Les médecins mettent en garde contre les dangers de l’ibuprofène

Publié le 27 septembre 2016
MAJ le 26 novembre 2024

En cas de mal de tête, de douleurs musculaires ou articulaires, de fièvre… nous optons tous pour l’un des analgésiques les plus populaires : l’ibuprofène. Disponible en vente libre et traitant une grande panoplie de maux, allant de la migraine à l’inflammation, il est devenu un indispensable de la vie quotidienne. Or ce médicament, qui fait […]

En cas de mal de tête, de douleurs musculaires ou articulaires, de fièvre… nous optons tous pour l’un des analgésiques les plus populaires : l’ibuprofène. Disponible en vente libre et traitant une grande panoplie de maux, allant de la migraine à l’inflammation, il est devenu un indispensable de la vie quotidienne. Or ce médicament, qui fait partie des AINS (Anti-inflammatoires Non-Stéroïdiens), n’est pas sans danger pour la santé. Explications.

L’ibuprofène, ainsi que d’autres types d’AINS, sont considérés comme la solution rapide et efficace contre les différentes douleurs inflammatoires. Or une prise excessive de ces médicaments peut mettre votre vie en danger.

Comment agit l’ibuprofène ?

En prenant de l’ibuprofène, celui-ci agit pour bloquer la sécrétion des prostaglandines, qui sont des médiateurs lipidiques de l’inflammation et de la douleur, ce qui procure un soulagement immédiat.

Les dangers de l’ibuprofène et des AINS

L’un des premiers effets secondaires de l’ibuprofène sur l’organisme concerne le foie. Cet organe traite les médicaments, et un surdosage ou une prise prolongée d’ibuprofène risque de l’endommager et d’entraver son fonctionnement. De plus, l’inflammation causée par ce traitement peut se prolonger longtemps après qu’il ait quitté votre corps.

D’un autre côté, plusieurs études scientifiques ont mis en évidence le lien entre une prise excessive d’ibuprofène et l’augmentation des risques d’hypertension, d’anémie, de fausse couche, d’endommagement des reins et du patrimoine génétique, et d’arrêt cardiaque.

D’ailleurs, le Dr Jacques Blacher, cardiologue et épidémiologiste à l’Hôtel-Dieu de Paris, affirme que tous les AINS augmentent les risques de maladies cardiovasculaires, mais à des taux différents. De plus, une méta-analyse, dont les résultats ont été publiés dans le British Medical Journal, a montré que l’ibuprofène était le médicament associé au plus haut risque d’accident cardiovasculaire, et que les patients traités avec cette molécule avaient 77% plus de risques de mourir que ceux qui prenaient un placebo.

Une alternative naturelle à l’ibuprofène

Pour bénéficier de la même action anti-inflammatoire et antidouleur de l’ibuprofène, mais de façon naturelle et sans ces effets secondaires néfastes pour la santé, il suffit de le remplacer par du curcuma. Cette épice connue pour son goût distinct et ses vertus thérapeutiques et cosmétiques possède un puissant pouvoir anti-inflammatoire et un grand effet analgésique, utilisés depuis des siècles dans le traitement des douleurs et inflammations articulaires.

Selon une étude récente publiée par le Journal of Alternative and Complementary Medicine, une dose quotidienne de 2 g de curcuma pendant 6 semaines aurait les mêmes effets que 800 mg d’ibuprofène sur le traitement de l’arthrose.

Comment utiliser le curcuma à la place de l’ibuprofène ?

Les boules de curcuma

Ingrédients :

  • 1/3 de tasse de curcuma moulu
  • 1 pincée de poivre noir
  • 3 cuillères à soupe de miel bio
  • 1 cuillère à soupe d’huile de noix de coco fondue

Indications :

Dans un bol, mélangez soigneusement tous les ingrédients jusqu’à obtenir une pâte. Prenez-en une petite quantité que vous roulerez en boule, et continuez ainsi jusqu’à épuisement du mélange. Placez les boules de curcuma au réfrigérateur pendant une heure, puis placez-les dans un bocal en verre que vous conserverez au congélateur. Prenez 2 à 3 boules par jour.

Une boisson au curcuma

Pour la préparer, mélangez 1 cuillère à soupe de poudre de curcuma avec 1 tasse de miel et le jus d’un citron. Ajoutez une cuillère à café de ce mélange à une tasse d’eau chaude ou de thé, à prendre 3 fois par jour.

Conseil : pour favoriser l’absorption du curcuma, il est vivement recommandé de le combiner avec un peu de poivre noir, de gingembre, ou avec une graisse saine telle que l’huile de noix de coco.

Mise en garde :

La consommation du curcuma est déconseillée en cas de maladie de la vésicule biliaire.