C’est prouvé, être paresseux permet de vivre plus longtemps

Publié le 24 septembre 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Avez-vous déjà ressenti le besoin de ne rien faire ? Trouvez-vous du plaisir à passer des heures et des heures sur le canapé de votre salon sans rien faire ? Culpabilisez-vous de cette situation ? Ne le faites plus car de nouvelles recherches scientifiques ont découvert qu'être paresseux est un meilleur moyen de prolonger votre vie !

Une équipe de recherche basée à l’Université du Kansas a publié les résultats d’une étude de grande envergure qui prouvent que la paresse pourrait être une stratégie fructueuse pour la survie des individus, des espèces et même des communautés d’espèces.

Tout savoir sur la recherche !

Une recherche publiée dans le journal Proceedings of the Royal Society B, établit un lien extrêmement intéressant entre les taux métaboliques de diverses espèces et leur probabilité de disparition. En fin de compte, être une espèce énergique est désormais un moyen de mourir tôt. Les scientifiques ont découvert que les espèces ayant un taux métabolique plus élevé sont plus sujettes à l’extinction que celles qui sont un peu plus paresseuses.

Luke Strotz, chercheur postdoctoral de l’Institut de biodiversité et du Musée d’histoire naturelle de l’Université du Kansas, et son équipe se sont demandés s’il est possible d’examiner la probabilité d’extinction d’une espèce en fonction de l’absorption de l’énergie par son organisme?

Les scientifiques ont donc rassemblé une foule de données sur près de 300 espèces différentes qui ont vécu entre cinq millions d’années jusqu’à l’heure actuelle. Ils ont ensuite tracé les besoins métaboliques des différentes espèces, ce qui est un moyen d’évaluer dans quelle mesure les animaux devaient être actifs pour continuer à vivre.

Les experts ont donc conclu que les espèces qui ont des besoins d’entretien moins élevés en énergie semblent plus susceptibles de survivre que ceux ayant des organismes dont le taux métabolique est plus élevé. Ils espèrent également qu’ils pourront appliquer ces recherches à l’étude d’autres espèces en voie de disparition dans l’espoir de maintenir leur longévité et améliorer l’exactitude de la détermination de la probabilité de leur extinction.

En conclusion, les experts ajoutent qu’ils devront examiner le lien entre le métabolisme et l’extinction chez d’autres groupes d’animaux pour mieux comprendre la théorie.

La science continue de chercher

C’est une découverte intéressante, mais ce n’est évidemment pas le cas pour toutes les espèces. Une autre étude menée par le Dr Ceri Shipton, de l’Université nationale australienne, a découvert qu’un groupe particulièrement paresseux d’anciens ancêtres humains avait une stratégie appelée le ‘’moindre effort’’ et qui a causé sa mort. Le meilleur exemple de la stratégie de cette population est que les individus ont refusé d’explorer de nouveaux endroits avec des sources d’eau lorsque le climat devenait de plus en plus sec. Leur paresse et leur manque de motivation a donc fait à ce que ces individus ont manqué d’eau et ont fini par périr.

Fournir des efforts pourrait donc coûter cher ou pas à une espèce bien définie. En attendant que la science tranche dans ce sujet, profitons de la vie chacun comme bon lui semble !