mais tout à fait sensées. Créatif et perspicace, le juge Michael Cicconetti estime qu’une peine d’emprisonnement et une amende ne sont pas perspicaces pour donner une leçon de civisme aux délinquants. Retour sur les verdicts surréalistes d’un représentant de la loi qui sort des sentiers battus.
Attentat à la pudeur
Quand un couple est pris en flagrant délit d’attentat à la pudeur dans un parc, le Juge Michael Cicconetti ne consulte pas le code civil. Il rend une sentence tout droit sortie de son imagination prolifique. Verdict ? Le couple doit nettoyer tout le parc et ramasser tous les préservatifs usagés. Mais l’homme de loi ne s’arrête pas là. Il impose à ces deux impudents de rédiger une lettre d’excuse à l’adresse de tous ceux qui ont vu leurs ébats dans le journal local. Une punition qui ne manquera pas de marquer les esprits de ces deux amoureux transis.
Abandon d’animaux
Autre cas de figure empreint de la patte Cicconetti : une femme abandonne 35 chatons dans une forêt en plein hiver. Là encore, le juge atypique rend une sentence édifiante. La femme est obligée de passer la nuit dans ce même bois en plein froid hivernal. Seulement, le censeur se montre plus indulgent : il autorise la femme à disposer d’un feu.
Outrage à la police
Quand il s’agit de rendre des verdicts, l’homme de loi ne manque pas d’humour. Et ses traits d’esprit sont incisifs. Quand l’homme a devant lui un homme qui traite un agent policier de « porc », Cicconetti le prend au mot. Il invite le délinquant à passer une journée avec un porcin de 170 kgs. Et le censeur enfonce le clou : il oblige l’homme irrévérent à porter une pancarte avec une inscription tout à fait ironique où l’on peut lire « Ceci n’est pas un policier » Rien n’est plus sûr que l’homme a appris la leçon.
Conduite en état d’ébriété
Autre cas d’école pour le juge à la Cour Suprême de l’Ohio : un conducteur en état d’ébriété. Le censeur reste encore fidèle à sa jurisprudence hors normes. Il oblige le chauffard à se rendre à la morgue pour examiner les victimes d’un accident mortel de près.
Course en taxi
Quand une femme oublie de payer une course en taxi, Cicconetti se montre intransigeant. Verdict ? La femme distraite doit marcher 48 kilomètres, la distance de l’itinéraire du chauffeur mécontent.
Une punition exemplaire
Quand un homme pioche dans une caisse destinée aux sans-abri, l’homme de loi n’y va pas de main morte. Pour donner une leçon de civisme au voleur, il oblige ce dernier à passer une nuit dans la rue. Il y a fort à parier que l’on ne l’y reprendra plus.
Délinquance juvénile
Quand une bande d’adolescents dégonflent les pneus d’un bus scolaire, le censeur tient à rendre un verdict exemplaire. Cicconetti oblige les adolescents à organiser un pique-nique pour toute la classe retardée par leur bêtise. Justice est rendue.
Profanation
Deux adolescents sont rendus coupables de la profanation d’une statue de Jésus. Encore une fois, le juge de l’Ohio fait montre d’humour dans son verdict. Résultat : les jeunes promènent un âne déguisés en Marie et Joseph. Selon le truculent homme de loi, 90 % des délinquants soumis à son jugement n’ont pas récidivé.
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