Cette maman veut faire adopter ses jumeaux trisomiques mais change d’avis au dernier moment
En ayant un enfant atteint de trisomie 21, de nombreux parents sont choqués au début, et d’autres peuvent même décider de le faire adopter par peur des besoins spécifiques de l’enfant. Tel est le cas de cette maman qui projetait de donner ses deux jumeaux trisomiques en adoption.
Lorsque des parents mettent au monde un ou des enfants trisomiques, il y a certains points qu’il est essentiel de comprendre par ces derniers :
1. Le bébé trisomique est d’abord un bébé
Lorsqu’une maman donne naissance à un bébé atteint de trisomie 21, elle donne naissance à son bébé, une personne unique qui lui ressemblera et à sa famille, en plus de certaines caractéristiques spécifiques aux personnes atteintes de trisomie 21.
2. Le bébé trisomique atteindra toujours des étapes typiques
Si vous avez des frères et sœurs ou des amis qui ont eu des bébés à peu près au même moment où vous avez le vôtre, vous risquez de tomber dans le piège de la comparaison. Ne comparez pas votre bébé qui a un développement propre à lui aux autres bébés. Au lieu de cela, commencez par énumérer les choses que votre bébé a accomplies.
3. Il y a beaucoup de soutien et d’aide disponibles
Il y a toujours du soutien pour un parent avec un enfant qui a des besoins spéciaux. Par exemple, tout parent peut inscrire son bébé à des programmes d’intervention précoce. Cela signifie intervenir tôt dans la vie de l’enfant pour encourager sa croissance et son développement. De nombreux professionnels différents sont impliqués pour fournir leurs services, y compris des spécialistes de la motricité, du langage, de la communication, de l’acquisition de l’apprentissage et du développement socio-émotionnel. L’enfant commencera un suivi pour l’aider à atteindre les étapes plus rapidement et correctement. Cela établira de bonnes voies pour l’apprentissage futur.
4. La trisomie 21 ne définira pas l’existence complète de votre enfant
L’étiquette de trisomie 21 ne va pas faire une ombre sur toute votre vie et elle finira par glisser dans le contexte d’une vie de famille normale. Vous aurez de mauvais jours qui n’ont rien à voir avec un diagnostic de la trisomie 21. Vous allez rire et pleurer encore pour d’autres choses. Vous apprécierez beaucoup de moments avec votre enfant et qui n’ont également rien à voir avec les chromosomes, la thérapie ou les rendez-vous chez le médecin.
Le cas cette famille que nous allons aborder témoigne de l’impact important du fait de s’informer pour supprimer les préjugés liés à la trisomie 21 et aux enfants trisomiques.
Vers une adoption de jumeaux trisomiques
Julie McConnel, âgée de 45 ans, est originaire de l’état de l’Idaho, aux États-Unis. Déjà mère de trois enfants d’un précédent mariage, elle a eu un garçon avec son nouveau mari Dan. Ils ont ensuite décidé d’avoir une fille.
Cependant, la vie peut cacher beaucoup de surprises. Julie est tombée enceinte et cette fois-ci de jumeaux. Pendant la grossesse, le diagnostic a montré que les jumeaux allaient naître atteints de trisomie 21.
Selon les experts, les risques qu’une femme ait un enfant atteint d’une trisomie 21 augmentent de 1 sur 100 après l’âge de 40 ans.
Julie a estimé qu’élever deux enfants ayant des besoins spéciaux risquait d’être trop pénible. Alors, elle et Dan ont décidé de les faire adopter et ils ont réussi à trouver une famille qui souhaitait adopter les jumeaux, par le biais du National Down Syndrome Adoption Network.
Après avoir trouvé une famille pour leurs futurs jumeaux, Julie et Dan se sont toutefois retrouvés à remettre à plus tard la signature des documents qui officialiseraient l’adoption.
Rencontrer d’autres familles
Julie a déclaré qu’elle et son mari, ont voulu faire les choses de façon prudente et raisonnable, alors ils ont noué des liens avec l’association locale de trisomie 21. Cette dernière organisait un pique-nique, alors ils sont allés rencontrer de merveilleuses familles qui ont partagé leurs expériences avec le couple. A ce moment-là, Julie et son mari ont compris qu’ils laissaient la peur les empêcher d’agrandir leur famille.
Par la suite, Julie a affirmé qu’il faut aimer ses enfants, peu importe la situation et les circonstances et que lorsqu’elle et son mari ont finalement décidé de ne pas laisser leur peur les empêcher d’élever leurs jumeaux, il était alors plus facile pour eux au troisième trimestre de prendre la décision de les garder et de les élever avec leurs frères et sœurs.
Ce fut une décision judicieuse de la part du couple qui a renoncé à l’adoption de ses jumeaux. Comme quoi, les gens ont généralement peur de ce qu’ils ne savent pas ou ce qu’ils pensent savoir. N’hésitez pas à partager cet article avec vos amis !