5 signes d’un vagin en mauvaise santé et voici comment le traiter !

Publié le 24 septembre 2017
MAJ le 26 novembre 2024

Le vagin de chaque femme est unique. Bien que tous les vagins aient des propriétés communes, chaque femme a sa propre odeur et ses pertes vaginales qui varient en quantité selon le cycle menstruel.

Le vagin est un organe sexuel et reproducteur merveilleux, habituellement il peut facilement prendre soin de lui-même grâce aux quantités de bactéries qu’il contient et qui sont efficaces contre les infections. Elles aident également à maintenir un niveau de pH normal.

Mais comme tout organe, le vagin est menacé par des bactéries et parasites qui s’y introduisent et qui peuvent causer des infections désagréables telles que le Candida. Les experts déclarent que 40% de tous les types d’infections sont causés par ce champignon qui, lorsqu’il se multiplie dans le tractus vaginal, cause une vaginite, on l’appelle aussi une «infection à la levure». Il est également important de noter qu’environ 75% des femmes en ont un à une certaine période dans leur vie.

Le vagin produit des fluides en réponse à l’excitation sexuelle et à l’activité physique. Il se peut que vous remarquiez dans votre sous-vêtement de petites taches blanches ou jaunâtres et une odeur distincte mais non désagréable. Ces manifestations sont normales.

Il est donc important de prêter attention à plusieurs signes afin de savoir ce qui est normal ainsi que tous les changements qui nécessitent une attention particulière.

Voici 5 signes à surveiller : 

  • Les démangeaisons et brûlures dans le vagin et la vulve.
  • Les pertes vaginales anormales (excès, odeur forte et couleur non habituelle).
  • Les rougeurs, gonflements, muqueuses vaginales douloureuses. 
  • Les lésions cutanées qui peuvent se propager aux cuisses et à l’anus.
  • Une odeur rance.

Quels sont les causes des problèmes vaginaux?

  • Les antibiotiques et les corticostéroïdes : Les antibiotiques et certaines bactéries naturelles peuvent parfois modifier l’équilibre normal de l’acidité de votre vagin.
  • La grossesse entraîne une augmentation de la température du corps et entraîne des changements hormonaux.
  • Le diabète : Les femmes diabétiques ont un taux de sucre dans le sang (glycémie) qui est trop élevé, les urines contiennent du sucre. Or, le sucre est un aliment qu’adorent les divers candidas.
  • Les maladies sexuellement transmissibles : Même si les mycoses vaginales ne sont pas des Infections sexuellement transmissibles (IST ou MST), elles peuvent être liées à la sexualité et aux relations sexuelles.
  • Les pilules contraceptives : La pilule contraceptive peut, chez certaines femmes, diminuer la libido et la lubrification vaginale. Ce qui cause de petites lésions favorisant ainsi l’apparition de mycoses vulvo-vaginales. 
  • Porter des sous-vêtements serrés ou en matière synthétique. Il faut en fait privilégier le coton.
  • La période de menstruation : les femmes signalent souvent des mycoses vaginales immédiatement avant et après leur période.

Comment vous pouvez lutter contre les mycoses vaginales ?

Vous ne réalisez peut-être pas le lien, mais un régime équilibré et nutritif est essentiel à la santé vaginale, car certains aliments sont très efficaces dans le traitement des problèmes affectant cette partie du corps. Certaines habitudes quotidiennes peuvent également vous y aider. Voici donc des astuces et des conseils à suivre pour une meilleure hygiène intime : 

Boire du jus de canneberge : L’acide contenu dans le fruit de la canneberge combat efficacement les mauvaises bactéries qui n’ont pas été décomposées lors de la digestion. Cet acide arrive dans les vois urinaires et empêche les mauvaises bactéries à générer une infection.
Mise en garde :Il est recommandé d’être très prudent si l’on est sous traitement à base de Warfarine (principe actif présent dans la Coumadine) ou de tout autre anticoagulant car la canneberge pourrait augmenter l’effet anticoagulant de ces médicaments et donc causer des saignements abondants.

Manger du yogourt  ou du kéfir : ces deux aliments contiennent des cultures bactériennes actives qui sont très bonnes pour la santé intestinale mais aussi vaginale et aident à prévenir les infections à levures. Manger du yogourt ou du kéfir est une bonne astuce spécialement lorsqu’on prend des antibiotiques puisque des derniers provoquent un risque plus élevé aux infections à levures étant donné qu’ils attaquent la flore vaginale. 

Manger des aliments riches en vitamine E : C’est une vitamine essentielle avec des propriétés antioxydantes. Elle est généralement associée à une peau saine, mais elle joue également un rôle dans le bon fonctionnement de nombreux organes du corps. Certains aliments sont plus riches que d’autres tels que le brocoli, l’avocat, les épinards, les fruits de mer, l’huile d’olive, la citrouille, les tomates et les graines de tournesol.

Boire des quantités suffisantes d’eau : L’eau aide le métabolisme à fonctionner de manière optimale et avec efficacité. Nos muqueuses se trouvent dans des endroits tels que les yeux, la bouche, le nez et le vagin, et ces lieux ont besoin d’un corps bien hydraté pour fonctionner correctement. Boire la quantité correcte d’eau non seulement aide à la lubrification naturelle, mais peut également créer une odeur vaginale plus douce.

Porter des sous-vêtements en coton : Évitez les matières synthétiques, elles augmentent la transpiration qui favorise le développement de champignons et mycoses. Privilégiez des dessous en coton ; cette matière laisse respirer votre partie intime.

Éviter les douches vaginales : La douche vaginale est une technique qui permet de laver l’intérieur du vagin en utilisant une poire de lavement contenant de l’eau et des produits d’hygiène intime. Seulement ces produits sont irritants et peuvent attaquer la flore nécessaire pour garder son vagin en bonne santé. Les douches vaginales peuvent causer des infections ou aider à propager une infection plus loin dans le système reproducteur, donc il est préférable de les éviter. N’oubliez pas que le vagin est autonettoyant.

Uriner après un rapport sexuel : Cela aide à enlever toutes les bactéries qui auraient pu entrer dans l’urètre durant le rapport, ce qui aide à prévenir les infections urinaires.