Voici les erreurs à ne pas commettre pour éviter la mort subite du nourrisson
C’est la terreur des jeunes parents, un phénomène d’autant plus effrayant qu’il reste inexpliqué. Ce qu’on appelle la mort subite du nourrisson est le décès d’un bébé de moins d’un an (généralement de 2 à 4 mois), alors qu’il est a priori en parfaite santé. Toutefois, même si on n’en connaît pas les causes précises, […]
C’est la terreur des jeunes parents, un phénomène d’autant plus effrayant qu’il reste inexpliqué. Ce qu’on appelle la mort subite du nourrisson est le décès d’un bébé de moins d’un an (généralement de 2 à 4 mois), alors qu’il est a priori en parfaite santé. Toutefois, même si on n’en connaît pas les causes précises, on doit adopter des mesures de prévention qui en diminuent les risques, à défaut de la prévenir. Les voici :
Allonger bébé sur le dos pour le faire dormir
Cette position permet au bébé d’avoir le nez et la bouche dégagés pour respirer facilement.
Éviter d’encombrer le lit du bébé
Il faut limiter le nombre d’accessoires présents sur le lit (couette, peluches, tour de lit, couvertures), afin de permettre à l’air d’y circuler et d’éviter qu’un objet ne tombe sur le bébé. Pour éviter que bébé ait froid, optez pour de gros pyjamas et des gigoteuses.
Veillez à ce que la chambre soit tempérée
L’idéal est que la chambre où dort votre bébé soit maintenue à une température de 19 ou 20°C. Plus froide, il risquerait d’attraper froid ou d’être en hypothermie. Plus chaude, il risque de s’étouffer. Par ailleurs, il faut aérer cette pièce chaque jour et en bannir les parfums d’ambiance et l’encens.
Évitez de dormir avec votre bébé ou, du moins, soyez très prudent
Surtout si c’est votre premier enfant, l’idée de le faire dormir dans votre lit peut vous paraître rassurante. Ce qui n’est pas faux car on pense que les bébés pourraient caler leur respiration sur celles qu’ils entendent dans leur sommeil. Ceci dit, vous devez faire preuve de la plus grande prudence. Il existe des berceaux de co-sleeping qui vous assurent de ne pas l’écraser dans votre sommeil en réservant un espace au bébé. Si vous n’en disposez pas, ne vous couchez auprès de votre bébé que si vous n’avez consommé ni alcool ni, bien sûr, stupéfiant, afin d’être en état de vigilance. Si vous avez fumé, douchez-vous, changez-vous et brossez-vous les dents avant de vous coucher, afin que les relents de tabac n’obstruent pas ses bronches.
Donnez-lui une tétine
Une étude menée par une association de pédiatres américains laisse entendre que la tétine pourrait avoir une action préventive contre la mort subite. Le fait de téter maintiendrait le bébé dans un état de demi-sommeil et stimulerait sa respiration.
Outre ces conseils de base, les experts débattent d’autres facteurs qui pourraient prévenir la mort subite du nourrisson, comme l’allaitement maternel, le fait de dormir sur une surface plane (sans oreiller) et l’absence d’animaux de compagnie (dont les poils peuvent avoir un effet irritant sur l’appareil respiratoire).
En outre, vous devez être particulièrement prudent et consulter votre pédiatre en cas de : malaises du bébé, maladies respiratoires fréquentes, reflux gastro-œsophagien important. Dans tous les cas, gardez à l’esprit que ces mesures ne sont que de pure précaution, étant donné que la mort subite du nourrisson reste inexpliquée.
C’est pourquoi les parents à qui cela a le malheur d’arriver ne doivent pas culpabiliser : ne sachant quelles précautions doivent être prises, chacun en est réduit à prendre celles qu’il peut.