Une mère a planté 2 millions d’arbres pour exaucer le dernier vœu de son fils

Publié le 24 juin 2024
MAJ le 25 novembre 2024

Ah, l'amour d'une mère ! C'est une force titanesque, non ? Elles feraient tout pour nous voir heureux et en bonne santé, atteindre nos rêves. Et elles sont là, toujours prêtes avec un câlin ou un baiser, des petits gestes qui semblent guérir l'âme.

Toujours leurs petits bébés

Même une fois adultes, on reste leurs petits bébés. Elles veulent être là, à chaque étape, pour nous garder en sécurité. Mais parfois, c’est juste pas possible, comme pour Yi Jiefang, qui a vécu l’impensable : la perte de son fils.

Un deuil unique face à une perte immense

Yi Jiefang et son mari

Yi Jiefang et son mari.

En 2000, Yi a été dévastée par la nouvelle du décès tragique de son fils Yang Ruizhe, suite à un accident de voiture. Étudiant universitaire, Yang avait des rêves plein la tête, hélas jamais réalisés. Yi, brisée, a choisi de ne pas se laisser submerger par la tristesse, pour rester forte, comme son fils l’aurait voulu.

Un rêve de reforestation devient réalité

Yi Jiefang

Yi Jiefang.

Yang rêvait de reboiser une grande partie de la Mongolie Intérieure, un désert devenu vert grâce aux efforts de sa mère. Yi, à 67 ans, n’a pas ménagé sa peine : plus de 2 millions d’arbres plantés. Chaque arbre est un bout de son fils, une trace de son passage sur Terre.

Un héritage vivant

Yi Jiefang1

Yi Jiefang.

Yi a compris une chose essentielle : rien de matériel ne nous suit dans la tombe. Elle a donc vendu tout ce qui n’était pas essentiel pour financer sa mission. Maintenant, elle vise encore plus grand, avec l’objectif de revégétaliser huit kilomètres carrés supplémentaires.

La thérapie par la nature

Pour Yi, planter des arbres c’est thérapeutique, une manière de panser les plaies d’un cœur meurtri. Elle est convaincue que la reforestation peut aider d’autres à surmonter leurs propres pertes.

Voilà, le pouvoir de la reforestation, pas juste pour la planète, mais pour les âmes en peine. Qu’en pensez-vous ? N’est-ce pas un bel exemple de comment transformer une profonde tristesse en quelque chose de positivement éternel ?