Ce qui rend attirant les hommes aux yeux des femmes d’après la science
Les sondages dont regorgent les magazines féminins sont formels, Messieurs : 20% de votre pouvoir de séduction dépend de votre physique, les 80% restants résident dans votre attitude. Donc, si vous prenez soin de vous, que vous dégagez de l’assurance, que vous êtes populaire et dynamique, que vous faites attention aux autres, surtout les plus faibles, […]
Les sondages dont regorgent les magazines féminins sont formels, Messieurs : 20% de votre pouvoir de séduction dépend de votre physique, les 80% restants résident dans votre attitude. Donc, si vous prenez soin de vous, que vous dégagez de l’assurance, que vous êtes populaire et dynamique, que vous faites attention aux autres, surtout les plus faibles, et qu’on peut compter sur vous, vous êtes attirant et vous avez toutes vos chances auprès de la gente féminine.
Une nouvelle étude, réalisée par l’Université de Caroline du Nord, vous invite à ajouter une nouvelle corde à votre arc : être un bon conteur vous rend plus attirant pour les femmes, suggère-t-elle.
Au cours de cette étude, des femmes ont passé en revue le profil de prétendants hypothétiques incluant une photo de chacun et une histoire qu’il avait supposément racontée. Puis, elles ont noté leur potentiel en tant que partenaire à long terme. Il s’est avéré qu’elles ont trouvé les bons conteurs 29% plus désirables que ceux qui avaient moins de talent dans ce domaine.
Avoir des dons brillants en matière de conversation signifie que vous êtes intelligent et avez de bonnes qualités relationnelles – des qualités qui font de vous un bon partenaire, analyse le docteur Melanie Green, auteur de l’étude.
Qu’est-ce qui constitue une bonne histoire ? Selon Melanie Green, les anecdotes qui ont augmenté le sex appeal des hommes allaient droit au but et contenaient un choix de mots précis et des détails spécifiques, alors que les mauvaises histoires étaient confuses, vagues et contenaient un vocabulaire sans imagination.
Par exemple, si vous parlez d’un voyage en camping, la phrase « À partir du moment où nous avons quitté le quai, il a semblé que nous étions maudits » est meilleure que « Je pense que ça commence à aller mal ».
« Nous avons nagé vigoureusement pendant vingt minutes » l’emporte sur « Nous avons nagé vite pendant un bon moment ».
Des formules destinées à combler les blancs du type « Attends. Ça s’est passé de cette façon ? Oui, je crois » n’ont pas eu l’air de plaire à ces dames.
Des conseils pour raconter une bonne histoire :
- Sachez où vous voulez en venir avant de commencer à raconter l’anecdote, afin de ne pas vous perdre, ni perdre votre « public » en chemin.
- N’en faites pas trop : si vous êtes trop drôle ou trop dramatique, l’histoire sonnera faux. Soyez authentique.
- Choisissez soigneusement votre anecdote. Les bonnes histoires sont des batailles contre l’adversité, qu’il s’agisse du jour où vous avez obtenu votre diplôme ou celui où vous vous êtes perdu dans les bois. Les meilleures mettent en scène à la fois des conflits externes (une dispute avec un voisin) et internes (vaincre une addiction).
- Montrez vos émotions. Faites étalage de ce que vous ressentez, à condition qu’il s’agisse d’émotions authentiques : joie, tristesse, peur, colère… Cela créera chez votre public un sentiment d’empathie et l’aidera à se projeter dans votre histoire.
- Rendez l’histoire mémorable en racontant les faits à 80% et en introduisant 20% de commentaires sur la façon dont le héros principal a vécu les évènements.
- Scindez votre histoire en épisodes. En fonction du temps dont vous disposez, découpez votre histoire afin de tenir votre public en haleine.
- Sauvez votre histoire en cas de besoin. Il arrive qu’une histoire tombe à plat. Dans ce cas, l’autodérision est votre meilleure arme : « Cette histoire n’est pas aussi bonne que je le croyais en la commençant », « On dirait que cette anecdote était plus intéressante dans ma tête qu’en la racontant »…