10 choses qui changent après la mort d’un parent

Publié le 20 juillet 2018
MAJ le 26 novembre 2024

La perte d’un parent est toujours tragique et peut parfois être inattendue. Nous n’y sommes jamais vraiment préparés. Lorsque l’on atteint l’âge adulte, faire son deuil est dur, car au fil du temps, nos parents deviennent nos amis proches, et leur mort nous déchire ; on comprend enfin l’étendue de leurs sacrifices et tout ce qu’ils nous ont donné sans rien attendre en retour.

De nos parents, nous héritons les valeurs. Ils nous ont éduqués, ils nous ont chéris et n’ont souhaité que le meilleur pour nous. Nous ne serons jamais assez reconnaissants de leur amour, de leur dévouement et de tous les sacrifices qu’ils ont faits pour nous. Ainsi, le deuil se fait petit à petit, par étapes, comme le montre cette femme qui a perdu ses parents et nous donne dix exemples de choses qui changent dans la vie d’une personne, après cette tragédie. 

1. « Mon téléphone n’est jamais à plus de 30 centimètres de moi à l’heure du coucher, parce que la dernière fois que c’est arrivé, j’ai raté l’appel qui devait m’apprendre que ma mère venait de mourir. » 

On ressent une certaine culpabilité de n’avoir pas pu intercepter à temps la nouvelle, même si elle est mauvaise. Ainsi, l’angoisse de recevoir à nouveau ce type d’appel et la culpabilité de ne pas y avoir répondu fait que l’on se sent obligé d’être vigilant et disponible. 

2. « Après son décès, le fait de repenser à ma mère me rendait toujours malade »

Certaines personnes deviennent littéralement malades au souvenir de leur parent décédé. Quelques unes peuvent ressentir des malaises passagers alors que d’autres tombent malades et le restent longtemps avant de se rétablir. 

3.  « Leur décès peut générer des conflits entre les membres de la famille ».

Il arrive que les parents confient, avant de mourir, leurs dernières volontés à leurs enfants ou qu’ils chargent l’un d’entre eux de les accomplir. Ces enfants-là en ressortent le plus souvent grandis et reconnaissants, quoique le poids d’une telle responsabilité peut être immense. De ce fait,  les dernières volontés d’un défunt peuvent causer des différends entre les membres d’une famille.

4. « Je suis en colère parce que mon fils ne les a pas connus en tant que grands-parents. »

Certains parents peuvent ressentir une frustration parce que leur enfant n’a pas eu la chance de connaître ses aïeux, comme si on leur avait volé ou  arraché quelque chose de précieux, et l’on se dit que les grands-parents auraient adoré leur petit-fils.

5. « Je ne voudrais échanger mon temps passé avec eux pour rien au monde, mais parfois je me dis que cela aurait été plus facile s’ils étaient morts quand j’étais très jeune. »

On pense, parfois à tort, que la mort d’un parent lorsqu’on est jeune fait moins mal que lorsqu’on a eu le temps de grandir avec eux. Pourtant, le deuil et la douleur qui l’accompagne restent généralement similaires, bien que les réactions soient différentes.  

6. « Ne vous plaignez pas de vos parents devant moi. »

On ne se rend compte de ce que l’on a lorsqu’on l’a perdu. Cet adage est sans doute encore plus vrai lorsque l’on perd  un être cher, en l’occurrence un parent. Une personne qui a perdu ses parents donnerait tout pour les faire revenir, alors ne nous plaignons pas des nôtres, sachons apprécier chaque moment avec eux et soyons reconnaissants de ce que nous avons.

7. « C’est comme être veuve »

On se sent coupés des seules personnes qui nous soutenaient et nous protégeaient ; comme si nous étions séparés de notre moitié.

8. « Il n’y a que ceux qui ont vécu le même drame qui comprendront ce que nous ressentons »

Les personnes qui ont vécu la même expérience tragique seront les seules à vous comprendre et à ressentir de la compassion pour vous.

9. « La vie continue, mais il y aura toujours des moments, où, des années plus tard, vous fondrez en larmes comme si c’était hier. »

On n’oublie pas aussi facilement nos parents, même des années après leur décès. Les souvenirs continuent à hanter notre esprit et nous ne pourrons jamais nous en défaire.

10. « Quand vous verrez vos amis, ou même des étrangers, avec leur maman ou papa, parfois vous serez jaloux. »

Jaloux de choses auxquelles on n’a plus droit, qui ne reviendront jamais.

La perte d’un parent change pour toujours notre vision du monde et des choses de la vie. Cela nous rend aussi meilleur. On prend conscience que la vie est éphémère, on apprend à se satisfaire de ce que l’on a et on réalise l’importance que peuvent revêtir les souvenirs pour nos enfants. Alors on tâche de leur procurer les meilleurs, en nous montrant plus affectueux et plus attentionnés, en donnant le meilleur de nous-même.