Cette enseignante a abusé sexuellement d’un élève de 13 ans

Publié le 18 juin 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Les agressions sexuelles ayant pour cible des personnes mineures ne sont exclusives à aucun des deux sexes ni à aucun domaine socio-professionnel. Les circonstances peuvent être diverses et variées et les conséquences assez considérables du côté de la victime. De plus en plus d’incidents attirent donc notre attention ces dernières années sur le phénomène d’agression sexuelle à l’intérieur des établissements scolaires, l’histoire de cette enseignante en témoigne.

La réalité des abus sexuels sur les mineurs en France

En France, de l’ensemble des agressions sexuelles commises tous les jours, 81% concerneraient des personnes n’ayant toujours pas atteint la majorité. Il a même été observé d’après les dernières statistiques que ces crimes sont très souvent perpétrés par des individus ayant un rapport de parenté ou une quelconque proximité avec la victime.

51% de ces transgressions ont visiblement pour objet les enfants de moins de 11 ans. 

Et ce qui rend ce phénomène davantage discret et difficile à éradiquer, c’est bien l’autorité qu’exercent les agresseurs ayant un lien familial direct avec l’enfant, ce qui leur permet de faire régner la loi du silence et de prolonger les sévices jusqu’à ce qu’ils s’étendent sur plusieurs années dans certaines situations.

Une enseignante accusée d’avoir eu des relations sexuelles avec l’un de ses élèves

Brittany Zamora, une enseignante âgée de 27 ans à l’école élémentaire Las Brias Academy  de Goodyear, aurait eu à trois reprises des relations sexuelles avec un élève de 13 ans et lui aurait même fait une fellation dans sa propre voiture lors de rencontres ayant eu lieu depuis le 1er février jusqu’au mois de  mars. 

Zamora et l’adolescent ont également échangé des photos affichant leur nudité, a-t-il dit à la police, affirmant que leur relation avait commencé lorsque la professeure mariée a commencé à « flirter » avec lui dans un groupe de discussion en classe. Elle lui a ensuite envoyé une photo où on pouvait la voir nue et une autre où elle était en sous-vêtements.

Au cours d’un échange, l’adolescent a dit à Zamora qu’il voulait de nouveau avoir des rapports sexuels avec elle, selon les archives judiciaires. « Je sais bébé ! Je te veux tous les jours et à tout moment ! » Lui a-t-elle répondu.

Dans un autre message, elle lui a dit : « Si je pouvais quitter mon travail et avoir des rapports sexuels avec toi toute la journée, je le ferais. »

Les parents ont fini par découvrir ce qui se tramait derrière leur dos

La jeune enseignante a été arrêtée en mars dernier, après que les parents soient tombés sur des messages à caractère sexuel sur le téléphone de leur fils. Elle a donc été placée en détention pour détournement de mineur. L’accusée a du coup dit lors de sa première comparution devant le tribunal qu’elle « aimerait rentrer chez elle, être libérée, retourner auprès de son mari ». Sa caution a été fixée à 250 000 dollars.

Les parents de l’adolescent ont d’ailleurs dit à la police que le mari de Zamora « harcelait » le père au téléphone, le suppliant de ne pas contacter les autorités à propos de ce que son épouse avait fait. Il lui disait, selon les dossiers judiciaires obtenus par le journal, qu’elle « avait fait une grosse erreur, mais qu’elle aimait vraiment les enfants. »

Un deuxième élève a également dit à la police qu’il avait vu Zamora et l’élève de 13 ans faire l’amour. Il a même déclaré qu’elle avait déjà envoyé une photo d’elle nue à un autre élève.

« La sécurité de nos élèves est notre priorité n°1 », a déclaré « Rundhaug » dans un communiqué publié sur le site internet de l’école. « La transparence est également importante. Nous coopérons pleinement avec le département de police de Goodyear et nous ferons des déclarations au moment opportun. »

Zamora devait non seulement attendre la décision définitive du tribunal à son sujet, mais en plus de cela, l’Arizona State Board of Education a pris la responsabilité de prendre une décision au sujet de la certification de l’enseignante, ce qui veut dire que la carrière de cette dernière est très probablement en péril.

Un tel incident est certes loin d’être le seul, bien que le contexte soit tout à fait incompréhensible pour beaucoup. Mais Zamora fait partie de ces femmes qui, pour une raison ou pour une autre, ont décidé d’exploiter de jeunes élèves pour leurs propres intérêts tout en oubliant qu’elles étaient censées à la base remplir un rôle éducatif et contribuer à la préservation de la nouvelle génération.