Un petit bébé de 680 grammes naît et se bat pour vivre
Les médecins spécialistes savent qu’il y a des indicateurs qui déterminent si un nouveau-né est en bonne santé ou pas et si sa vie est menacée par une quelconque maladie. Le poids d’un bébé fait partie de ces critères, ce qui signifie que s’il est en-dessous d’un certain seuil, les chances de survie du nourrisson sont assez réduites.
Ce qui détermine le poids chez un nouveau-né
Le facteur génétique
Tout comme c’est le cas pour le critère de la taille, le poids du nouveau-né trouve majoritairement ses origines au sein même de la famille. Dr. Marie-Aline Charles dit : « Il existe un rapport évident entre le poids de naissance des parents et celui des enfants à naître. ». Ce qui signifie que si une mère pesait quatre kilos à la naissance, elle aura plus de chance qu’une autre de donner naissance à un bébé enrobé. Et il en va de même pour le cas opposé, où les parents de faible poids auront plus de chances de mettre au monde un bébé maigre.
L’alimentation de la mère
Des études épidémiologiques ont prouvé qu’une mère ayant un bon poids accouchera d’un enfant bien portant. Mais la prise de poids pendant la période de grossesse est très importante, car plus la maman grossit, plus le bébé en tire profit. Dr. Charles : « Ce sont plus exactement les kilos gagnés au début de la grossesse qui vont définir le futur du poids du nouveau-né. »
L’histoire miraculeuse d’un bébé né prématurément
Anita Hyams, âgée de 38 ans, originaire de Southend en Angleterre a accouché d’un bébé six mois seulement après le début de la grossesse. Et au vu de toutes les complications qui ont handicapé le déroulement de la grossesse, Anita et son mari, Dan, espéraient juste que leur petit survivrait.
Le petit William est né 23 semaines et cinq jours après que sa mère soit tombée enceinte de lui, sachant que la limite légale pour l’avortement en Angleterre est de 24 semaines. Le bébé est venu au monde de façon prématurée, il était du coup fébrile et ne pesait que 680 grammes.
Il y a certes déjà eu plusieurs cas où des bébés venus au monde prématurément ont survécu et ont pu mener une vie saine jusqu’à l’âge adulte. Mais le cas du petit garçon des Hyams était différent pour deux raisons : le couple a déjà dû faire face à des complications au niveau de la conception et de la grossesse sans oublier le fait que leur bébé est né 2 jours avant la limite légale d’avortement. Anita et Dan espèrent donc que leur fils grandira tout en étant en bonne santé et que la limite d’avortement soit inférieure à 24 semaines.
Un accouchement qui n’était pas tout à fait prévu
La mère trentenaire était enceinte de six mois lorsqu’un jour, tandis qu’elle était occupée par son travail d’infirmière dans les soins intensifs, elle a commencé à se sentir fébrile sans pour autant s’attarder dessus. Mais pendant la nuit, elle s’est réveillée parce qu’elle ne se sentait pas bien et qu’elle avait des douleurs. Elle a pris du paracétamol pour se soulager mais vers 5 heures du matin, elle s’est réveillée à nouveau, sauf que cette fois-ci, elle était sûre que le travail avait commencé.
Anita avait déjà perdu un enfant au bout de neuf semaines en décembre 2015 et a eu beaucoup de mal à tomber enceinte à cause de son syndrome des ovaires polykystiques et son hypothyroïdie. Avant de pouvoir concevoir, elle prenait de la metformine, un médicament censé augmenter la fertilité pour accroître son taux d’ovulation. Mais William est le seul parmi les trois enfants du couple à avoir été conçu sans l’utilisation de ce médicament.
« J’avais même peur de le toucher parce qu’il était tellement petit qu’il avait la taille de ma main. C’était comme avoir un vrai miracle sous les yeux, il était bien constitué mais n’était pas entièrement développé. Il ressemblait à une version miniature d’un bébé. », a déclaré Mme. Hyams.
Le petit garçon a été ensuite rapidement transféré au Royal London Hospital et pris en charge par le personnel médical à l’unité de soins intensifs néonatals pour une durée de 45 jours. Il est resté 4 mois à l’hôpital afin que l’on s’assure qu’il n’aura plus de complications après son retour à la maison.
William a pu finalement être ramené à la maison et ses deux sœurs, Olivia et Marion, âgées respectivement de 8 et 5 ans l’attendaient impatiemment. Il est quant à lui âgé de 16 mois à l’heure qu’il est et est en très bonne santé. Ce miracle redonnera espoir à plusieurs parents qui se retrouvent dans des situations pareilles, car il faut persévérer, faire de son mieux et y croire parce que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.