Au bord du suicide, cette jeune fille a eu un déclic en lisant un mot marqué sur son gobelet

Publié le 5 juillet 2017
MAJ le 26 novembre 2024

Face à la détresse d’une personne, on se sent parfois démuni. On ne sait pas comment agir au mieux pour l’aider à sortir de cette souffrance et lui éviter l’envie de se suicider. Car nos paroles et nos actes peuvent être mal interprétés par la personne que l’on souhaite encourager vers la voie de la guérison.

Pourtant, il arrive qu’un simple geste, une simple attention voire un simple mot bouleverse l’existence d’une personne. La bonté humaine engendre parfois des actes de gentillesse incroyable, comme cela a été le cas pour cette jeune fille. Découvrez comment elle a été sauvée du suicide !

L’histoire de Bekah Georgy sauvée par un mot puissant :

Elle allait se suicider

Bekah Georgy est originaire de Salem aux États-Unis, elle se bat contre l’anorexie et avait tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours. Étant mal dans sa peau, la jeune femme a des idées suicidaires depuis un certain temps.

Elle affirme que les apparences sont trompeuses car bien qu’elle ait l’air d’une jeune femme souriante et joyeuse, elle ne l’est pas. D’ailleurs, parfois un sourire cache plus de tristesse qu’on ne le pense.

Elle allait se suicider

Un jour, elle se rend au Starbucks le plus proche, pour prendre un café glacé. Sa maladie l’empêchant de se nourrir ou boire correctement, le café est l’une des seules choses qu’elle tolère mais elle redoute toujours le moment de le commander. Elle va alors commander son café et constate qu’un mot différent des autres est écrit sur son gobelet.

En effet, le concept de ce café veut que lorsqu’on commande notre boisson, le barista écrit notre prénom sur le verre.

Elle allait se suicider

Cependant, ce dernier a pris l’initiative d’écrire un mot simple mais puissant à l’attention de Bekah. Il a écrit sur le gobelet « Souris !! »
Ce geste de bienveillance est alors un vrai déclic dans la vie de Bekah. Il  change l’existence de la jeune fille et lui permet de retrouver goût à la vie.

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Elle a d’ailleurs tenu à lui adresser quelques mots pour le remercier de l’avoir traitée différemment qu’un client lambda alors qu’il ne savait pas à quel point elle souffrait intérieurement. Grâce à ce petit mot, cette journée est devenue inoubliable pour Bekah. Elle rajoute qu’un simple acte de gentillesse peut devenir une chose incroyable pour autrui.

Cette maladie dont souffre Bekah est parfois sous-estimée et mal connue alors voici une explication sur l’anorexie et ses symptômes.

L’anorexie

L’anorexie est un trouble du comportement alimentaire illustré par un refus catégorique de se nourrir. Les symptômes reposent sur quatre critères bien distincts dont : le refus de maintenir un poids normal, la peur de prendre du poids, la perception déformée de soi et l’arrêt des règles pendant 3 cycles au moins.

Deux formes d’anorexie existent, il y a l’anorexie restrictive, c’est-à-dire que la personne malade restreint son alimentation en minimisant les portions et en se limitant à un seul repas par jour. Elle supprime tous les aliments gras et sucrés, les féculents, remplace les viandes par des légumes, des yaourts maigres et des produits allégés. Pour éviter l’heure des repas en famille, elle prétexte un devoir scolaire urgent, une activité sportive à l’extérieur ou un repas trop riche pris le midi. En parallèle, l’anorexique pratique une activité physique intense pour éliminer le plus de calories possible.

Dans la seconde forme d’anorexie, on parle d’anorexie boulimie illustrée par des crises de boulimie, c’est-à-dire manger tout ce que le malade trouve en un temps limité (environ 2 heures maximum). Mais comme chaque crise déclenche un sentiment de culpabilité intense de faiblesse devant l’appétit, l’anorexique tente de compenser en se faisant vomir, en prenant des laxatifs ou en intensifiant encore plus son activité physique.

L’anorexie mentale n’est pas une simple perte d’appétit mais un réel refus de manger de peur de prendre du poids. Cette maladie se développe et présente des nuances selon la personnalité du malade et son environnement socio-culturel.