Un mystérieux « donjon de viol » découvert dans cette ancienne école. Plus de 50 enfants y ont été assassinés
Nous avons tous entendu parler des pensionnats et cela a l’air plutôt amusant. Mais les garçons qui sont allés à cette école n’ont souvenir que d’événements horribles. L’école pour garçons Arthur G. Dozier est maintenant réputée pour être l’une des institutions les plus horribles aux Etats-Unis, où les garçons étaient envoyés pour leur mauvais comportement. Malheureusement, tous les enfants envoyés là-bas n’en sont pas sortis vivants.
Certains parents, pour des raisons qui leur sont particulières, envoient leurs enfants dans des internats ou pire, des camps correctionnels, dans l’espoir qu’ils puissent changer de vie. C’était plus commun au début des années 1900, quand les enfants y étaient envoyés pour cause de fugue ou d’une mauvaise conduite. L’école G. Dozier était l’une de ces institutions spécialisées dans l’accueil des enfants indisciplinés. Ses portes étaient ouvertes entre 1990 et 2011, mais ceux qui y sont passés ne semblent pas en avoir de bons souvenirs. Tout récemment, on a découvert que les membres du personnel agressaient physiquement, sexuellement et mentalement leurs élèves et près de 50 enfants y seraient morts !
Des photos qui ont déterré des vérités terrifiantes
Récemment, des photos de cette institution étrange ont fait surface grâce à un jeune photographe connu sous le pseudonyme de « Bullet ». Bullet a réussi à prendre des photos effrayantes de la plupart des parties du bâtiment, y compris une pièce que l’on pensait être « le donjon du viol », où les enseignants agressaient sexuellement leurs élèves.
Dans une déclaration pour le « Mirror UK », Bullet a dit : « J’ai commencé à explorer des bâtiments abandonnés en 2011 et j’ai aussitôt pris un appareil photo pour partager avec d’autres personnes intéressées, mais j’ai été assez effrayé à l’idée de m’aventurer dans de tels lieux. La plupart des gens sont étonnés que de tels endroits existent, en particulier si ce n’est pas loin de là où ils vivent. »
Bien que l’institution ait été fermée en 2011, les experts n’ont commencé à enquêter sur les enfants disparus et les abus qui se sont produits, que récemment. Selon le Daily Mail, 55 corps ont été exhumés de tombes qui étaient tout autour depuis des années. Les registres de l’école ne mentionnaient que le décès de 31 enfants, donc les 24 corps restants étaient toujours considérés comme disparus.
Des violences au-delà même de l’imagination
« Il y a eu beaucoup de violence ici, soit par les étudiants eux-mêmes, soit par les gardes. Je suis sûr qu’il y a des gens qui étaient au courant des abus, mais qui sont restés silencieux à ce sujet. Je veux que les gens voient ce qui se passe quand rien n’est dit, quand les gens ferment les yeux sur les abus et la violence, en particulier sur ceux qui ne peuvent pas se défendre. » Rajoute Bullet.
Des tests ADN ont été effectués sur les corps trouvés, mais jusqu’à présent, beaucoup d’entre eux sont restés non identifiés. L’année dernière, une femme de Daytona a été informée que le corps de son frère avait été retrouvé. Elle ne l’avait pas vu depuis qu’il avait été envoyé à Dozier à l’âge de 13 ans.
Ceux qui ont survécu à l’institution ont rappelé les horribles souvenirs qu’ils y ont vécu. Les garçons ont été punis pour à peu près n’importe quoi et on dit que les garçons noirs ont été punis plus durement que les garçons blancs.
Des militants pour la sensibilisation du monde au sujet de ces horreurs
Un groupe appelé « White House Boys Organization » est formé d’hommes qui avaient séjourné dans cet établissement et qui ont eu la chance de s’en sortir vivants. Le groupe se réunit régulièrement et se soutient mutuellement pour le surpasser le traumatisme. Au moment où on commençait à parler de démolir le bâtiment, cette organisation s’est interposée afin d’empêcher que leur souffrance ne soit enterrée et passée sous silence. La question de la démolition est toujours sujette à débat et les recherches continuent pour essayer de voir s’ils peuvent trouver d’autres corps d’enfants qui ont mystérieusement « disparu ».
Espérons que ces découvertes pourront amener les familles des proches disparus à connaître la terrifiante vérité à propos de cette institution. Une histoire qui rappelle à quel point certaines personnes ou établissements censés tenir un rôle éducatif profitent de la fébrilité et de la situation sociale dégradée de certains enfants pour leur faire subir les pires sévices. Un rappel pour les parents qui croient que leurs enfants sont totalement en sécurité entre les mains d’autrui.