C’est officiel : les ruptures sont plus douloureuses pour les hommes que pour les femmes
Les hommes et les femmes sont différents dans leur manière de s’exprimer et de comprendre les sentiments de l’autre. Et malgré le fait qu’une rupture reste douloureuse, il semblerait que ce soit les hommes qui en souffrent le plus selon une étude relayée par nos confrères du Daily Mail.
L’anthropologue de la Binghamton University, Craig Morris, a fait un tour d’horizon afin de nous éclairer sur le sujet du deuil post relationnel chez les deux sexes. Les hommes et les femmes ressentent et expriment leur douleur émotionnelle de manière différente et c’est ce qui détermine le degré de souffrance de chacun d’eux.
Le deuil infernal
L’étude menée par le Dr Morris a sollicité des milliers de participants de 90 pays différents. Ces individus ont été soumis à un questionnaire concernant la fin de leurs relations. En premier lieu, on remarque que la femme est beaucoup plus affectée que l’homme. Étant de nature plus émotive, elle est plus en proie à la dépression et vit son deuil avec beaucoup plus d’intensité. Sa douleur est bien présente, même aux yeux de son entourage. L’homme par contre a souvent l’air beaucoup plus serein.
Après une rupture, il n’est pas facile pour lui d’exprimer ses souffrances et il ne ressent pas le besoin de le faire. Il étouffe sa douleur et préfère se tourner vers la violence, l’alcoolisme et la toxicomanie. Il devient quelque peu lugubre et tous les moyens sont bons pour bloquer les pensées malvenues. On pourrait déduire que les malheureuses conséquences d’une rupture ne font réellement souffrir que la femme, tandis que l’homme, à la quête d’une seconde jeunesse, s’en sort indemne mais ce n’est pas vraiment le cas.
Le piège se referme
Les femmes ne sont pas plus sensibles que les hommes, elles se laissent simplement submerger par leurs émotions plus facilement. En effet, la douleur est présente également chez les hommes et elle ne peut disparaître par elle-même. A un moment donné, il faut bien la faire ressortir et c’est là où tout se complique.
Les documents du Dr Morris examinent la situation sur le long terme. Les hommes, bien qu’ils paraissent très bien gérer leur rupture, c’est au contraire les femmes qui tournent la page en premier, les laissant patauger dans un chaos interminable. D’après les rapports, les hommes souffraient encore de leur rupture après plus d’un an et ne savent pas comment s’en remettre.
Tandis que la femme se sert de sa douleur pour mieux se comprendre et déterminer avec plus de maturité ce qu’elle attend de la vie et d’une relation, l’homme est toujours plongé dans le déni et fuit toujours sa souffrance.
Théorie de l’évolution
Les relations amoureuses sont une expérience humaine universelle, les deux ex-partenaires passent par une série complexe d’états émotionnels après la rupture. Encore que, l’homme vit la rupture comme un traumatisme, il est donc incapable d’y faire face sur le coup.
L’anthropologue a utilisé la théorie de l’évolution pour une étude mieux établie. En effet, la théorie de l’évolution est aussi accentuée chez les Hommes que chez les animaux. Bien que l’homme ne soit pas très sélectif quand il s’agit de procréation, voulant garder un maximum d’option sous la main, on pourrait croire que le passage d’une partenaire à l’autre ne bouleverse pas vraiment ses émotions.
Mais finalement, l’analyse affirme qu’une relation pour l’homme va au-delà des relations sexuelles. Évidemment, le lien qui se crée dans un couple se scelle par l’amour et la complicité et ce, dans toutes les cultures du monde. De ce fait, un homme n’est pas à l’abri des conséquences de la perte d’une relation sérieuse.
Peu importe les apparences, les hommes ont également un cœur. Cette étude va à l’encontre de clichés et démontre qu’en réalité, les hommes veulent tout autant que les femmes s’engager et construire une relation solide.