« Adieu mon bébé » – ce papa donne un dernier baiser à sa fille qui meurt à cause de la mère

Publié le 6 avril 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Avec pas moins de 41 000 enfants victimes d’homicide à travers le monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maltraitance infantile désigne toute forme de violence et négligence que subissent les filles et les garçons mineurs, que ce soit à travers de mauvais traitements physiques, émotionnels ou encore sexuels.

Il s’agit d’un problème mondial dont les conséquences pour la victime sont gravissimes, allant des troubles psychologiques à long terme jusqu’au décès. Étant à l’origine de souffrances tant pour la victime que pour les proches, il est essentiel de prévenir la maltraitance infantile, notamment en la détectant aux premiers signes avant-coureurs. 

Comment savoir si votre enfant est victime de maltraitance ? 

Il est souvent difficile pour des enfants victimes de violence ou de négligence de signaler le problème à un proche. Par conséquent, il est essentiel connaître les signes qui peuvent vous mettre sur la piste d’une maltraitance. Tout d’abord, voici le comportement à adopter si un enfant vous dit qu’il est victime de violence : 

  • Croyez-le,
  • Écoutez-le sans poser de jugement et en restant calme,
  • Rassurez l’enfant et offrez-lui votre soutien, 
  • Expliquez-lui attentivement que ce qui s’est passé n’est pas de sa faute, 
  • Prenez note de ce que l’enfant vous dit, en utilisant les mêmes mots, 
  • Posez-lui des questions concernant les circonstances de l’évènement, sans le brusquer. 

De même, vérifiez toute trace de coups et blessures et assurez-vous de contacter les autorités locales ou un organisme de service à l’enfance et à la famille afin que l’incident ne se reproduise pas. 

Par ailleurs, s’il s’avère que l’enfant est victime de maltraitance, vous pouvez l’aider à guérir en lui permettant de briser le silence concernant la violence qui l’entoure, en renforçant son estime personnelle et sa capacité à se protéger physiquement et psychologiquement ainsi qu’en lui offrant un milieu sain et agréable où il pourra vivre des expériences positives. De plus, si la personne qui maltraite un enfant est un proche ou une personne que vous connaissez, proposez-lui une aide adaptée auprès d’un psychologue afin de faire cesser la violence familiale et d’éviter des conséquences désastreuses, comme l’a vécu ce papa endeuillé. Découvrez son histoire… 

Senad, un papa en deuil à cause de son ex-femme 

Cette petit fille meurt pour une raison cruelle

Arina est la fille de Senad Kardasevic et de Sanda Alibabic. Malheureusement, comme de nombreux couples, ils ont divorcé. À la suite de ce divorce, Sanda a rencontré son nouveau compagnon, Mirzan Jakupi, avec qui elle a décidé d’emménager.  

Ce nouveau compagnon, ayant lui aussi des enfants, a souhaité créer une famille recomposée avec les enfants de Sanda. Cependant, les choses ont vite tourné à la catastrophe.

Cette petit fille meurt pour une raison cruelle

En effet, lorsque Senad récupérait Arina, il a remarqué qu’elle avait des marques sur le corps, ce qui a éveillé ses soupçons quant à une possible maltraitance. Il a ainsi contacté les services sociaux, qui ont fait une enquête mais n’ont rien trouvé comme preuve d’un quelconque abus. 

Pourtant, quelque temps après, Sanda a appelé une ambulance en affirmant que sa petite fille s’était blessée car elle avait heurté, par accident, un radiateur. Or, Arina était dans un état bien plus critique et une telle chute ne pouvait en être la cause. Elle avait le visage extrêmement boursouflé, des os cassés et d’horribles bleus sur l’ensemble de son corps. 

Les médecins ont tout essayé pour la sauver mais la petite fille est décédée au bout de deux jours. Son père, Senad, est resté à ses côtés durant tout ce temps pour lui dire adieu tendrement, impuissant face à la mort de sa fille. 

Cette petit fille meurt pour une raison cruelle

Depuis la mort de sa petite fille, Senad se bat pour que justice soit faite. Sanda et Mirzan ont été arrêtés et risquent une peine de 15 ans de prison et l’affaire est remontée jusqu’au ministre du Travail, de la Famille et des Affaires sociales de Slovénie car Arina aurait pu être sauvée si les services sociaux avaient détecté, avant le drame, qu’elle était maltraitée.

Malheureusement, ce genre d’évènement tragique n’est pas le premier et il est de notre devoir de faire en sorte qu’il soit le dernier. En cas de doute de maltraitance et pour une meilleure sensibilisation à la maltraitance infantile auprès du public mais aussi des professionnels, partagez cet article !