Un médecin agresse sexuellement une femme assoupie dans une salle d’attente d’hôpital

Publié le 23 mars 2017
MAJ le 26 novembre 2024

Les prédateurs et pervers sexuels sont partout. Derrière leurs écrans d’ordinateur, dans la rue, au travail et parfois même dans  des endroits où l’on est censé se sentir en sécurité. La frontière est mince entre reluquer, harceler avec insistance et passer à l’acte.  Le  mal peut être partout où vous croyez qu’il n’est pas, même […]

Les prédateurs et pervers sexuels sont partout. Derrière leurs écrans d’ordinateur, dans la rue, au travail et parfois même dans  des endroits où l’on est censé se sentir en sécurité. La frontière est mince entre reluquer, harceler avec insistance et passer à l’acte.  Le  mal peut être partout où vous croyez qu’il n’est pas, même dans un hôpital. Ce qu’a fait ce médecin à une patiente nous prouve que l’habit ne fait pas le moine.

Contrairement aux mythes et idées reçues véhiculées, le portrait des délinquants sexuels a longtemps correspondu à celui des marginaux, pourtant, ils ne sont pas tous des types louches et avinés, qui opèrent dans les parkings ou à la nuit tombée dans les ruelles, ni des déséquilibrés comme on l’imagine souvent. En réalité, il ne s’agit là que d’une minorité de cas, car 67 % des victimes d’abus sexuels connaissent leur agresseur de près ou de loin. Ces dépravés sexuels sont donc des gens ordinaires : un meilleur ami, le voisin du palier, un collègue de travail, un moniteur de tennis, un instituteur, un médecin … Dans 80 % des cas, la victime connait son bourreau, lequel se cache souvent sous des allures fort respectables. Et c’est là que le doute et le refus de croire la victime s’installe, en l’absence de preuves irréfutables.

Parler est salvateur aussi bien que de rendre justice aux victimes, alors que beaucoup d’entre elles n’ont pas été crues ou sont restées dans le déni. En voici un fait divers qui ne manquera pas de détricoter  le mythe selon lequel les médecins sont des enfants de chœur.

Témoignage

Dans l’imaginaire de tous, un médecin ne peut posséder les traits de caractère d’un délinquant sexuel qui le prédisposent à commettre des agressions des plus abjectes. Un médecin est un ange gardien. Or, ce n’est pas toujours le cas.

Une vidéo fait des émules sur la Toile, et pour cause, l’attitude immorale d’un individu a de quoi vous révulser. La séquence qui a été filmée à partir d’un téléphone portable par un témoin oculaire est pour le moins difficile à croire. On y voit un médecin vicieux, en train de faire une chose abominable à une femme endormie dans la salle d’attente d’un hôpital, certainement en quête d’un peu de répit et de quiétude, après être restée au chevet d’un proche malade. 

Le dénommé Javier Mauricio Cuba qui professait dans une clinique péruvienne a commis un acte odieux. L’homme en blouse blanche, conscient de ses actes, s’est tenu debout dans le couloir, à la hauteur du visage de la dame couchée sur une rangée de chaises. Le médecin obscène s’approche un peu plus et semble avoir quelque chose entre les mains, qu’il passe sur le visage de la femme endormie. Et là horreur, en y voyant de plus près, la chose qu’il tient n’est autre que son organe génital qu’il brandit et frotte sur la dame.

Femme Hôpital

Les témoins de cet abus sexuel n’en revenaient pas de voir le médecin réitérer son abject méfait quatre fois. Incrédules devant l’horreur de la scène, ce n’est qu’en le voyant récidiver, qu’ils ont enfin eu le réflexe de filmer la scène. Lorsque la vidéo a été postée sur le net, l’identité du dépravé sexuel a également été divulguée. Le médecin a été bombardé de messages et menacé au point de supprimer son compte. Des photos de lui continuent de circuler pour mettre un nom sur le visage de la perversion.

Hôpital

Une enquête a été ouverte, le directeur de l’hôpital a fait des excuses officielles, promettant de sanctionner le médecin crapuleux. Qui pour sa part n’a pas nié les faits et s’est excusé auprès de la famille de la femme. Il passera en conseil de discipline et risque de grosses sanctions.