Une maman provoque la mort de son bébé en lui appliquant du Vicks VapoRub
Quand un bébé tombe malade, ses parents font de leur mieux pour le soulager et l’aider à se sentir mieux. Dans certains cas de bobos récurrents, comme un léger coup de froid ou un petit rhume, certaines mamans accourent chez le pédiatre pour bénéficier d’un traitement médical alors que d’autres préfèrent utiliser des remèdes naturels. […]
Quand un bébé tombe malade, ses parents font de leur mieux pour le soulager et l’aider à se sentir mieux. Dans certains cas de bobos récurrents, comme un léger coup de froid ou un petit rhume, certaines mamans accourent chez le pédiatre pour bénéficier d’un traitement médical alors que d’autres préfèrent utiliser des remèdes naturels. Mais quand les précautions d’utilisation de ces derniers ne sont pas respectées, les conséquences peuvent être graves, voire fatales, comme c’était le cas tragique de ce jeune bébé de deux ans. Témoignage.
Quand les températures se font plus fraîches, les cas de grippe et de rhume se font plus fréquents, et le recours aux remèdes aussi. D’ailleurs, parmi ces derniers, Vicks VapoRub est l’un des plus efficaces et des plus populaires. Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques et analgésiques, il aide à réchauffer le corps, à décongestionner les voies respiratoires et à soulager les quintes de toux, les douleurs musculaires et les maux de tête.
Or, ce que beaucoup de personnes ignorent, c’est qu’il existe certaines précautions d’emploi à respecter : Vicks VapoRub est contre-indiqué en cas de grossesse, d’allaitement et d’antécédents de convulsion. Il ne peut également être utilisé en inhalation qu’à partir de l’âge de 12 ans et en application cutanée que chez les enfants de trois ans et plus.
N’ayant pas été au courant de ces mises en garde, une maman mexicaine qui croyait bien faire a causé le décès de son bébé de deux ans en lui appliquant du Vicks VapoRub. Voici son témoignage.
L’histoire du bébé mort suite à une application de Vicks VapoRub
Cette maman mexicaine a décidé de publier sa triste histoire afin d’attirer l’attention des mamans sur les dangers d’utilisation de ces remèdes, sans en maîtriser le mode d’emploi et les restrictions d’utilisations.
Après une journée ordinaire au bureau, elle était rentrée embrasser son bébé de deux ans, et elle sentit qu’il avait de la fièvre. Pour le soulager et empêcher son état d’empirer, elle décidé de lui appliquer du Vicks VavopRub sur la torse, le dos et sous le nez, puis le couvrit et s’allongea près de lui.
Exténuée par sa journée, elle se laissa emporter par le sommeil, et ne se rendit pas compte que son bébé était en souffrance. Une fois réveillée, elle remarqua que son petit ne respirait plus. Après une visite en urgence à l’hôpital, tous les efforts du corps médical se révélèrent vains : l’enfant était déjà décédé. D’après le rapport médical, le bébé a perdu la vie suite à une inflammation des voies respiratoires causée par le camphre, l’un des principaux ingrédients du fameux onguent. En effet, au lieu de décongestionner les bronches du bébé et de l’aider à respirer, le remède a fait l’inverse en augmentant la quantité de mucus de 60%. Un surplus qui s’est accumulé au niveau de la trachée, et a ainsi bloqué la respiration du tout petit.
Des études qui le confirment
En France, L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps), a mis en garde en 2004 et en 2008 les consommateurs contre les effets secondaires très graves, observés chez des nourrissons suite à l’utilisation de produits contenant du camphre, de l’eucalyptol et du menthol.
De plus, une autre étude menée à la Wake Forest University, dans la Caroline du Nord, a révélé que l’application du Vicks VapoRub chez les enfants et les bébés en bas âge est responsable de l’augmentation du risque d’inflammation des voies respiratoires, ce qui peut mener à une détresse respiratoire. Dr. Bruce Robin, auteur de cette recherche recommande donc de ne jamais appliquer cet onguent sous le nez ou dans les narines d’un malade, même s’il s’agit d’un adulte.
Pour conclure, les effets secondaires ou indésirables de certains ingrédients des remèdes, mêmes naturels, peuvent être très graves et mettre en danger la vie de la personne qui les utilise. Il est donc primordial de demander l’avis d’un expert avant le recours aux remèdes traditionnels et d’éviter de les utiliser chez les enfants et les bébés, dont l’organisme est encore fragile et qui ne peuvent exprimer ce qu’ils ressentent en cas de complications. Il est également recommandé d’éviter l’automédication qui risque d’aggraver les symptômes de la maladie ou de prolonger la durée du traitement.