Une maman apprend que son enfant vomit en classe. Elle découvre la vérité au sujet de l’enseignante
Lorsqu’on est parent, il peut être très inquiétant de voir que son enfant verse des larmes pour une raison inconnue. S’il tombe ou se fait mal en jouant, cela reste tout à fait clair et normal. S’il s’agit de la peur de l’obscurité ou d’un bruit soudain, cela reste ordinaire. Mais lorsque l’enfant rentre de l’école en sanglots, ceci est tout sauf rassurant.
En tant que parent, la première idée qui vous vient alors en tête est une intimidation ou un harcèlement de la part d’un autre enfant. Mais il y a une autre probabilité qu’il ne faut pas du tout négliger.
Quand l’enseignant dépasse les limites de sa fonction
Au sein de notre système scolaire actuel, l’enseignant jouit d’un statut clairement supérieur à celui de l’élève. Il incarne du coup, dans la perception collective, la sagesse, la connaissance ainsi que l’autorité. Il a certes, d’un point de vue légal, un certain nombre de droits qui lui sont accordés par sa fonction mais ce que nous oublions souvent, c’est que ces droits sont de toute évidence beaucoup plus nombreux que ceux des élèves.
Du coup, nous omettons de parler d’une forme de harcèlement scolaire, certes trop rare pour être comptabilisée, mais existant réellement au sein de nos écoles.
Outre certains désaccords pouvant voir le jour entre élèves et enseignants et ne nécessitant qu’une discussion sage et responsable pour repartir sur de bonnes bases, il arrive que certains membres du corps enseignant dépassent les limites de l’acceptable et pratiquent sur un élève en particulier ou sur une classe toute entière une dictature digne de ce nom dont le seul mot d’ordre est la terreur voire l’humiliation. Mais agir de la sorte revient à oublier le rôle de l’enseignant : apprendre à ces jeunes à devenir des adultes responsables avec une capacité de penser par eux-mêmes et de développer leurs particularités pour en faire des points forts.
Un petit garçon qui souffrait quotidiennement
Kelicia, est une mère qui a vécu un moment particulièrement pénible lorsque son fils, Kelon Johnson-Chaney, a été renvoyé de l’école, après avoir passé la dernière partie de sa journée à pleurer si fort qu’il en vomissait. La mère a compris que quelque chose ne tournait pas rond puisqu’elle savait que son fils n’était pas du tout malade. Mais une fois qu’elle a découvert la vérité à propos de ce qui s’était passé, elle était affolée.
L’enfant de quatre ans a commencé à lui dire qu’il avait eu des ennuis pour avoir ri en classe. L’action disciplinaire habituelle de l’école pour un tel comportement était une punition, une chose que la maîtresse et l’aide-enseignante de Kelon savaient parfaitement. Cependant, plutôt que de suivre les directives habituelles, les deux ont décidé d’opter pour une punition originale. Une punition tirée d’un livre qu’elles enseignaient en classe.
Une punition pas comme les autres
Le livre s’appelait The After-School Monster (Le monstre de l’après-école) et qui raconte l’histoire d’une petite fille qui rentre de l’école pour trouver un monstre géant dans son placard. La seule manière pour elle de le vaincre était donc de canaliser son propre courage.
Le petit Kelon a décrit à sa mère comment il avait été laissé enfermé dans un placard en guise de punition. Et comme si les choses n’étaient pas déjà suffisamment terribles, la pauvre mère a appris que la professeure avait dit à son fils qu’il n’était pas question d’un placard ordinaire. Elle lui a plutôt expliqué qu’il y avait un monstre à l’intérieur, le « monstre du placard ». Le petit garçon était clairement terrifié par cela, tout comme ses camarades de classe qui y ont déjà passé du temps.
Des mesures tout à fait inacceptables
Lorsque vous prenez en considération le fait que les enfants placés à l’intérieur du « placard du monstre » y restent pendant 5 minutes à chaque fois et qu’ils sont tous âgés entre 3 et 4 ans, vous comprenez alors à quel point un tel acte est inadmissible.
Dre. Annette Cluff, surintendante de l’école, a dit qu’elle était consternée d’une telle découverte et que le fait de ne pas l’avoir su plus tôt la mettait d’autant plus en colère vis-à-vis d’un tel comportement.
Le petit Kelon n’est sans doute pas le seul enfant à avoir vécu un tel traumatisme. Ceci devrait du coup être considéré comme un message clair adressé à tous les parents qui oublient que certains enseignants peuvent tout à fait dépasser les limites et faire subir à leurs enfants les pires sévices.